• Quelqu'un pour qui trembler

     Gilles Legardinier

     

     

    Titre en VO : Quelqu'un pour qui trembler

    Année de la première publication (en France) : 2015

    Nombre de pages : 429

    Editeur : Fleuve éditions

    Site de l’éditeur : https://www.fleuve-editions.fr/

    ISBN : 978-2265-09927-2 (grand format)

    Site de l’auteur : http://gilles-legardinier.com/index.php 

    Ma note : 9/10

    Publique conseillé : Pour qui veux !

    Quatrième de couverture : 

    Comment être un père quand on arrive vingt ans après ? Pour soigner ceux que l'on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu'il apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n'importe quel inconnu. Est-il possible d'être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l'aide de ceux que le destin placera sur sa route. Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies.

     

    Mon avis :

    Le résumé est assez claire pour comprendre l'enjeu du livre. A savoir, la relation que l'on peut avoir avec un enfant quand on arrive trop tard.

    Donc Thomas, médecin en Inde, revins en France pour essayer de savoir qui est sa fille et de jouer un rôle dans sa vie, après vingts ans dans des lieux où le mode de vie est totalement différent . Il va vivre et travailler dans une maison de retraite, en tant que directeur. Et jouer le rôle d'une ombre dans la vie de sa fille pour tenter de l'approcher.

     

    Thomas est un homme vraiment bon. Qui a été aux services des autres. Qui est d'une extrême générosité. Mais qui a aussi des regrets dans sa vie. Un homme très observateur. Et qui a peur des chiens. Il va découvrir ce qu'être père peut être. Et aussi la définition de l'amour (avec un petit a).

    Sa fille, Emma, on la connaît à travers lui pour beaucoup. Mais elle a des points communs avec lui, sa générosité et son envie d'aider le monde.

    Il y a aussi Romain, le petit ami d'Emma, un garçon très amoureux, et assez galant.

    Et enfin, les personnes de la maison de retraite.

    Pauline Choplin, l'infirmière. Toujours de bonne humeur, elle a beaucoup d'humour. Et n'a jamais eu de chance avec les hommes.

    Son fils, le petit Théo, est un petit galopin, avec ses idées farfelues, et le manque de filtre entre ce qu'il dit et ce qu'il pense, propre aux enfants. Il met de la vie dans la maison de retraite, même si les résidents n'ont pas besoin de lui pour retourner en enfance.

    Les résidents, justement. Chacun ont leurs bizarreries, mais qui peuvent s'expliquer, et sont attachants à leur manière.

    Hélène, qui parle toute seule dans sa chambre le soir. Et qui aimerait aller vivre avec ses enfants quand ils auront fini de construire leur maison.

    Jean-Michel, un homme mesuré, classe, avec une canne. Qui mange beaucoup de sucreries .

    Chantal, qui porte une perruque. Et qui, le soir, chante comme une casserole avec une émission télé.

    Françoise, qui croit aux esprits et aux signes  de l'au-delà. Et qui parfois entend des voix le soir.

    Et Francis, un ancien formateur dans l'armée. Qui tire au fusil dans le jardin. Et qui fait des blagues, parfois porter sur la chose...

    Et, après, il y a le voisin, Michael, un grand chanteur, très fidèle, mais surtout à Attila son chien.

     

    Voilà pour les personnages, nombreux. Certains sont drôles, d'autres sont touchants, mais tous sont attachants, avec leur lubies, leurs facéties ou leurs petits secrets.

    C'est un livre avec une histoire drôle par moments, et très touchante à d'autres, et toujours belle. Plein de vérités, de réflexions sur la vie, et surtout sur nos relations aux autres, avec les autres, sur ce que veulent dire l'amour et l'Amour.

    Le style est toujours bon, accrocheur, nous aspire dans l'histoire pour ne pas en ressortir. C'est bien écrit, vraiment.

