• Le bus

    Madeleine Robitaille

     

     

    Titre en VO : livre le quartier des oubliés (édition canadienne)

    Année de la première publication (en France) : 2010

    Nombre de pages : 440

    Editeur : Mic Mac, collection Caféine

    Site de l’éditeur : http://editions-micmac.com/ 

    La page facebook : https://fr-fr.facebook.com/editionsmicmac 

    ISBN : 978-2-917460-70-2 (grand format)

    Site de l’auteur : Non trouvé.

    Ma note : 9,5/10

    Publique conseillé : Un livre pour adolescent, à partir de 15 ans environ. Mais attention ! Ame sensible, s’abstenir !

    Quatrième de couverture :

    Quoi de plus banal qu'un court voyage en bus ? D'autant plus que ce trajet de quelques heures s'effectue sur une route de campagne sillonnant une région touristique sans histoires... Jusqu'à ce jour... Parmi la trentaine de passagers qui montent à bord, en cette journée de canicule, personne n'aurait pu imaginer qu'ils allaient droit vers une destination imprévue : l'enfer. Personne ? Pourtant, Mia avait supplié sa mère de repousser son départ. Mais qui donc prête attention aux mauvais pressentiments d'une petite fille de dix ans ?

    Un thriller haletant et surprenant ! Jamais plus les évènements qui ponctuent votre quotidien, tel un simple voyage en autocar, ne vous apparaîtront banals... Une journée de canicule à donner froid dans le dos... 

     

    Mon avis :

    Un livre génial !

    Horrible, effroyable, bouleversant et inoubliable.

     

    Un huis clos, les passagers d’un bus (environ une trentaine) sont pris en otage, enfermés dans un bus (un autre que celui dans lequel ils voyageaient), porte et vitre bloqués de l’extérieur, sans siège, serrés les uns contre les autres. On viendra les libérer demain dans la matinée, en attendant, ils sont enfermés là, le bus est dans un enclos, et des chiens sont dans l’enclos, pour éviter toute tentative de fuite. Mais le matin, personne ne vient les sortir. Le niveau d’eau dans la bassine qu’on leur a donné baisse, la chaleur monte, la soif se fait cruellement sentir, et ce n’est que le début d’un long calvaire…

     Quand chacun espère que les preneurs d’otages viennent leur ouvrir, seule Mia, 9 ans, sait que c’est loin d’être finit. Si seulement sa mère l’avait écouté, si elles n’étaient pas montées dans ce bus…

     

    Les personnages sont tous très différents.

    L’histoire est racontée un peu par tous, on change de voix à tous les chapitres.

    Il y a l’enfant au don qui en sait plus que les autres ; la romancière, une solitaire et intelligente jeune femme ; le claustrophobe ; le conducteur, la tête sur les épaules ; le monsieur obèse, d’une belle gentillesse ; et beaucoup d’autres…

     

    Avec un style fluide, en alternant les personnages, parfois avec la flic qui cherche le bus disparu, ce roman nous mène au cœur d’un cauchemar.

    Mais on ne peut pas poser ce livre, il vous prend et ne vous lâche plus, vous mène plus loin dans l’horreur et la folie, toujours plus loin, dans la mort et la souffrance, jusqu’en enfer.

     

    Une belle écriture, une ambiance cauchemardesque bien donné, dans un réalisme surprenant, des scènes crues, parfois assez choquante, c’est une lecture que je déconseille aux âmes sensibles, mais les autres, faite vous plaisir.

    Moi, je ne suis pas prête d’oublier ce livre, il est très marquant.

     

    Le seul petit détail, on ne saura jamais pourquoi ces personnes ont été pris en otage. Mais cela rend leur situation encore pire, et finalement, ça n’est pas important pour l’histoire.

     

    Extrait : (choix : au hasard)

    « Désespérée, Mia ne savait plus quoi penser. Elle se sentait si impuissante. Et elle voyait tous ces gens – les autres passagers – inconscients de ce qui les attendait… Elle aurait tant aimé être comme eux, ne se douter de rien, profiter de la balade en toute confiance.

