• Garçon ou Fille

    Terence Blacker

     

    Garçon ou fille, de Terence Blacker

     

     

     

    Titre en VO : Boy 2 Girl

    Editeur : Gallimard jeunesse, collection scripto

    Site de l’auteur : http://www.terenceblacker.com/ 

    Ma note : 7,5

    Quatrième de couverture :

    Le jour où son cousin Sam, venu tout droit des Etats-Unis, vient habiter chez lui, la vie de Matthew prend une autre tournure. Elle devient même infernale car le cousin en question se révèle être un garçon arrogant au comportement insupportable. Pourquoi ne pas lui donner une bonne leçon ? Avec la complicité de ses copains, Matthew lance à Sam un défi téméraire : se déguiser en fille une semaine entière ! L’opération Samantha est déclenchée. Mais Sam se prend si bien au jeu, transformé en une charmante jeune fille que, très vite, la supercherie échappe à tout contrôle. Ce que les garçons étaient loin d’avoir imaginé…

    De quiproquos en retournements de situation, Terence Blaker explore les différences entre garçons et filles et fait tomber les barrières entre les deux sexes. Un roman savoureux plein de tendresse et d’humour.

     

    Mon avis :

    Quand Mrs Burton revient de l’enterrement en Amérique de sa sœur, la tante Galaxy, elle ramène un cousin inconnu et orphelin. Dans la famille Burton, sans soucis et sans secrets les uns pour les autres, somme toute normale (en dehors des rôles parentaux inversés), Sam mets tout en l’air. Matthew ne le supporte pas, lui qui trouve tout craignos, qui est insolent et qui fait des conneries qui retombe sur Matt. Aussi, lorsque Sam donne un direct du droit à Jack, ami de Matthew, ça apporte plein de problème. Les Sheds, la bande de Matt, a décidé de viré Sam de groupe pour avoir la paix. C’était sans compter la frime du cousin américain, qui a fait basculé la balance. Il veut un test pour être accepté ? Ok. Alors il devra se déguiser en fille pendant une semaine. Ça servira de test, et aussi à se venger des Trois Garces, la bande rivale, trois filles qui ne supportent pas les Sheds. Sam accepte le plan tordu. Dès la rentrée, il fait bonne impression en fille, et tout ses défauts deviennent supportables, son insolence a même un certain charme ! Et ce qu’il est canon en nana ! Accueilli à bras ouvert par les Trois Garces, il s’en fait finalement des amies, oubliée l’idée de vengeance, et quand approche la fin de semaine, on appréhende la fin du déguisement. C’est sans compter les problèmes d’héritage et un père gangster qui débarque…

    J’adore. Très drôle. On suit l’histoire par tout l’entourage de Sam, je trouve qu’avoir le point de vue de chacun, ça apporte un plus ici (dans la dernière chronique que j’ai faite, j’ai dit que ça m’insupportais, faut croire que ça dépends juste du style), on suit mieux son évolution, parce que Sam évolue beaucoup dans cette histoire. Et puis, ça montre les quiproquos qu’il y a de façon plus flagrante, on en rit mieux.

    Les personnages sont bien fait, l’histoire, bien menée, la fin, plaisante, le style, très fluide, le ton, léger et drôle. Et ça donne un peu à réfléchir. « A oui, c’est ça que pensent les garçons ? C’est comme ça qu’ils fonctionnent entre eux ? Pas étonnant qu’ils comprennent pas comment fonctionnent les filles. » Et les Sheds apprennent ce qu’est une fille, bon gré mal gré.

    Ça fait tomber les barrières.

     

    Extrait : (choix : c’est de là que tout vient)

    Tyrone

    L’idée est venue de Matt, mais j’ai apporté ma pierre.

    Un soir, on discutait au téléphone. Matthew me disait que le seul moyen de forcer Sam à nous lâcher les baskets une bonne fois pour toute, c’était de lui donner une épreuve qui démontrerait, sans l’ombre d’un doute, qu’il n’avait pas les capacités nécessaires pour devenir un Shed.

    - C’est ça, ouais ! ai-je répondu, morose. Il ne lui restera plus qu’à former une bande rivale à l’école, et on va se retrouver coincés entre les Trois Garces et le gang de Sam !

    - L’idéal, se serait qu’ils soient tous les quatre dans la même bande ! a dit Matt en plaisantant. Pourquoi pas, il a déjà le look, avec sa frimousse et sa tignasse blonde !

