• L'instant présent

    Guillaume Musso

    Titre en VO : L'instant présent

    Année de la première publication (en France) : 2015

    Nombre de pages : 372

    Editeur : XO éditions

    Site de l’éditeur : http://www.xoeditions.com/livres/linstant-present/

    ISBN : 9782845637795 (format papier)

    Site de l’auteur : https://www.guillaumemusso.com/livres/linstant-present-9782845637795

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : à partir de 15-16 ans je dirais

    Quatrième de couverture :

    Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an.
    Il passe sa vie à la chercher…
    …  elle passe la sienne à l’attendre.

    Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate.
    Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer :
    "Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel…"

    Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

    Un thriller psychologique vertigineux au final stupéfiant.

     

    Mon avis :

    Je ne détaillerai pas plus l'histoire que ne le fait le résumé. Ça vaut le coup d'avoir le surprise. Je préciserai juste que l'auteur mêle à la vie de ses personnages un peu de surnaturel.

     

    Les personnages, justement.

    Arthur, médecin urgentiste, un homme qui est plutôt plat au départ. Plat dans le sens, en dehors de son métier, il n'a pas grand chose. Un homme intelligent. Qui va découvrir la valeur de la vie, et du temps passé auprès de ceux qu'on aime.

     

    Lisa, jeune femme qui aime passionnément quand elle aime, à s'oublier elle même. Future actrice, au début un peu fauché, c'est pour ça qu'elle fera la connaissance d'Arthur, en quelques sortes. Elle va découvrir l'attente de celui qu'elle aime, l'incertitude, et les difficultés qui vont avec. Mon expérience personnelle fait que je me suis sentie très proche d'elle par moment.

     

    Il y a aussi Sullivan. Qui sera un mentor pour Arthur et un soutien pour Lisa. Un homme qui ne veut que leur bien, qui les met en garde, qui est passé par leur expérience avant eux, et qui conseille Arthur, même si les conseils ne plaisent pas tous à Arthur.

     

    Ce sont des personnages attachants, auxquels j'ai pu m'identifier, et qui m'ont plu.

     

    L'histoire est belle, ce mélange de surnaturel avec la réalité de ces personnages, prient dans des engrenages qui leur échappe. Vraiment très bien écrite, on est impatient tout de long de savoir comment ça va se finir. On est tenu en haleine de façon permanente, jusqu'à la fin. Réellement, c'est très bien écrit, c'est magnifique.

    Et la fin. La fin qui efface tout ce qui a été écrit avant, tout en le mettant en exergue. Qui chamboule, qui nous fait nous poser des questions. J'ai été surprise de cette fin, de cette façon de mettre un coup de crayon sur tout ce qui a été écrit avant, tout en lui donnant une importance.

     

    Le style est prenant, haletant. J'ai adoré, du début à la fin.

     

    Et le message que j'en tire, c'est une leçon de vie, très importante. Que tout le monde connaît, mais qu'on a tendance à oublier. C'est l'importance du temps passé avec les gens qu'on aime, l'importance de profiter des bon moments que l'on a avec eux. C'est de nous dire à quel point nos proches, et tout ce que l'on partage avec eux, c'est précieux. Quelque chose que l'on a tendance à oublier dans notre vie de tout les jours, et un rappel de ce genre est très appréciable de temps en temps.

     

    Un livre que j'ai beaucoup apprécié, que je recommande, et dont les personnages, et le messages, m'ont touchée.

     

    Extrait : (choix : J'aime bien l'idée.)

    « Je suis l’homme qui disparaît. L’homme sans avenir. L’homme en pointillé. Celui qui a faim de vie, mais qui ne peut pas faire de promesses. Celui qui doit vivre vite. Qui doit donner à chaque journée l’intensité d’une montagne russe. Celui qui doit étirer le temps pour multiplier le bouquet de souvenirs qu’il laissera derrière lui en partant. »

     

    On adore : L'histoire, le style d'écriture, les personnages, et le message.