    Je voudrais tellement me tromper. » 

    On adore : Sentiments, écriture, réalisme… Tout !

    On regrette : Peut-être de ne pas savoir pourquoi les personnages sont dans cette situation ?


    votre commentaire
  • Central Park

    Guillaume Musso

     

     

    Central Park, de Guillaume Musso

    Titre en VO : Central Park

    Année de la première publication (en France) : 27 mars 2014

    Nombre de pages : 383

    Editeur : XO éditions

    Site de l’éditeur : http://www.xoeditions.com   

    ISBN : 978-2-84563-676-7 (grand format)

    Site de l’auteur : http://www.guillaumemusso.com/prehome.html

    Ma note : 7,5

    Publique conseillé : Qui n’a pas peur des intrigues compliquées. Il ne faut surtout pas chercher quelque chose de léger ici.

    Quatrième de couverture :

    Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
    … pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
    New York, huit heures du matin.
    Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
    La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
    Impossible ? Et pourtant…
    Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
    Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

     

    Mon avis :

    (Debo, on va pouvoir enlever ce livre des chroniques à publier !)

    C’est un livre dont je n’ai entendu que du bien, par Debo (qui l’a lu avant moi, mais je voulais en faire la chronique moi-même parce que j’attendais qu’on me le prête.), par la personne qui me l’a prêté et par les autres gens autour de moi. Et c’est vrai qu’il est super, mais je n’irai pas jusqu’à génial. (Je m’expliquerai plus tard.)

     

    L’histoire d’Alice et Gabriel, qui se réveillent amnésiques dans Central Park.

    L’une était à Paris la veille au soir, l’autre à Dublin. Que fichent-ils menottés l’un à l’autre à New York au petit matin ?

    Nous les suivons dans leur enquête.

     

    Alice est flic, c’est une femme de caractère mais malmenée par la vie et sous l’emprise de fantômes de son passé.

    Nous savons peu de chose sur Gabriel, si ce n’est qu’il est jazzman.

    Sinon, il y a Seymour, que nous ne rencontrons que par téléphones interposés. C’est le coéquipier d’Alice.

    (Les autres personnages sont secondaires.)

     

    Nous avons une histoire riche en surprises et rebondissements. Et la fin est pour le moins inattendue, ce malgré quelques indices parsemés dans le texte.

    Je trouve quand même qu’on a peu d’indices, et pas assez de raisons de se dire, arrivé à la fin : « J’aurais du y penser ! »

    Je regrette aussi que Gabriel ne soit pas plus creusé, bien qu’il y ai de bonne raison à cela.

    Et, dernière chose qui m’a manqué, un peu plus d’insistance sur la relation des deux personnages. Certes, ils sont ensemble par la force des choses, il n’empêche qu’on pourrait mettre plus en avant comment ils tissent des liens durant cette journée extraordinaire…

    Par contre, un super point positif, on n’a pas le temps de s’ennuyer ! Jamais ! Il se passe toujours quelque chose !

     

    Sinon, nous avons toujours les citations au début de chaque chapitre, ce que j’adore.

     

    Pour résumé un super livre auquel il manque tout de même quelques détails.

    (Cette chronique est assez courte, excusez moi, je ne suis pas vraiment inspirée aujourd’hui.)

     

    Extrait : (choix : Au hasard…)

    « — Putain, arrêtez de me dévisager comme ça. Vous n’avez pas un autre appel à passer ? Quelqu’un à prévenir : une femme, une copine…

    — Non. Une fille dans chaque port, c’est ma devise. Je suis libre comme l’air. Libre comme les notes de musique qui s’envole de mon piano.

    — Ouais : libre et seul. »

     

    On adore : Les rebondissements, les surprises, l’action, la fin.