    - Sans compter qu’il a la taille réglementaire ! me suis-je esclaffé.

    On a continué à parler de choses et d’autres, puis on a raccroché. Cinq minutes plus tard, Matt m’a rappelé, la voix vibrante d’excitation :

    - Tu sais quoi, Tyrone ? Je crois que j’ai une idée…

     

    On adore : Le ton, le style, l’histoire, les barrières qui tombent.

    On regrette : De ne pas avoir la réaction de certains personnages après la révélation. Ça s’arrête presque tout de suite après, comme ci, une fois dit que c’était un garçon, l’histoire de Sam avait moins d’intérêt.


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    Leçons particulières

    Alain Claude Sulzer

     leçons particulières, d'Alain Claude Sulzer

     

     

    Titre en VO : Privatstunden

    Editeur : Jacquelin Chambon

    Site de l’auteur : aucun trouvé

    Ma note : 5,5

    Quatrième de couverture :

    Avant la chute du communisme, Leo, un étudiant qui a fui un pays de l’Est, est accueilli en Suisse par un couple et s’installe dans leur maison de banlieue. Martha, une mère de famille de trente-quatre ans, accepte de lui donner des cours d’allemand. Dans cette langue qu’il maîtrise à peine, il s’entend avouer pour la première fois qu’il a abandonné sa fiancée au pays. Mais cette trahison n’est qu’un début. Alors qu’il est devenu l’amant de son professeur, il prend en secret des cours d’anglais pour pouvoir rejoindre son frère au Canada. Cet amour qui est pour Martha une révélation et qui va bouleverser sa vie n’est pour lui qu’un bonheur fugitif, qui n’a pas de place dans ses rêves d’avenir.

    Pour Alain Claude Sulzer, l’amour et inséparable de la trahison, car il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. Mais le roman dénonce aussi l’égoïsme inséparable de celui qui émigre. Obnubilé par le but qu’il s’est fixé, il utilise froidement tous ceux qui l’aident sans se préoccuper de leurs sentiments.

     

    Mon avis :

    Ce livre raconte donc l’histoire de Leo, étudiant qui fuit son pays, débarque en Suisse et ne connait presque rien de l’allemand. Martha, mariée et mère de deux enfants, devient son prof. Mais, à Noël, ça dérape.

    Voilà en gros l’histoire. On la voit par différents personnages. Par Leo, par Martha, par son fils Andreas (qui raconte aussi prologue et épilogue), et par la grand-mère de Leo (elle, on se demande ce qu’elle fout là, même si elle conclut bien le roman à le fin).

    Je me suis ennuyé pendant les 254 pages du livre.

    Je n’ai pas trouvé de style à l’auteur, et j’ai trouvé le ton trop lourd. Le fait qu’on voit par différent personnage fait que l’on n’arrive pas à s’attacher à l’un d’eux. On se demande franchement ce que fout la grand-mère là-dedans, et pareil pour Andreas jusqu’à l’épilogue, où on comprends enfin pourquoi il raconte aussi. J’ai trouvé Leo distant, et froid. Martha aurait pu être sympathique, si l’auteur avait pris la peine de creuser un peu plus le personnage. Et bizarrement, ceux sont les deux narrateurs dont on se demandent à quoi ils servent que j’ai préféré. Quant aux autres personnages, pas assez creusés, dénués de charmes, on dirait qu’ils sont fait de papier. Seul un des personnages est fait de façon appréciable, le père de Martha, mais c’est difficile de faire personnage plus simple à tenir, alors c’est pas du tout un exploit.

    Le cadre historique, que l’on expose dans le résumé, sert juste de prétexte à la fuite de Leo. Il n’est pas réexpliqué dans le livre, ce qui manque, et pas utilisé, alors qu’il y aurait du potentiel.

    En résumé, même si je ne m’attendais pas du tout à une merveille, ce roman a réussi à me décevoir.

     

    Extrait : (choix : c’est un des rares passages potables)

    L’orage s’est dissipé rapidement, et même si le soleil, qui tombait dans la chambre, ne l’aveuglait pas, Andreas avait baissé les stores à demi. Sur son bureau ainsi que tout autour de lui régnait un chaos de livres, de linge sale, vêtements éparpillés, d’extraits de journaux et de fruits en train de pourir qui n’était atténué que par la lumière tamisée ; sa mère interviendrait à temps pour empêcher que Walter Dubach tempête sur le désordre de son fils, et Andreas obéirait sans discuter. Pour l’heure, elle n’était pas encore rentrée.