    On regrette : Je ne sais pas.

    Jiji


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  • La gueule du loup

    Marion Brunet

    Titre en VO : La gueule du loup

    Année de la première publication (en France) : 2014

    Nombre de pages : 229

    Editeur : Sarbacane, collection exprim

    Site de l’éditeur : http://editions-sarbacane.com/la-gueule-du-loup/

    ISBN : 978-2-84865-709-7 (format papier)

    Site de l’auteur : Non trouvé.

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : L'éditeur conseille à partir de 14 ans. Je trouve personnellement que c'est peut-être un peu jeune, que l'on peut manquer encore un peu de maturité à cet âge là, mais soit.

    Quatrième de couverture :

    MADAGASCAR ; soleil, plage et rythme de croisière pour Lou et Mathilde, 18 ans tout ronds et le bac en poche.

    Puis vient le chaos. Tic-Tac, Tic-Tac fait le crocodile qui traque ses proies, mettant à rude épreuve l'amitié dans une course-poursuite humide et tropicale contre la mort...

    Dès lors, Mathilde et Lou vont très vite comprendre ce que grandir veut dire.

     

    Mon avis :

    Dans cette histoire, on suit le périple de Lou et Mathilde. Ce sont deux amis d'enfance, qui pourtant sont très différentes.

    Mathilde, exubérante, pleine d'énergie et de vivacité, pleine d'idée, qui croque la vie à pleine dents sans avoir peur de s'en casser une de dents, ou qui saute dans la vie à pieds joints sans se demander quelle en est la profondeur ni où elle risque d'atterrir. La prudence, elle ne connaît pas, elle ne mesure pas les conséquences possibles de ses actes, elle aime le vertige et l'ivresse des sensations. C'est un tourbillon qui entraîne tout sur son passage.

    Et notamment, elle entraîne Lou. Plus discrète, plus mesurée, Lou. Plus mature aussi. Elle a peur de ne pas faire ce qu'il faut. Et elle a peur de prendre les décisions. Peur des conséquences. Alors elle se laisse faire, elle se laisse entraîner par l'énergie dévorante de son amie, elle laisse Mathilde décider, et elle suit.

    Le contraste entre les deux filles est saisissant. Elles s'opposent et se complètent, quand l'une entraîne l'autre dans des trucs délirants, l'autre garde le sens des réalités. Un duo aux antipodes, et qui fonctionne. Une amitié très belle, qui dure depuis longtemps. Alors, elles ont décidés de partir. Une fois passé le BAC, il faut profiter de la liberté toute neuve offerte par la majorité récente. Et quoi de mieux qu'une île de carte postale ? Madagascar ? En avant.

    Mais ce qu'elles vont découvrir, plus que l’île, c'est elles mêmes. Mathilde va apprendre à laisser de la place à Lou, Lou va apprendre qui elle est, et qu'elle est capable de prendre des décisions. D'abord, dans des choses simples.

    Et rapidement, elles vont rencontrer Fanja, une autochtone, qui est plus ou moins retenue contre son gré (plutôt moins que plus, elle est allé dans la gueule du loup par nécessité, mais ne peut s'en échapper). Et les deux petites françaises vont décider de l'aider. Mais sans mesurer à qui elles ont affaire, ni le danger qu'il représente.

    Il, il n'a pas de nom, on ne sait pas qui il est vraiment. Un blanc, un homme dangereux. Fanja dit que c'est le démon. Je dirais plutôt que c'est le loup du titre, car il traque ses proies comme tel.

     

    Voilà pour l'histoire et les personnages.