    On regrette : Pas assez d’indices sur la fin, un Gabriel que nous ne connaissons pas assez (ce point ci est en parti excusé pour les besoins de l’histoire), et un manque d’insistance sur les relations entre les personnages.


    votre commentaire
  • Les Apparences

    Gillian Flynn

     

     

      

     

    Titre en VO : Gone Girl

    Année de la première publication (France) : 2012

    Nombre de pages : 570

    Editeur : Sonatine éditions

    Site de l’éditeur : www.sonatine-editions.fr

    ISBN : 978-2-35584-152-1 (format kindle)

    Site de l’auteur : http://gillian-flynn.com/

    Ma note : 6/10

    Publique conseillé : Fille comme garçons à partir de 17, 18 ans.

    Quatrième de couverture :

    « À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. »

    Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivée. Après qu’il a appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d’autres plus inquiétantes. Si leur mariage n’était pas aussi parfait qu’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n’était qu’une illusion.
     

     

    Mon avis :

    C’est thriller psychologique qui raconte l’histoire d’Amy et Nick Dunne, un couple de trentenaire qui ne se plaisent pas dans leur nouvelle vie dans le Missouri. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Amy disparaît et ne revient pas. Nick va alors se mettre à sa recherche et va découvrir le « côté sombre » de sa femme.

     

    Les personnages sont assez complexes (voir un peu trop).

    Nick est un homme dans la trentaine qui vit « dans l’ombre » d’Amy. C’est un homme qui ne semble pas avoir de sentiments puisqu’il n’est pas spécialement affecté par la disparition de sa femme.

    Amy, quant à elle, est une jeune femme riche qui réfléchit énormément et qui analyse beaucoup les comportements humains. Elle a une personnalité très ambivalente : un coup la victime, un coup la coupable.

    Nos deux personnages principaux sont des antihéros par excellence.

    Margo, la jumelle de Nick, qui tient avec celui-ci le bar du village, est une femme assez vulgaire mais qui a énormément de sentiments envers son frère et qui serait prête à tout pour l’aider.

    Marybeth et Rand Elliott, les parents d’Amy sont assez importants dans l’histoire, même s’il ne pense qu’à leur réputation d’écrivain et pas tellement à la disparition de leur fille unique.

    Les deux policiers, Rhonda Boney et Gilpin, son équipier, sont assez proches de Nick et font tout pour retrouver Amy, même si à la fin, ils sont plus distants.

    Le père de Nick est un vieil homme atteint d’Alzheimer et est très dérangé. Il détourne un peu l’histoire de son sens premier.

    L’avocat est un homme très populaire qui permet à Nick de garder la tête froide.

    Andie, la maitresse de Nick, est une jeune femme très entreprenante qui apporte une petite touche de légèreté à l’histoire.

     

    Le récit est découpé en trois parties. Dans la première, nous avons le point de vue de Nick, et, un chapitre sur deux, le journal intime de sa femme qui nous parle de ses déboires conjugaux. Cette partie est relativement longue est lente. Les deux parties suivantes sont plus rythmées car nous avons aussi le point de vue direct d’Amy.

     

    Le style de Gillian Flynn est assez dur à suivre et relativement vulgaire.

    Les chapitres relativement longs.

    La fin du livre est abrupte, il n’y a pas vraiment de chute.

     

    Extrait : (choix :

    « Les médias ont saturé l'univers juridique . Avec Internet , Facebook , YouTube , les jurys impartiaux , ça n'existe plus . On ne part jamais de zéro . 80 , 90 % d'une affaire se décide avant même d'entrer dans une salle d'audience . »

     

    On adore : Les personnages, la psychologie.

    On regrette : Les chapitres longs, la vulgarité, le style.


    1 commentaire
  • Demain

    De Guillaume Musso

     

     

     

     

    Titre en VO : Demain

    Année de la première publication : 2013

    Nombre de pages : 430

    Editeur : XO éditions

    Site de l’éditeur : http://www.xoeditions.com   

    ISBN : 978-2-84563-622-4 (grand format)

    Site de l’auteur : http://www.guillaumemusso.com/prehome.html 

    Ma note : 8,5/10

    Publique conseillé : Filles comme garçons, de tout âge, bien que tous les détails ne puissent être apprécié qu’à partir d’environ 13-14 ans, selon moi.

    Quatrième de couverture :  

    Elle est son passé…

    …il est son avenir.