    Comme tous les mercredis après-midi, un jour avant son cours hebdomadaire, Barbara, sa petite sœur, toussait des bacilles dans sa flûte à bec, sans témoigner du moindre don. Une fois de plus, la capacité d’Andreas à fermer les oreilles à tout son qu’il ne voulait pas entendre se révéla extrêmement précieuse.

     

    On adore : Rien, encore que, avec un style plus sympa et un ton moins lourd, l’histoire aurait pu être sympa.

    On regrette : La lourdeur, le manque de réflexion sur les personnages, le changement de narrateur à chaque chapitre,…


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    Lettres de l’intérieur

    John Marsden 

       

     

     

    Titre en VO : Letters from the inside

    Editeur : Médium

    Site de l’auteur : http://www.johnmarsden.com.au/ 

    Ma note : 7,5

    Quatrième de couverture :

    C’est Mandy qui envoie la première lettre ; l’annonce de Tracey ne lui a pas particulièrement plu, elle n’a pas l’habitude de ce genre de truc, mais c’est un dimanche de pluie rasoir, et il faut bien faire quelque chose.

    Tracey lui écrit que sa réponse était la seule valable, et que même si sa ville, Prescott, est très loin d’Acacia Park, ce serair marrant de continuer et de devenir amies par correspondance.

    Au fil des semaines et des mois, les deux filles se font des confidences, se racontent leurs goûts, leur petits copains, leurs sorties, se livrent de plus en plus et s’attachent l’une à l’autre.

    Mais tout se gâte le jour où Mandy confie une lettre pour Tracey à un ami qui part en séjour linguistique au lycée de Prescott. Tracey n’a jamais été inscrite au lycée de Prescott.

     

    Mon avis : Ce roman est plutôt bien selon moi. J’ai bien aimé.

    Pour le résumé, je crois que tout est dit dans la quatrième de couverture. Elle parte à se dire des trucs complètement sans importance. Au début, elles ne sont pas sûres d’avoir une réponse, mais elles continuent. Et se livrent. Mandy parle même de son frère.

    Et puis la découverte, Tracey n’est pas à Prescott. Mandy relies ses lettres, elle trouve des incohérences, des détails qui la chiffonnent un peu. C’est vrai que les lettres de Tracey sont moins vraies que celles de Mandy. Après une explications bidons que Mandy ne croit pas, Tracey ne répond plus. Mandy la harcèle. Puis c’est la révélation. Le truc bien lourd qui pourrait plomber leur relation. Mais Mandy s’accroche. Et malgré tous, elles continuent à écrire, malgré leurs différences plus qu’énormes maintenant, malgré la trouille de Mandy, malgré certains secrets qu’est obligée de garder Tracey.

    Je trouve que l’histoire commence vraiment avec la « révélation ». Avant, c’est juste pour faire connaissance avec les personnages, surtout avec Mandy. Je me suis prise d’affection pour elle, avec sa petite naïveté, son côté dépensière et j’ai jamais assez dans ma tirelire, sa curiosité presque maladive et sa ténacité. Tracey est plus dure à cerner. Au début, je la trouvais un peu bizarre. Trop différente selon les situations dans ce qu’elle racontait. Et après, elle est plus « colère », c'est-à-dire qu’elle dit plus sa façon de penser et qu’on vous qu’il y a de la rage en elle. Elle est dure. Je ne l’aime pas comme Mandy. Mais si je ne la trouve pas « sympa », elle est quand même attirante et même un peu attachante (à ne pas lui dire, elle va être en colère sinon) malgré le fait qu’elle fasse tout pour être antipathique des fois. Bizarre non ? Enfin, c’est dure à expliquer. Surtout sans que vous sachiez ce qu’est la « révélation ».

    La fin reste ouverte et laisse imaginer beaucoup de chose, mais surtout le pire. Encore plus quand vous le lisez pour la deuxième fois. Certains détails, qui vous ont échappés la première fois, se retiennent, et la fin donne presque envie de pleurer.