    Je n'ai à vrai dire pas grand chose à ajouter. Donc pour conclure, je me contenterai de résumé : un livre avec une très belle histoire très bien écrite.

     

    Extrait : (choix : C'est vrai. Tristement vrai.)

    « Les gens demandent rarement pardon poussés par leur conscience, mails parce qu'ils ont intérêt à sauver le coup. Les humains ne renoncent pas souvent à leur fierté. Il faut qu'ils aient un intérêt plus grand à le faire taire qu'à tout lui sacrifier. Seuls les moins stupides comprennent que l'orgueil n'est jamais l'allié du bonheur. Plus celui ou celle qu'ils ont blessé compte pour eux, plus ils sont prêts à étouffer leur amour-propre pour préserver le futur. »

     

    (Et deux autres, qui m'a fait rire!)

    « Un cerveau d’homme ne peut jamais suffire à répondre aux problèmes que les femmes soulèvent. »

    « Pourquoi les hommes ont-ils si peur que leurs filles prennent du bon temps alors qu'ils sont si fiers quand leurs fils s'en payent ? »

     

    On adore : Tout

    On regrette : Rien


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  •  Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers

    Benjamin Alire Saenz

     

    Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers, de Benjamin Alire Saenz

     

     PODCAST : https://youtu.be/xQ-7riOxMaM 

     

    Titre en VO : Aristote and Dante discover the secrets of the universe 

    Année de la première publication (France) : 2015 

    Nombre de pages : 359

    Editeur : Pocket jeunesse

    Site de l’éditeur : https://www.pocketjeunesse.fr/

    ISBN : 978-2-823-81818-5 (format Kindle)

    Site de l’auteur : Pas trouvé 

    Ma note : 9/10 

    Publique conseillé : Tout public

    Quatrième de couverture :

    Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.

     

      

    Mon avis :  

    Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce roman.

     

    Ari - de son prénom Aristote - vit dans une communauté mexicaine. Il est solitaire. Un jour, il va rencontrer Dante à la piscine. Entre eux, va se tisser une forte amitié.

     

     

    Les personnages sont touchants et profonds. Ari, 15 ans est un garçon solitaire, voir effacé. Il est assez bagarreur et ne comprend pas toujours sa famille. Au début, il est insipide, morose. Au fil du temps, il va s'ouvrir petit à petit au monde extérieur.

     

     

    Dante est l'exact opposé d'Ari. Joyeux, plein de vie, il aime se poser des questions sur la Vie qu'il aime plus que tout.

     

     

    Le père d'Ari est un ancien combattant de la guerre du Vietnam. Celle-ci l'ayant beaucoup "abimé", il est très renfermé sur lui-même.

     

     

    Les deux adolescents sont en totale contradiction mais vont tout de même créer une amitié fusionnelle, telle des "frères". L'un ne voit que la noirceur du monde, l'autre sa pureté, en quelque sorte.

     

     

    L'auteur, par son écriture poétique et assez philosophique veut montrer qu'il n'y a pas que de la noirceur ou de la blancheur dans le monde mais un mélange des deux couleurs. C'est ce qui fait la richesse du monde non ?

     

     

    Benjamin Alire Saens insère des petites touches philosophiques au récit qui font, pour moi, sa beauté.

     

     

    Malgré tout, la fin est trop simpliste pour moi.

     

     

    Je vous le conseille pour sa beauté et ce qu'il nous apprend sur la Vie.

     

     

    Extrait : (choix : la douleur ressemble à une tempête... 

    "Un autre secret de l'univers : parfois, la douleur est comme une tempête venue de nulle part. La matinée la plus ensoleillée peut se conclure par un orage. Par des éclairs et du tonnerre."

     

     

    On adore : Les personnages, l'écriture poétique, la philosophie du récit. 

    On regrette : La fin.