     

    Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l’homme de sa vie.
    Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. 
     
    Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu’ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan.
     
    Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant… ils ne se croiseront jamais.
     
    Jeu de mensonges ? Fantasme de l’un ? Manipulation de l’autre ? Victimes d’une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple rendez-vous manqué…
      
     
    Une aventure aussi mystérieuse que bouleversante.
    Une intrigue virtuose aux frontières du réel.
    Un suspense diabolique, intense et captivant.

     

    Mon avis :

    Alors voilà, je me lance. Ce roman, c’était génial. L’envie d’aller au bout, un bon suspens, une intrigue bien ficelée, bref, tout ce qu’il faut.

    La quatrième de couverture est assez explicite, je trouve. Aussi, je n’en rajouterai pas plus sur l’histoire, il faut bien vous laissez découvrir, aussi.

     

    Les personnages sont attachants, creusés et fouillés, bien réfléchis. L’auteur ne les jette pas sur le papier tel quel, il prend le temps de les laisser évoluer dans sa tête avant, ça se sent.

    Matthew est tourmenté, en cette période de fête, presque un an après la mort de sa femme. Il a tenu debout pour sa fille, pendant un an, et il commence tout juste à reprendre goût à la vie, à travers une balade avec sa fille ou une bonne blague.

    Il vit avec sa fille, Emily, et April, sa colocataire depuis peu. Une femme pétillante, pleine d’humour.

    D’un autre côté, on a Emma, sommelière. Désespérée, en mal d’amour, qui a déjà attenter à sa vie, et qui contrôle peu voir pas du tout ses émotions.

    On a aussi Romuald, un jeune ado français, un peu têtu. Un geek. Qui sera d’une grande aide pour Emma.

     

    Ce roman part avec des accents de fantasy/fantastique pour dérivé, doucement mais sûrement, sur un thriller à suspens et autres rebondissements. C’est bien ficelé, on chemine avec les personnages dans l’enquête, sans les devancer ni être loin derrière. Chaque détail est soigné pour servir à l’enquête.

     

    Le suspens nous suit, on veut savoir ce qui se passe. La question est pourquoi ? Et chaque réponse amène une autre question, jusqu’à la fin.

     

    On alterne au début les points de vue des deux personnages, pour se retrouver uniquement avec Emma dans la deuxième moitié. Je dois avouer que c’est un regret. J’aurais bien aimé continuer à voir Matthew de temps en temps. Bon, ça n’aurait pas été facile de faire quelque chose de constructif avec lui dans cette partie, je vous l’accorde, mais c’est un défi. Et je trouve que, en temps qu’auteur, tu te débrouilles pour continuer un roman sur sa lancer, tu ne changes pas de modèle en plein milieu. Enfin, ce n’est pas grave.

     

    Il y a une citation au début de chaque chapitre, et je trouve que ça agrémente agréablement le livre, sans compter les autres, qui sont casées dans le texte lui-même. (Que ceux qui aiment les petites citations que je mets ne s’inquiètent pas, je vais les rajouter petit à petit.)

     

    La fin est très belle.

     

    Voilà, je m’arrête ici. Je sais, j’ai fait court. Désolé.

     

    Extrait : (choix : Le point de départ.)

    « En lançant le dernier logiciel, il eut la surprise de tomber sur une série de photographies.

    Etrange, le vendeur lui avait pourtant assuré avoir formater le disque dur…

    Il appuya sur une touche du clavier pour lancer le diaporama. C’était un album de vacances présentant des vues de carte postale. »

     

    On adore : L’intrigue, les personnages, le suspens…

    On regrette : Que le point de vue de Matthew disparaisse dans la deuxième moitié du livre.

     


    votre commentaire
  • Body Finder

    Kimberly Derting

     

      

     

    Titre en VO : The Body Finder

    Editeur : Pocket jeunesse

    Site de l’auteur : http://www.kimberlyderting.com/ 

    Ma note : 8,5

    Publique conseillé : A partir de 12 ans.