     

    Extrait : (choix : un morceau qui montre un peu Mandy)

    Je vais plutôt de raconter ce quoi me vient à l’esprit, par exemple… euh…

    1.     La dernière fois que j’ai pleuré, c’était devant un vieux film qui s’appelle Qu’elle était verte ma vallée, en noir et blanc, à deux heures et demis du matin lundi dernier sur Chanel 7. J’étais à ramasser à la petite cuillère.

    2.     En ce moment j’ai 78,31 $ à la banque, 12,60 $ sur moi, ma sœur me doit 5 $ et une copine de classe, Rebecca Slater, m’en doit 6. Total : presque 102 $.

    3.     J’adorerais avoir un tatouage, à un endroit où personne ne le verrait, et qui représenterait un crapaud parce qu’ils sont trop mignons, mais je n’ai pas le cran de le faire.

    4.     J’ai un chien, du moins il y a un chien qui vit avec nous. Je ne crois pas qu’on puisse posséder un animal. Il n’a pas de nom, ce qui rend tout le monde dingue. Pas que je sois contre les noms, même si je n’aime pas beaucoup ça. C’est plutôt que je n’arrive pas à lui en trouver un. Donc tout le monde lui donne des noms différents, comme Tobby (ma sœur), Oignon (ma copine Cheryl), Mick (mon père) et Crétin (mon frère).

     

    On adore : le personnage de Mandy, la réalité de Tracey, les lettres, qui sont très réalistes.

    On regrette : que Mandy en dise moins sur elle et sa vie après la révélation. C’est normal, mais Tracey pourrait insister plus.


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    Hé, petite !

    Yaël Hassan

      

     

    Hé, petite !, de Yaël Hassan 

     

     

     

    Titre en VO : Hé, petite !

    Editeur : De La Martinière, collection confessions

    Site de l’auteur : http://minisites-charte.fr/sites/yael-hassan/ 

    Ma note : 6,5

    Quatrième de couverture :

    « Hé, petite ! », c’est mon surnom depuis toujours. Il a suffi d’une visite médicale à l’école pour que le médecin s’inquiète de ma petite taille et me le certifie, je ne dépasserai pas le mètre quarante-sept. Entre les « minus », les « microbes » et les « pilules », pas facile de trouver ma place. Ras-le-bol que tout le monde ne voit qu’une ado minuscule ! C’est décidé, il va falloir se battre…

     

    Mon avis : Ce livre est court et écrit gros, bon pour se détendre une heure ou deux et oublier le reste.

    C’est une autobiographie bien tournée. L’auteur nous parle de son complexe (qui n’en est plus un), sa petite taille. On sait par quoi elle est passée, quels problèmes sa taille lui a posée, ce pour quoi elle s’est battue et comment. Pour elle-même et ses idées.

    Entre deux parents qui ne veulent pas l’inquiéter mais s’inquiètent eux même, les moqueries des autres filles, et les médecins qui lui trouvent toujours quelque chose, elle a appris à vivre avec sa petite taille et a être grande autrement. C’est ainsi que Yaël Hassan raconte son adolescence, annoté de citations à chaque chapitre.

     

    Extrait : (choix : ce passage est décisif pour elle)

    Recalée pour cause de trop petite taille !

    Premier échec ! Cinglant. Lydia est désolée. Ils sont tous désolés. Pas autant que moi qui m’enfuis me cacher au vestiaire.

    Lydia me rejoint et essaie de me consoler.

    - Je t’avais prévenue que ce serait dur ! me dit-elle. Mais je te connais bien, à présent, et je sais que si tu pleures, ma belle, ce n’est pas parce que tu ne feras plus partie du ballet. Tu n’as jamais eu l’envie de devenir danseuse. Ce n’est pas cela qui t’attriste. Tu es touchée dans ton ego, c’est tout. C’est la raison de ton échec qui te fais mal. C’est le fait d’échouer à cause de ta taille, n’est-ce-pas ?

    J’opine en sanglotant.

    -Je comprends, me fait-elle. S’il en est ainsi, sache que tu n’as pas fini de pleurer, malheureusement. Et si tu n’as que les larmes pour te défendre, pour te protéger, tu t’y noieras très vite. Ce n’est pas en pleurant que l’on avance dans la vie mais en se battant, en surmontant ses faiblesses, en dépassant ses limites, en se jouant des difficultés. Là est le mérite. Alors, conserve ton capital de larmes pour d’autres circonstances, plus graves qui ne manqueront pas de surgir au cours de ta vie.

     

    On adore : le ton employé, tranquille sans prise de tête, et qui va a l’essentiel.

    On regrette : un petit manque de détail, c’est tout le problème des souvenirs.


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    Ma vie selon moi

    La rencontre qui a tout changé

    Sylvaine Jaoui

      

      

     

      

    Titre en VO : C’est pas du cinéma !, Crème de jour et boîte de nuit, Émotions garanties (Bac and love)

    Editeur : Rageot

    Site de l’auteur : http://www.sylvainejaoui.fr/ 

    Ma note : 10

    Quatrième de couverture :

    Je vous ai déjà parlé de Thibault, mon nouveau voisin ?

    Il a suffit qu’il pose les yeux sur moi pour que j’ai la gorge serrée, les mains moites, les jambes tremblantes…

    Et même si Léa me dit qu’il est trop tôt pour le savoir, moi, j’en suis certaine, c’est lui l’homme de ma vie !

     

    Mon avis : Tout aussi coup de cœur que le premier tome. La couverture est encore trop belle.

    Et le livre, c’est encore du rire en barre, de la bonne humeur à gogo…

    On retrouve toujours les cinq (Justine, Léa, Ingrid, Nicolas et Jim), le petit frère de Justine, Théo (plus présent que dans le premier tome, et plus drôle, il dit encore et toujours tout ce qu’il pense), les parents de Justine (Justine, tu as le bac à la fin de l’année !), la grand-mère de Léa, et, bien sûr, le beau Thibault.

    Ce coup-ci, on a droit à :

    *un rajeunissement inopiné d’Eugénie (la grand-mère de Léa),

    *une catastrophe capillaire,

    *un court métrage en retard,

    *aux grosses gaffes de Justine (encore et toujours),

    *aux malentendus,

    *et à l’accueil d’un nouveau dans le club des C1K (lire cinq ou c’est un cas), qui deviendra C1K+1,

    *entre beaucoup d’autres choses.

    Justine fait toujours n’importe quoi en présence de Thibault, et c’est des fois vraiment très drôle. On est enfin fixé sur les sentiments de celui-ci.

    C’est toujours agrémenter de petits « feuillets », très marrants.

    Encore une fois, on n’a pas envie de lâcher le livre.

    J’espère juste que la suite sera aussi bien, mais je ne pense pas avoir à m’inquiéter.

     

    Extrait : (choix : j’ai ouvert le livre a une page au hasard, et j’ai pris)

    Ingrid – Vous voulez que je vous montre comment il s’est accroché à elle ?

    Si Thibault accepte qu’Ingrid le touche, je la tue, je le tue et je me suicide après.

    Non, je ne supporterais pas de le voir mort. Tant pis, je me suicide avant de le tuer, même si ça pose un sérieux problème technique !

    Thibault – C’est bon Ingrid, je crois qu’il imagine très bien la scène !

    Et vlan, dans les dents. Elle croyait pouvoir le toucher, c’est raté. Il vient de l’envoyer sévèrement balader.

    Ingrid – Tu ne sais pas ce que tu loupes, je sais très bien me coller aux garçons.

    Mais elle continue, la peste ! Elle n’a pas compris qu’il ne voulait pas d’elle. C’est moi qu’il aime, même s’il n’en a pas encore tout à fait conscience.

    Thibault – Peut-être que je sais ce que je rate mais que j’ai peur d’y prendre goût.

    Oh le traître, l’infâme, je le tuerai à main nues et je le regarderais mourir sans un regret.

    Thibault – A moins que mon cœur ne soit déjà pris ailleurs ?

    Je rêve ou il m’a regardée en disant cela ? C’est moi l’Ailleurs dont il parle ? He love me ???

    Oh Thibault, pardon de t’avoir tué si vite, je te « dé-tue », je te redonne la vie… A partir d’aujourd’hui, je refuse qu’on m’appelle Justine, je me nomme Ailleurs Perrin épouse de l’Amétrine. La fille la plus heureuse du monde.

     

    On adore : Tout !

    On regrette : Rien

    Chronique du tome 1 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/ma-vie-selon-moi-tome-1-de-sylvaine-jaoui-a94557526#

    Chronique du tome 3 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/ma-vie-selon-moi-tome-3-de-sylvaine-jaoui-a103131341


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