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  • Paranoïa

    Tome 1

    Melissa Bellevigne

      

    Paranoïa, de Melissa Bellevigne

    PODCASThttps://youtu.be/uOLGTJHEP48

     

    Titre en VO : Paranoïa 

    Année de la première publication (France) : 2016

    Nombre de pages : 314 

    Editeur : Hachette, collection Black Moon 

    Site de l’éditeur : http://www.lecture-academy.com/ 

    ISBN :978-2-01-39423-3 (grand format)

    Site de l’auteur : http://www.goldenwendy.com/ (blog de l'auteur) 

    Ma note : 6,5/10 

    Publique conseillé : Adolescents à partir du lycée  

    Quatrième de couverture :  

    Lisa Hernest, psychiatre spécialisée dans les cas complexes, est appelée à l'institut Saint-Vincent. Elle va rencontrer sa nouvelle patiente : Judy Desforêt, vingt ans et enceinte de cinq mois, internée pour paranoïa et hallucinations. 

    Dès leur première entrevue, Judy fait preuve d'une lucidité et d'un discernement hors pair. Et plus Lisa apprend à la connaître, plus leurs échanges viennent ébranler ses propres convictions. 

    Entretien après entretien, Judy lui livre en effet une curieuse histoire, mêlant sa quête des racines familiales en Angleterre et la présence d'un certain Alwyn, cet homme qui la suit comme son ombre depuis toujours.

    Progressivement, Lisa l'experte en âmes fragiles, sent ses moyens lui échapper et Judy la déstabiliser. 

    A mesure que les mois passent et que la date de l'accouchement approche, la vérité paraît s'éloigner.

     

    Mon avis :  

    Etant donné que le résumé est assez long, je n'en ferais pas.

      

    Les personnages sont assez complexes à cerner.

     

     

    Lisa, une psychiatre renommée s'occupe de patients dont le cas est difficile. Elle arrive, en général à cerner la personnalité des gens. 

    Lisa va voir ses certitudes être chamboulées à cause de Judy et va se remettre en question notamment sur sa vie - amoureuse, son envie de fonder une famille, au niveau professionnel -.

     

     

    Judy, 20 ans, souffre de paranoïa et d'hallucinations depuis son plus jeune âge. Elle croit qu'elle a un ami imaginaire, Alwyn, qui la suit depuis toujours. Sa famille la pense folle. La jeune femme fait tout pour qu'Alwyn ne vienne pas la déranger et la perturber.

     

     

    Alwyn, "l'ami imaginaire" de Judy est un jeune homme surprotecteur. Il parle un peu de manière vieillotte et semble avoir une "mission" à accomplir.

     

     

    L'écriture de l'auteur est pas mal. Le vocabulaire et la tournure des phrases sont recherchés. 

    Elle développe de manière simple mais complète la psychologie de ses personnages.

     

     

    La capitale londonienne, Londres - non, sans blague, on ne le savait pas ! - est assez présente et la quasi totalité de l'intrigue se passe là-bas. On sent tout l'attachement que l'auteur à pour cette ville. Les thèmes de la maternité, de la famille, des racines familiales sont récurrents tout au long du récit.

     

     

    Il y a une alternance de ponts de vue entre Lisa, pendant les séances avec Judy où elle essaye de comprendre son "histoire", puis des passages avec la jeune femme, où celle-ci nous raconte sa vie sous forme de flash-back avant qu'elle ne soit internée dans la clinique psychiatrique.

     

     

    Malgré tout, j'ai trouvée que les passages avec Judy étaient plus approfondis que ceux avec Lisa. Il y a eu aussi quelques longueurs à certains moments. Judy, dans ses passages narratifs nous relate plus sa vie en "cohabitation" et sa relation avec Alwyn, ce qui est dommage.

     

     

    La fin... Je ne sais pas quoi dire dessus, à part qu'elle est déroutante. 

    Je vous le conseille ? Pour une fois, je ne vous dis pas "oui" ou "non", à vous de voir !

     

     

    Extrait : (choix : l'énigme de Judy ?) 