    Quatrième de couverture :

    Depuis toute petite, Violet Ambrose, 16 ans, a un don étrange : elle parvient à repérer les cadavres d’oiseaux abandonnés par son chat.

    Mais ce secret prend une toute autre ampleur lorsqu’un tueur en série sème la terreur dans la ville. Chaque jour, les esprits des jeunes filles qu’il a enlevées viennent hanter Violet. De plus en plus troublée, elle mène son enquête et se rapproche du tueur…jusqu’à devenir sa proie.

     

    Mon avis :

    Ce livre est super.

    C’est l’histoire de Violet Ambrose, une jeune fille qui a un don étrange : celui de repérer les cadavres. Lorsqu’elle découvre l’une des victimes d’un tueur en série, elle ne sait pas comment ça va tourner. Et il faut, en plus de gérer cette affaire qu’elle démêle ses sentiments pour son meilleur ami, Jay.

     

    J’ai trouvé les personnages attachants. J’adore Jay. C’est un mec attentionné et patient. Et protecteur aussi.

    Violet est quelqu’un qui doute d’elle-même. Elle est aussi têtue. Et il y a son don, qui la rend à la fois forte et vulnérable, selon moi. Il se manifeste par des échos, c'est-à-dire un son, un goût, une odeur ou autre à l’approche d’un cadavre (ou de celui qui a ôté la vie du cadavre…).

    Entre ces deux là (Violet et Jay), c’est depuis l’enfance et pour toujours. Il règne une ambiance quand ils sont tous les des deux, taquine et légère, j’aime bien.

    Sinon, il y a la mère de Violet, surprotectrice (mais quelle mère ne le serait pas à sa place ?), son père, qui parle peu mais sait écouter (lui aussi plutôt protecteur, normal) et son oncle, qui est policier. On a aussi le groupe d’amis de Violet, avec Jules, Chelsea et Claire, qui sont somme toute assez sympathiques, chacun à leur manière.

     

    Dans ce livre, j’ai trouvé une certaine ambiance que j’aime beaucoup, mais assez difficile à décrire.

    La petite romance (dont on devine la fin dès le début) reste de second plan, ou tout du moins ne prend pas le pas sur l’enquête que mènera Violet, ce qui est très appréciable. C’est bien écrit, le style est fluide, les pages se tournent toutes seules.

    Certains chapitres sont du point de vue du tueur, ce qui augmente le suspens. Un surtout m’a franchement fichu la trouille pour Violet.

    L’auteur a su créer une tension particulière.

    Et surtout, j’ai adoré le dernier chapitre, qui nous laisse dans un suspens pas possible avant l’épilogue. Et je peux vous dire que même si on se doute plus ou moins de ce qui s’est réellement passé, on a très peur que se soit autre chose. Je ne sais pas si c’est très clair, mais il faut lire pour comprendre.

     

    Le tome deux devrait sortir cet été en France. J’essaie de vous trouver la date. En tout cas, je l’attends.

     

    Extrait : (choix : montre bien la bonne ambiance entre les personnages)

    « — Ouais. Eh ben, si tu ne m’avais pas poussée, peut-être que je ne serais pas tombée.

    Elle assena cette accusation fantaisiste avec le plus grand sérieux.

    Jay secoua la tête.

    — Tu ne pourras jamais le prouver, se défendit-il. Il n’y avait aucun témoin, ce sera ta parole contre la mienne.

    Elle ricana et sauta du plan de travail.

    — Ouais, mais qui te croiras ? le railla-t-elle en boitillant jusqu’à l’évier pour nettoyer ses paumes égratignées. Corrige-moi si je me trompe : ce n’est pas toi qui a volé une barre de chocolat au supermarché ?

    — Tu parles ! J’avais sept ans. Et je crois me souvenir que c’est toi qui me l’a tendue et qui m’a ordonné de la cacher dans ma manche. Techniquement, cela fait de toi le cerveau de l’opération, non ?

    Il vint se placer derrière elle et, l’entourant de ses bras, lui versa de l’antiseptique sur les mains. »

     

    On adore : L’ambiance, le style, les personnages et la fin.

    On regrette : Je cherche…


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique