• Tous en chœur

    Gill Hornby

    Tous en choeur, de Gil Hornby

     

    Titre en VO : All together now

    Année de la première publication (en France) : 2017

    Nombre de pages : 382

    Editeur : JC Lattès

    Site de l’éditeur : https://www.editions-jclattes.fr/tous-en-choeur-9782709656283

    ISBN : 978-2-7096-5628-3 (format papier)

    Site de l’auteur : https://fr-fr.facebook.com/GillHornbyAuthor/ (sa page facebook)

    Ma note : 6.5/10

    Publique conseillé : plutôt adulte

    Quatrième de couverture : 

    Dans la petite ville anglaise de Bridgford, les magasins de la grand-rue ferment un à un, le café se vide, un seul supermarché subsiste et la chorale se dépeuple. La ville perd son âme.

    Pour lutter contre la morosité, quelques quinquas en manque d'affection décident que la chorale participera aux championnats du comté. Sous la coupe d'Annie, pilier de la communauté, ils cherchent à recruter de nouveaux talents : Tracey, qui dissimule son passé et tente d'élever son fils, Bennett, transfuge des chœurs de l'église, récemment divorcé, et Jazzy, une jeune femme qui croit que sa voix lui permettra d'échapper à la tristesse de Bridgford. Réussiront-ils à se sauver et à sauver leur ville ?

     

    Mon avis :

    C'est une lecture assez mitigée.

    L'histoire est assez simple, une petite chorale d'un petit village de campagne, qui perd son souffle. Et cette petite chorale décide donc de participer à un concours. Mais il faut de nouveaux membres, de la motivation, un nouveau souffle. Alors les membres vont aller dénicher de nouveaux choristes.

    Concernant les personnages maintenant, on en suit plusieurs, avec chacun leurs histoires, des personnes qui se rencontrent, tout simplement, qui apprennent à se connaitre.

    Il y a Annie, une femme qui se donne corps et âme à sa communauté. Une femme qui souhaite voir Brigeford revivre, et ne pas être seulement un village dortoir. Une femme qui se sent seule parce que ses filles viennent de quitter la maison, qui ne se sent plus désirée par son mari. Alors pour elle, la chorale, c'est son moyen de servir encore à quelque chose. Tout comme sa manie de s'investir pour la vie des autres, parfois sans que les autres ne lui aient rien demandé.

    Il y a Tracey, mère dont le fils arrive à la fin de l'adolescence, femme dont la vie est loin d'être palpitante, qui n'aime pas son métier et qui cache de lourds secrets. Qui se cache, aussi, quitte à ne pas être elle même, pour que son fils ne découvre pas ses secrets.

    Il y a aussi Bennett, en plein divorce, qui vient d'être licencié. C'est un homme un peu excentrique, assez hermétique à l'humour et à la subtilité. Il comprend assez mal le monde dans lequel il vit, car il n'avait que son travail depuis des années, et il n'a pas vu le monde autour de lui évoluer. Cela donne des situations assez bizarres parfois, assez drôles. 

    Voilà globalement pour l'histoire et les personnages. Assez simples dans l'ensemble. Pas formidable d'originalité, mais pas inintéressant non plus. Les personnages ont leur caractère, leur histoires, leur façon d'être. Certains m'ont été plus empathique que d'autres. Mais je n'ai pas été particulièrement touchée.

     

    Le style d'écriture est simple. Mais il y a parfois quelques longueurs et l'histoire est longue à démarrer.

    C'est un livre sympa, mais sans plus. Un peu long. Des personnages avec leurs histoires, mais qui ne m'ont pas particulièrement plus. Un style simple à lire mais pas exceptionnel.

    En bref, j'ai un avis mitigé. J'ai apprécié ma lecture, mais sans plus.

     

    Extrait : (choix :Parce que c'est vrai)

    " Lorsqu'une chose était assez belle, assez juste, et aussi longtemps qu'elle avait encore un sens pour quelqu'un, quelque part, elle perdurait."

     

    On adore : On adore pas, mais on apprécie quand-même les personnages, leurs rencontres et l'évolution de leurs relations à tous. Et la scène finale.

    On regrette : Les longueurs, et le début qui ne démarre pas assez vite.

    Jiji


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  • Les Caïmans

    Bernard Baret

     

    Les Caïmans, de Bernard Baret

     PODCAST : https://www.youtube.com/watch?v=7dPj31SxVpE

     

     

    Titre en VO : Les Caïmans

    Année de la première publication (France) : 2019

    Nombre de pages : 375

    Editeur : Librinova

    Site de l’éditeur : https://www.librinova.com/

    ISBN : 979-10-262-2362-7 (format kindle)

    Site de l’auteur : Pas trouvé

    Ma note : 5/10

    Public conseillé : Adultes

    Quatrième de couverture :

    Jeune ingénieur dans une grande entreprise française, Romain est confronté au comportement de ses collègues et à la valse particulière des relations qu’ils entretiennent.
    Lorsqu’un fait de corruption vient semer le trouble au sein de la direction, il se retrouve bien malgré lui mêlé à ces histoires. L’ambitieux Alain et le fier Arthur conspirent contre Antoine l’aristocrate alors que Romain lutte pour faire la lumière sur cette mystérieuse affaire. Soudainement propulsé au sommet de la compagnie et convaincu de l’innocence d’Antoine, il va tout faire pour que la vérité éclate. En qui avoir confiance ? Et si l’ennemi se trouvait là où il ne l’attend pas ?
    Inspiré par son expérience au sein de grandes entreprises, Bernard Baret nous livre un récit happant sur l’impitoyable monde du travail, où la rationalité est battue en brèche par la poursuite effrénée des intérêts particuliers.
     

     

    Mon avis :

    Je remercie tout d’abord Librinova pour leur confiance !

     

     

    Je suis quand même déçue.

    Les personnages sont assez froids.

    Romain est un jeune ingénieur d’une grande entreprise. Il est attiré par les énergies renouvelables. Il aime son travail, déteste l’injustice.

     

     

    Baïsso est un jeune malien qui fait le ménage dans les locaux de l’entreprise de Romain. C’est un homme extrêmement perspicace, il semble lire dans les yeux de ses interlocuteurs. C’est « l’homme sage » du récit.

     

     

    Marina, la collègue de Romain est ambitieuse. Elle est jolie et va permettre au héros de s’accorder plus de temps pour sa vie personnelle.

     

     

    Arthur est le « bras droit » du Président. Imbu de lui-même, il est détestable.

     

     

    Alain, le Président de l’entreprise est horrible. Il n’hésite pas à mal traiter ses collaborateurs et à tout faire pour les intérêts de son entreprise, quitte à rendre la vie dure à tous.

     

     

    L’écriture de l’auteur est incisive et crue pour montrer les travers de la vue d’entreprise.

    Les chapitres sont longs et lents, il n’y a pas vraiment d’action. Nous suivons les introspections et les questionnements du protagoniste principal.

     

     

    Les thèmes abordés intéressants, ce n’est pas du tout ce que l’on voit dans les romans.

     

     

    Il y a des bémols : les chapitres longs et lents et également la fin qui est plate et pour moi, elle était attendue.

     

     

    Je remercie encore une fois Librinova et l’auteur pour leur confiance !

     

     

    Extrait : (choix : je n’en ai pas mis cette fois car je n’en trouve pas qui me plaise)

     

     

    On adore : Les personnages, l’écriture incisive, les thèmes abordés.

    On regrette : Les chapitres longs et lents, la fin.

     

     

                                                                                                      Debo


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  • L’enfant du lac

    Kate Morton

     

    L'enfant du lac, de Kate Morton

     

    Titre en VO : The Lake House

    Année de la première publication (France) : 2016

    Nombre de pages : 632

    Editeur : Presse de la cité

    Site de l’éditeur : https://www.lisez.com/presses-de-la-cite/6

    ISBN : 978-2-258-13642-7 (format kindle)

    Site de l’auteur : https://www.katemorton.com/francais/

    Ma note : 6/10

    Public conseillé : Adultes

    Quatrième de couverture :

    1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon. 
    Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête, au grand dam de l'une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.

     

     

    Mon avis :

    Après Le jardin des secrets, j’avais très envie de découvrir un autre titre de Kate Morton.

    Je suis déçue !

     

     

    Les personnages ne sont pas top. Sadie est une jeune policière qui, à la demande de son coéquipier part quelques semaines en Cornouailles chez son grand-père pour se « mettre au vert ». Elle va découvrir une maison abandonnée et va mener l’enquête pour savoir ce qui arrivé à ce petit garçon, Theo.

     

     

    Bertie, le grand-père de Sadie est un homme jovial qui a quand même du mal à se remettre de la mort de sa femme, Ruth. Il est toujours de bons conseils pour sa petite-fille.

     

     

    Alice Edevane, une des sœurs de Theo est une romancière à succès. Elle est exigeante et n’accorde que très peu sa confiance. Rongée par la disparition inexpliquée de son petit frère, elle ne veut plus en entendre parler.

     

     

    Peter, le secrétaire particulier d’Alice a une grande affection pour elle et fait tout pour lui rendre la vie agréable.

     

     

    Les personnages secondaires comme les parents d’Alice ou ses deux autres sœurs sont moins présents surtout la plus jeune.

     

     

    L’écriture de l’auteur est agréable, on arrive bien à s’immerger dans les paysages de la région de Cornouailles avec ses forêts verdoyantes et ses falaises vertigineuses.

     

     

    Les chapitres ont plusieurs temporalités : de nos jours en 2003 avec Sadie, en juin 1933, le jour de la disparition de l’enfant et 1911 période à laquelle les parents d’Alice se sont rencontrés.

     

     

    La fin est belle, l’auteur m’a surprise avec son dénouement.

     

     

    Il y a des bémols : les chapitres longs et le fait que pendant très longtemps il ne se passe pas grand-chose.

     

     

    En résumé, une lecture moins bonne que le premier livre lu.

     

     

    Extrait : (choix : au hasard)

    « Et jusqu'à son dernier soupir, Alice ne put jamais dire si ce fut la cuisine qui, à ce moment précis, fut traversée par un courant d'air froid, un coup de vent venu du parc, ou si son propre thermostat interne lui fit défaut, face aux rafales de la vraie vie - le passé la heurtant de plein fouet comme une vague qui se serait retirée depuis si longtemps, et que la marée relâchait enfin. »

     

     

    On adore : L’écriture, les descriptions des paysages, les différentes temporalités des chapitres, la fin.

    On regrette : Les personnages, les chapitres longs, le fait qu’il ne se passe pas grand-chose.

     

     

                                                                                                     Debo


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  • La tresse

    Laetitia Colombani

     

     

    Titre en VO : La tresse

    Année de la première publication (en France) : 2017

    Nombre de pages : 240

    Editeur : le livre de poche

    Site de l’éditeur : https://www.livredepoche.com/livre/la-tresse-9782253906568

    ISBN : 978-2-253-90656-8 (format poche)

    Site de l’auteur : non trouvé.

    Ma note : 8,5/10

    Publique conseillé : Pour qui voudra. Je pense que ça se lit bien. Mais il ne faut pas le choisir un jour où on a envie d'un truc fleur bleue et gnangnan, ça ne correspondrait pas vraiment.

    Quatrième de couverture :

    Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
    Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
    Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
    Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
    Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

     

    Mon avis :

    Ce roman, quand je l'ai soulevé pour regarder la quatrième de couv', je n'en attendait pas grand chose. La couverture m'a attirée de loin par sa couleur, mais je ne l'ai pas trouvé transcendante au départ. Mais j'avais le livre dans les mains, alors je l'ai retourné pour lire le résumé. Le résumé m'a intriguée. Qu'est-ce qui liait ces trois femmes si différentes d'un premier abord ? Alors qu'à priori, elles n'avaient pourtant rien en commun. Ça m'a suffisamment posé question pour que je prenne le livre. Je n m'attendais pas à une perle, pas à une pépite, mais j'étais curieuse, et ça m'a suffit. Je l'ai entamé un soir où je n'arrivais pas à dormir. Et vous savez quoi ? Je n'ai dormi que plusieurs heures plus tard, quand je l'ai eu finit !

     

    Ce livre n'est pas très long, se lit bien, il m'a entraînée dans le sillage de ces femmes. Ces femmes qui chacune se battent pour quelque chose. Et le lien qui les unit, que j'ai deviné un peu avant la fin (bien que je pense qu'en prenant un peu de recul, j'aurais pu le deviner vers la moitié/les deux tiers du livre), est surprenant.

     

    Bref, pour l'histoire de chacune de ces femmes, le résumé est assez clair, donc je vais surtout vous donner mon ressenti sur les personnages.

     

    Smita, l'indienne qui rêve de voir sa fille aller à l'école. Mais quand on est intouchable en Inde, les rêves sont interdit, et elle l'apprendra vite. Alors il lui faut prendre une décision. Cette femme est forte. Elle n'a pas eu la possibilité de se battre pour elle même, mais elle le fait pour sa fille. Et malgré sa condition, malgré le fait que sa voix doive rester discrète (question de survie), elle est là. Murmure prêt à pousser des montagnes. J'admire le courage dont elle fait preuve. Courage pour vivre supporter sa vie, et courage pour changer celle de sa fille. C'est un femme déterminée. Définitivement, le sentiment qu'elle a provoquer en moi, c'est bien l'admiration.

    Sa petite fille Lalita a hérité du courage de sa mère. Elle aussi a su trouver mon admiration. Une enfant, qui peut-être ne se rend pas bien compte de la portée de ses actes, mais qui agit comme il lui semble juste.

    L'histoire de ces deux personnages nous ouvre les yeux sur les conditions de vie en Inde. Je pense que beaucoup on entendu parler des intouchables. Mais est-ce que autant savent à quel point ce système est toujours d'actualité ? Personnellement, j'ai découvert des choses que j'ignorais. J'en avais entendu parlé il y a un moment, mais je n'avais pas poussé ma curiosité (honte à moi). J'ai découvert l'étendu de ce que ça représente, et ce même encore aujourd'hui, à travers ce livre.

     

    Giulia, une jeune fille à laquelle je me suis identifiée. Je suppose qu'elle a dans mes âges, et elle sait ce qu'elle veut faire de sa vie, quel métier elle vise, et elle a la tête sur les épaules, sachant prendre les décisions qui s'imposent, même quand ça ne convient pas à son avenir et contrevient à son indépendance, quand il s'agit de sauver les gens qu'elle aime de la faillite.

    Je ne pense pas que je serais capable de tant d'abnégation, mais je reconnaît sa passion pour un métier qu'elle aime (bien que ce soit pour un métier totalement différent de celui que j'étudie), et en cela, elle m'a touchée. J'ai aimé le personnage aussi pour ses liens avec sa famille et les gens qu'elle aime. Le genre de personne que j'apprécierai dans la vraie vie. Elle aussi est courageuse, et elle se bat pour l'entreprise familiale.

     

    Sarah, l'avocate qui se voit presque arrivée au sommet, avant que la maladie ne la rattrape pour la faire tomber. Une femme ambitieuse. C'est aussi une bonne mère, bien que trop débordée pour être suffisamment présente auprès de ses enfants. Elle compartimente sa vie, entre le professionnel et le privé, avec à mon avis, un déséquilibre certain entre les deux, mais c'est le prix du succès dans son métier. Au début, pas celle dont je me suis sentie le plus proche. Sa maladie la déstabilise, mais elle tient à n'en rien laissé paraître. Sa façon de rester dans le déni au début, réaction normale suite à une telle annonce. Puis certains événements la pousseront à admettre la réalité de ce qu'elle vit. Pour elle, j'ai eu de l'empathie. Elle aussi est courageuse, et se bat contre la maladie.

     

    Voilà pour mon avis sur les personnages. Ces trois femmes ont comme point commun leur courage et leur combat (même s'il est différent, il est important dans leur vie, marqueront des tournants). Mais ce qui les lie est encore autre chose.

     

    J'ai beaucoup aimé ce livre. Je n'en attendais pas autant, et ces trois histoires m'ont réellement touchée, et le lien qui les unit aussi. Une lecture qui a dépassée mes attentes, et de loin.

     

    J'ai aimé la façon d'écrire, d'alterner les personnages, le style appréciable à lire. Ça coule tout seul, je l'ai lu en une traite. Je n'ai même pas vu l'heure passée... En bref, je le conseille.

     

    En profondeur, c'est aussi un livre sur la femme. Sur sa place dans la société. Mais aussi (et surtout) sur ce qui fait qu'on est femme, sur la féminité, et sur des choses que toutes les femmes ont en commun. Et j'ai beaucoup apprécié ce point.

    Alors, d'après vous, qu'est-ce qui fait la féminité ?

     

    Extrait : (choix : j'en ai choisit trois, un pour chaque femme de ce livre.)

    « Elle sait qu'ici, dans son pays, les victimes de viol sont considérées comme les coupables. Il n'y a pas de respect pour les femmes, encore moins si elles sont Intouchables. Ces êtres qu'on ne doit pas toucher, pas même regarder, on les viole pourtant sans vergogne. On punit l'homme qui a des dettes en violant sa femme. On punit celui qui fraye avec une femme mariée en violant ses sœurs. Le viol est une arme puissante, une arme de destruction massive. Certains parlent d'épidémie.[...]
    Smita a déjà entendu ce chiffre, qui l'a fait frissonner : deux millions de femmes, assassinées dans le pays, chaque année. Deux millions, victimes de la barbarie des hommes, tuées dans l'indifférence générale. Le monde entier s'en fiche. Le monde les a abandonnées. »

    « Sarah se souvient de cette femme, dans l'ancien cabinet où elle exerçait, qui venait d'être promue associée et qui, à l'annonce de sa grossesse, s'était vue destituée, renvoyée au statut de collaboratrice. C'était une violence sourde, invisible, une violence ordinaire que personne ne dénonçait. »

    « Elle prend la main de Kamal. Il lui semble à cet instant qu'ils ne sont plus deux êtres indépendants aux trajectoires hasardeuses, errant dans les méandres de l'existence, mais un homme et une femme qui s'amarrent l'un à l'autre. Qu'importe ce que dira la mamma, pense Giulia, sa famille et les gens du quartier. Elle se sent femme aujourd'hui, auprès de cet homme qui l'a révélée. »

     

    On adore : Les trois histoires, toutes touchantes, ces trois femmes courageuses, le lien qui les unit, la féminité qui habite ce livre.

    On regrette : Euh... J'ai pas trouvé....

    Jiji


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  •  La liste de mes envies

    Grégoire Delacourt

    La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt

    Titre en VO : La liste de mes envies

    Année de la première publication (en France) : 2012

    Nombre de pages : 180

    Editeur : Le livre de poche

    Site de l’éditeur : https://www.livredepoche.com/livre/la-liste-de-mes-envies-9782253168539

    ISBN : 978-2-253-16853-9 (format poche)

    Site de l’auteur : http://www.gregoire-delacourt.com/

    Ma note : 7/10

    Publique conseillé : Plutôt adulte.

    Quatrième de couverture :

    Les femmes pressentent toujours ces choses-là.

    Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir tout e qu'elle veut, elle se pose la question : n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?

     

    Mon avis :

    Voilà un livre qui m'a toucher. Le plus sincèrement possible.

     

    L'histoire est assez simple. Joceyne, une femme, qui a sa vie, qui la vit, avec ses bons et ses mauvais cotés, avec les désirs qu'elle n'a jamais réalisés, avec ce qui lui est arrivé sans qu'elle ne le désir, simplement. Mère de deux enfants qui sont grands et partis de la maison, femme d'un mari qui travaille dans une usine de glace, mercière, auteur d'un blog sur la dentelle/couture/art de fils et d'aiguilles. Rien d’extraordinaire en somme.

    Et un jour, elle a le moyen de changer sa vie. Mais elle hésite, ne sait pas quoi en faire. Après tout, si simple soit sa vie, elle l'aime comme elle est. Et si elle change les choses, qu'est-ce qui lui dit que ça sera mieux ?

     

    Le style de l'auteur est simple, ça se lit très vite. Ce n'est pas un de ces livres dans lesquels j'oublie absolument tout ce qui m'entoure lorsque je m'y plonge, mais tout de même agréable à lire.

     

    Une histoire sans prétentions. Mais un traité sur le bonheur. C'est un livre qui m'a fait réfléchir. Et ça, c'est une force importante. Je ne suis pas prête d'oublier ce livre, et surtout ce qui se trouve entre ses lignes.

     

    La fin ne m'a pas transportée toutefois.

     

    Extrait : (choix : Un extrait, et une citation, tout les deux sur le bonheur. Parce que l'extrait me plaît, et que la citation exprime une définition du bonheur, et je ne l'ai jamais vu aussi bien définit.)

    « Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire.
    Le bonheur.
    Mon bonheur en tout cas. Le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien.
    Immense. Flamboyant. Unique. »

    « Le bonheur c'est de continuer à désirer ce que l'on possède. »

     

    On adore : La simplicité, et surtout la réflexion.

    On regrette : Peut-être un peu la fin, mais en même temps, je le comprends.

    Jiji


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