    "Ne fait pas cette tête, Alwyn, tu es l’énigme de ma vie. (...) Si j'arrive à savoir qui tu es, je saurai aussi qui je suis. "

     

     

    On adore : Les personnages, le côté psychologique, l'alternance de point de vue, le fait que l'on parle de Londres. 

    On regrette : Les longueurs, le fait que Lisa soit moins mise en avant que Judy, peut-être la fin.


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  • Le caveau de famille

    Katarina Mazetti

    Titre en VO : Familjegraven

    Année de la première publication (en France) : 2011

    Nombre de pages : 238

    Editeur : Editions Gaïa

    Site de l’éditeur : http://www.gaia-editions.com/#&panel1-1

    ISBN : 978-2-84720-192-5 (grand format)

    Site de l’auteur : http://www.katarinamazetti.com/enfrancais001.html

    Ma note : 6/10

    Publique conseillé : je ne sais pas vraiment. Féminin.

    Quatrième de couverture :

    Elle c’est Désirée, la bibliothécaire, et lui c’est Benny le paysan. Elle dévore avec autant d’ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c’est terminé pour toujours. Et si ça marche…

     

    Mon avis :

    Autant, j’ai beaucoup apprécié le premier tome, autant le deuxième… Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit au niveau du premier, mais quand même…

     

    L’histoire est assez bien expliquée dans le résumé, je trouve. Si ça marche, ils vont devoir construire leur vie ensemble… Ce qui arrive.

     

    Désirée change beaucoup au cours de ce tome, ce qui est normal, puisqu’elle devient maman, et vient vivre à la ferme. Elle apprend à s’occuper d’enfants, elle apprend ce qu’est la vie à la ferme, et elle apprend à s’occuper de Benny. Elle se donne à 200 %, même si elle voudrait plus, de l’aide de Benny et du temps pour elle.

    Benny, lui, change beaucoup, mais surtout envers Désirée, sur qui il apprend à compter, peut-être un peu trop. Mais il l’aime toujours autant, même si elle ne le voit pas toujours…

     

    Ce tome-ci décrit donc la vie de famille au fil des ans. Les sacrifices, les joies, les peines. Et de manière très réaliste, avec un ton humoristique.

     

    Mais il a manqué à mon goût un quelque chose, qui se trouvait dans le premier tome, pour vraiment me faire rire et m’embarquer dans l’histoire. Je l’ai lu très vite, mais je reste sur ma faim. Je pense que je me suis aussi sentie moins concernée.

     

    Par contre, le fait que ce soit toujours en alternance de point de vue entre les deux personnages est encore très sympa. On a les deux points de vue, très divergents… Ce manque de compréhension…

     

    Extrait : (choix : Proposition très originale… Il lui demande ça alors qu’elle vient d’accoucher et qu’il n’a pas pu y assister…)

    « — Tu veux qu’on se marie, Désirée ?

    Elle a reniflé d’exaspération.

    — Ce n’est pas ce que je voulais dire. De nos jours, personne…

    — Je sais. Je te propose seulement de partager mes dettes pour le meilleur et pour le pire ! »

     

    On adore : L’alternance de point de vue, le côté humoristique.

    On regrette  : Ce petit truc en plus, qui fait que l’on est embarqué dans l’histoire.

     

    Chronique du tome 1 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/le-mec-de-la-tombe-d-a-cote-de-katarina-mazetti-a118045298


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  • Le mec de la tombe d’à côté

    Katarina Mazetti

    Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti

    Titre en VO : Grabben I graven bredvid (c’est suédois)

    Année de la première publication (en France) : 2006

    Nombre de pages : 221

    Editeur : France Loisir, collection Piment

    Site de l’éditeur : http://www.franceloisirs.com/

    ISBN : 978-2-298-04159-0 (format poche)

    Site de l’auteur : http://www.katarinamazetti.com/enfrancais001.html

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : Plutôt féminin

    Quatrième de couverture :

    Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

     

    Mon avis :

    Un roman d’amour qui verse dans la comédie… J’ai beaucoup apprécié !

    C’est l’histoire de Désirée, bibliothécaire, citadine, femme simple avec une vie coincée dans les livres, et qui va parfois voir son mari… au cimetière. Assise sur le banc, avec son carnet de poésie, la tombe d’à côté et le mec qui s’en occupe l’horripile. Trop tape-à-l’oeil…

    C’est aussi l’histoire de ce mec, Benny. Agriculteur qui court dans tous les sens, il vient parfois s’occuper de la tombe de ses parents, en y plantant des fleurs. Il trouve la tombe d’à côté si terne… Et cette fille, la fille beige…

    Un jour, assis sur le banc, un évènement des plus basique va faire naître un sourire sur leurs lèvres, et leur regard se croise… Le coup de foudre !

    Mais la vie n’est pas si simple. Une citadine, un paysan. Une accro des livres, un mec qui estime que lorsqu’on a lu un livre, on les a tous lu. Une vie bien rangée, une vie débordée. C’est le choc culturel. (Je vous aurai bien mis un extrait sur le choc culturel, mais j’en aie préféré un autre, tout aussi drôle.) Comment allier les deux ? Elle qui ne quitterait sa ville et sa bibliothèque pour rien au monde, lui qui ne veut en aucun cas quitter la ferme familiale.

     

    Désirée est si pragmatique… La fille en beige, elle se fond dans la masse, comme si se faire remarquer lui faisait peur. Timide. Mais elle a quand même du caractère.

    Benny ne fait que courir, et n’a pas le temps de réfléchir à quoi que se soit, ni de suivre le conseil de sa mère de sortir pour rencontrer quelqu’un. Pourtant, c’est un tombeur… Il rêverait d’une femme avec lui, qui pourrait l’aider à la ferme… Alors Désirée, tout l’inverse, ce n’est pas du tout ce qu’il lui faut !

    Tout cela donne un couple explosif ! Il leur arrive de se disputer tellement souvent…

     

    L’histoire n’est pas des plus originales, mais c’est tellement bien raconté… Et la fin ! J’ai adoré la fin !

    Chose originale, l’histoire est racontée par Désirée ET par Benny, c’est un chapitre sur deux. J’ai adoré cet échange de point de vue, qui nous laisse voir les peurs et espérances de chacun concernant l’autre.

    Le style est assez drôle.

     

    C’était la deuxième fois que je lisais ce livre, et j’ai adoré, toujours autant. Je l’ai lu en une après-midi.

     

    J’ai appris qu’il y en a un deuxième, alors je vais le lire rapidement pour en faire la chronique aussi.

     

    Je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie le placer, car, si je choisirai romance, il est aussi classé comme contemporain, et dans la mesure où il y a un deuxième tome qui ne sera, je pense, pas romance (ou très peu), je vais mettre les deux dans contemporain.

     

    Extrait : (choix : Parce que ce passage m’a fait rire.)

    « Amour » est le besoin de variation génétique de notre espèce, sinon il suffirait qu’il y ait des femelles qui se multiplient par parthénogenèse.

    Bien sûr que je suis au courant des forces incroyables qui s’agitent entre les hommes et les femmes. L’ovule baigne là dans notre ventre, et tout ce qu’il veut, c’est être fécondé par un spermatozoïde convenable. Dès qu’il y en a un qui approche, la machinerie hoquète et se met en branle.

    Mais je n’étais pas préparé à ce que l’enveloppe du spermatozoïde ait un tel sourire ! L’ovule se mit à frétiller en moi, à bondir, à clapoter, à faire des sauts périlleux et à envoyer des signaux : « Par ici ! Par ici ! »

     

    On adore : Le style, la fin, le fait que les deux protagonistes prennent la parole.

    On regrette : Je ne sais pas.


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