     

    L'histoire nous tient en haleine pendant une bonne partie du récit. L'auteur sait manier le suspens, nous faire attendre la suite tout en la craignant. Il m'est arrivé d'avoir peur plus d'une fois. De plus, certains passage peuvent faire frémir les plus sensibles. Ce n'est pas choquant dans l'écriture, parce que c'est bien écrit, mais le contenu peut être impressionnant, d'où le fait que je pense qu'à 14 ans, on peut manquer de maturité pour lire ce livre, malgré ce qu'en dit l'éditeur.

     

    Et autant que l'histoire elle même, l'évolution des deux personnages est tout aussi intéressante à suivre. Car ces deux filles vont grandir tout au long de l'épreuve, du début à la fin. Être majeur sur la carte d'identité ne veut pas dire être adulte, et c'est ce qu'elles vont découvrir, qu'elles ne sont pas encore adulte, et elles vont apprendre à le devenir.

     

    L'écriture, tout en contraste avec le contenu, est belle, et poétique. La plume nous montre la beauté des lieux traversées même si les protagonistes ne la voit pas, ce qui donne une ambiance à la fois plus douce quand on se perd dans les descriptions, et plus terribles quand on réalise tout ce qu'elles ne pourront pas apprécier.

    Et même dans les moments sensibles, dans les moments d'action, dans les moments qui font frissonner, il y a de la poésie dans la façon d'écrire, dans les mots choisis. Tout pour ne pas heurter le lecteur, mais pour au contraire laisser infuser en lui les sentiments. C'est vraiment très bien écrit je trouve.

     

    C'est donc un thriller adapté aux jeunes lecteurs (mais pas trop), par exemple qui commencent ce style de livre, c'est une entrée en matière intéressante. Mais les plus expérimentés y trouveront leur compte aussi, dans le style d'écriture et la poésie.

     

    Un petit bémol, la fin paraît trop légère après les 200 pages haletantes qui la précédent.

     

    Extrait : (choix : parce que ça donne une bonne idée de l'ambiance je trouve.)

    « Quitter une ville à l'aube offre une sacrée gorgée d'amertume: pour la première fois on découvre vraiment ce qu'on abandonne, et c'est la dernière. Mais les trois ombres qui filent dans la poussière n'ont pas de temps à perdre en regrets inutiles. Deux forcent le pas sous le poids de leurs sacs et la troisième les devance, aux aguets. Celle-ci connaît la ville et ses yeux de chat devinent le chemin mieux que personne. La peur mord leurs mollets: pas de meilleur stimulant, sauf l'amour et encore. »

     

    On adore : Les personnages, la poésie, le suspens, l'évolution.

    On regrette : La fin, un peu seulement.

    Jiji


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    Eclipse de vie

    Fabienne Kisvel 

     

     

    Eclipse de vie, de Fabienne Kisvel

     

     

     

    Titre en VO : Eclipse de vie 

    Année de la première publication (France) : 2017 

    Nombre de pages : 300 

    Editeur : Librinova 

    Site de l’éditeur : http://www.librinova.com/ 

    ISBN : 979-10-262-0935-5 (format Kindle) 

    Site de l’auteur : Pas trouvé 

    Ma note : 5/10 

    Publique conseillé : Adultes 

    Quatrième de couverture :

    Mathilde, jeune et belle avocate, heureuse et amoureuse, voit sa vie basculer dans l’horreur…
    Une lutte pour la vie et bientôt pour la mort l’oppose brutalement à ses tortionnaires.
    Immergés dans le corps et l’esprit de la jeune femme, nous vivons son calvaire, pas après pas, dans un huit clos éprouvant.
    Quelqu’un viendra-t-il la rejoindre ? Qui pourra la délivrer ?

     

     

    Mon avis :  

    Tout d'abord, je tiens à remercier Fabienne Kisvel et les éditions Librinova pour l'envoi de ce roman !

     

     

    Je dois avouer que j'ai moyennement apprécié ce roman.

     

    Mathilde est une avocate qui est enlevé et séquestrée alors qu'elle sortait d'une boite de nuit avec ses amis. 

    Elle va vivre un véritable enfer. S'en sortira-elle indemne ?

     

     

    Les personnages sont touchants, certains cruels, barbares.

     

    Mathilde va au début essayer de s'échapper de sa prison. elle va subir tout un tas de sévices (viols, violences verbales....) ce qui la renfermera sur elle-même. Elle va avoir beaucoup de mal à se reconstruire, quoi de plus normal non ?

     

     

    Gregory est le compagnon de cellule de Mathilde. C'est un jeune mannequin anglais. Il va lui aussi subir des atrocités. Mais, il va toujours gardé à l'esprit qu'il ne faut pas perdre espoir et aller de l'avant. Il a été le personnage que j'ai préféré suivre dans son évolution.

     

     

    Elodie et Paul, les amis ave lesquels Mathilde était en boite de nuit au moment de son enlèvement vont tout faire pour l'auder à surmonter ces épreuves.

     

     

    Nous ne connaîtrons que tard dans le récit les noms des ravisseurs et leurs motivations.

     

     

    L'auteur précise dans une préface qu'il s'agît d'une fiction mais dont les personnages sont tirées d'histoires réelles qu'elle a rencontré au cours de ses consultations étant psychologue.

     

     

    Fabienne Kisvel arrive à son écriture à nous montrer toute l'horreur et l'effroi de cette séquestration.

     

     

    Le livre est séparé en plusieurs parties. La plus grande moitié du temps, l'auteur s'attarde sur le reconstruction des personnages.

     

     

    Ce qui m'a le plus dérangée, c'est toute l'horreur de ce récit. Je suis d'une nature très sensible; J'ai eu plus d'une fois à du mal à lire ces lignes.

     

     

    La fin est touchante même si, pour moi, je reste un peu sur ma faim.

     

     

    Encore une foie, je remercie l'auteur pour l'envoi de son roman.

     

     

    Extrait : (choix : la détresse de Mathilde) 

    "J'étouffe! Où suis-je? Impossible d'ouvrir les paupières! Elles sont collées. Il... il y a du scotch sur mes yeux. Je... je suis attachée. J'ai mal. Je n'arrive pas à respirer! Au secours! À l'aide! Je suffoque. Je vais mourir étouffée... Il faut que j'arrive à ma libérer. Peut-être en me contorsionnant? De l'air! C'est horrible. C'est un cauchemar! Je vais me réveiller. Je veux crier! HURLER! Quelque chose recouvre ma bouche! De l'adhésif? Aucun son ne peut sortir de ma bouche. Personne ne peut m'entendre... Je vais mourir!"

     

     

    On adore : Les personnages, l'écriture. 

    On regrette : La dureté de l'univers, en tout cas pour moi.


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    Syndrome de Stockholm

    Philémon Le Bellégard

     

      

    Syndrome de Stockholm, de Philémon Le Bellégard

     

     

     

    Titre en VO : Syndrome de Stockholm 

    Année de la première publication (France) : 2016 

    Nombre de pages : 237 

    Editeur : Librinova 

    Site de l’éditeur : http://www.librinova.com/ 

    ISBN : 979-10-262-0754-2 (format Kindle) 

    Site de l’auteur : Non trouvé 

    Ma note : 5/10 

    Publique conseillé : Adultes à partir de 18 ans 

    Quatrième de couverture :

    De Stockholm à Los Angeles, Stendriëk Börgen, artiste suédois génial et mystérieux, entretient une relation occulte avec Enstenov Khalinek, puissant homme d'affaires aux méthodes discutables. A l'apogée de sa carrière, Börgen dévoile son grand œuvre , un ensemble monumental de plus de 3 000 toiles occupant la gigantesque Gallery of the immortality du Titanium Palace de Los Angeles. Börgen et Khalinek jubilent, mais aussitôt surviennent de nombreuses questions : quels liens unissent vraiment les deux hommes ? Comment une telle entente, aussi inattendue que suspecte, est-elle possible ? Quelle est cette étrange matière dont les œuvres sont faites... ? Anna James, journalise et critique d'art de haute renommée, se retrouve malgré elle au centre d'une histoire qui dépasse le monde de l'art. Elle va en effet découvrir que, derrière la création et le travail de Stendriëk Börgen se cachent de sombres vérités...

     

     

    Mon avis :  

    Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Librinova qui ont accordé leur confiance au blog et de nous l'avoir fait parvenir !

     

     

    Vu que le résumé est très long et que je souhaite vous laisser la surprise, je n'en dirais pas plus à ce sujet.

     

     

    Les personnages sont ambigus.  

    Du début à la fin, il est très difficile de comprendre leurs intentions.

     

     

    Le peintre, Börgen est sombre. C'est un personnage à "deux faces". L'une possède des sentiments humains et "normaux". L'autre, est plus "animale" dépourvue de toute humanité, au sens propre du terme. 

    Il ne vit que pour sa peinture, sa Création, quitte parfois à en perdre la notion du temps et de la réalité. A des moments, il semble "habiter" par un autre être et de devenir un autre homme.

     

     

    Khalinek, son mécène et son ange gardien, est un riche homme d'affaires russe très influent dans tous les domaines (art, politique, médias...).

    Il ne sait pas vraiment où se placer par rapport au peintre, qu'il considère un peu comme son enfant.

    Il est manipulateur, machiavélique et n'hésite pas à se servir de ses relations pour arriver à ses fins. 

    Finalement, c'est l'anti héros par excellence et le personnage central de l'histoire car on le voit davantage que le peintre. Ce dernier étant plus en retrait.

     

     

    Anna James est journaliste et va être très intéressée par les tableaux du peintre. C'est une femme forte qui va, de temps en temps, avoir des instants de faiblesse mais qui sait rebondir.

     

     

    Ce qui m'a le plus dérangée est l'écriture assez crue et violente de l'auteur. Certes, il souhaite décrire de manière réaliste ce qu'il se passe mais, des fois, cela en est même malsain et met mal à l'aise le lecteur.

     

     

    Le livre est découpé en six grandes parties. Les chapitres sont très longs, voir trop peut-être (des fois, plus de 2h !).

     

     

    On ne comprend que tardivement pourquoi le roman s'intitule "Syndrome de Stockholm".

     

     

    Je n'ai pas vraiment compris la fin. 

    En résumé, une lecture mitigée.

     

     

    Merci encore aux éditions Librinova pour leur confiance !

     

     

    Extrait : (choix : aucun

     

     

    On adore : Les personnages, l'univers de l'art. 

    On regrette : Les chapitres longs, l'écriture crue, la fin.


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  • Cyanure

    Camilla Läckberg

     

     

     

    Titre en VO :  Snöstorm och mandeldoft

    Année de la première publication (en France) : 2011

    Nombre de pages : 156

    Editeur : acte sud

    Site de l’éditeur : http://www.actes-sud.fr/

    ISBN : 978-2-330-00134-7 (petit format)

    Site de l’auteur : (sa page Facebook, je n'ai pas trouvé de site) https://www.facebook.com/camillalackberg

    Ma note : 6/10

    Publique conseillé : Pour les lecteurs aimant les histoires recherchées, et recherchant plus de la réflexion que de l'action.

    Quatrième de couverture :

    Quelques jours avant Noël, sa petite amie, Lisette Liljecrona, invite Martin Molin (collègue de Patrick Hedström) à venir passer le week-end avec sa famille sur la petite île de Välo en Suède.
    L’idée ne l’enthousiasme guère et c’est à contrecœur qu’il accepte de l’accompagner. Ses appréhensions se voient confirmées lorsqu’il fait la connaissance des Liljecrona. Avec plus ou moins d’élégance, tous s’acharnent à obtenir les faveurs du patriarche dont la fortune s’élève à plusieurs milliards de couronnes. Cette course à l’héritage tourne court lorsque, le soir même, Ruben, déçu et furieux contre les membres de sa famille, affirme les avoir déshérités.
    Gagné par son emportement, le vieil homme meurt soudainement, vraisemblablement victime d’un malaise cardiaque. Une tempête de neige fait rage dans la région et les hôtes sont dans l’impossibilité de regagner le continent. Martin prend alors la situation en main et constate que Ruben a été empoisonné. Personne n’a pénétré dans la maison, le meurtrier est donc forcément parmi les convives. En les interrogeant, le jeune policier tente avec peine de démêler les vieilles rancœurs familiales des pistes plus sérieuses.
    Seul Matte, l’un des petits-enfants de Ruben, semble sincèrement affecté par sa mort. Comme tous les moyens de communication avec l’extérieur sont coupés, Martin se retrouve livré à lui-même face à sept suspects. Bientôt, un nouveau meurtre est commis. Le cadavre de Matte est retrouvé étendu dans sa chambre, une blessure par balle déchirant sa poitrine… Mêlant heureusement les influences de Conan Doyle et d’Agatha Christie, Camilla Läckberg nous offre dans ce spin-off une variation réjouissante et glaçante sur le roman policier classique.

     

    Mon avis :

     Pas de résumé ici, l'histoire est assez bien décrite dans la quatrième de couverture.

     

    Les personnages sont intéressants d'un point de vue psychologie et réflexion, mais sans plus. Je ne me suis attaché à aucun d'eux.

    Martin, le policier, n'est pas dans son milieu dans cette famille de riche. On le sent. Et il ne se sent pas à l'aise à être seul pour l'enquête, c'est aussi très présent. Il n'est pas non plus très amoureux de Lisette.

    Les autres personnages sont tous de la même famille. Il est plus intéressant ici de décrire l'ambiance et les relations entre les personnages que les personnages eux-mêmes.

    Ils sont tous dans une course à l'héritage, mais elle prend fin brusquement, et tous les griefs accumulés lors de cette courses ressortent. L'ambiance est tendu, c'est une famille désunie. Même si le grand-père mort avait donner de l'argent à chacun de son vivant en attendant des résultats de ses placement, tout le monde s'est plus ou moins raté dans l'utilisation de cet argent, et il leur en fallait toujours plus.

    Bref, on a une ambiance tendu, une famille pleine de secrets et de désamour. Et tout le monde se soupçonne un peu.

    Comme autre personnages, il y a aussi les tenanciers de la maison d'hôte, très aimables. Peu présents aussi.

     

    Premier bémol, le découpage du livre, il n'y a pas de chapitres, ce qui m'a dérangée à la lecture. Et pourtant, contrairement à Debo, je ne suis pas difficile la dessus !

     

    C'est un roman que je n'ai pas particulièrement apprécié. Parce que pas assez de suspens et d'action pour moi. Même si je dois dire que le côté psychologique est plutôt bien développé et intéressant, c'est trop long par moment.

    L'écriture s'attache à montrer la psychologie de chacun, et n'est donc pas des plus attrayante. Bref, je me suis clairement ennuyer, ce n'est pas du tout à mon goût, même si je dois reconnaître une belle recherche dans les personnages, une histoire réfléchie, et une fin très intéressante.

    Voilà. C'est très court, je sais, mais je n'ai pas grand chose de plus à dire, si ce n'est que je ne recommande pas ce livre aux plus jeunes, il faut de la patience pour arriver au bout. 

     

    Extrait : (choix : une phrase que j'ai bien aimée)

     "Sa mère lui disait toujours que les monstres éclatent à la lumière du soleil. "

    On adore : La psychologie et la réflexion, il faut tout de même le reconnaître.

    On regrette : La longueur, le manque d'action, de suspens, une certaine froideur aussi.


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