• Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti

    Le mec de la tombe d’à côté

    Katarina Mazetti

    Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina Mazetti

    Titre en VO : Grabben I graven bredvid (c’est suédois)

    Année de la première publication (en France) : 2006

    Nombre de pages : 221

    Editeur : France Loisir, collection Piment

    Site de l’éditeur : http://www.franceloisirs.com/

    ISBN : 978-2-298-04159-0 (format poche)

    Site de l’auteur : http://www.katarinamazetti.com/enfrancais001.html

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : Plutôt féminin

    Quatrième de couverture :

    Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.

     

    Mon avis :

    Un roman d’amour qui verse dans la comédie… J’ai beaucoup apprécié !

    C’est l’histoire de Désirée, bibliothécaire, citadine, femme simple avec une vie coincée dans les livres, et qui va parfois voir son mari… au cimetière. Assise sur le banc, avec son carnet de poésie, la tombe d’à côté et le mec qui s’en occupe l’horripile. Trop tape-à-l’oeil…

    C’est aussi l’histoire de ce mec, Benny. Agriculteur qui court dans tous les sens, il vient parfois s’occuper de la tombe de ses parents, en y plantant des fleurs. Il trouve la tombe d’à côté si terne… Et cette fille, la fille beige…

    Un jour, assis sur le banc, un évènement des plus basique va faire naître un sourire sur leurs lèvres, et leur regard se croise… Le coup de foudre !

    Mais la vie n’est pas si simple. Une citadine, un paysan. Une accro des livres, un mec qui estime que lorsqu’on a lu un livre, on les a tous lu. Une vie bien rangée, une vie débordée. C’est le choc culturel. (Je vous aurai bien mis un extrait sur le choc culturel, mais j’en aie préféré un autre, tout aussi drôle.) Comment allier les deux ? Elle qui ne quitterait sa ville et sa bibliothèque pour rien au monde, lui qui ne veut en aucun cas quitter la ferme familiale.

     

    Désirée est si pragmatique… La fille en beige, elle se fond dans la masse, comme si se faire remarquer lui faisait peur. Timide. Mais elle a quand même du caractère.

    Benny ne fait que courir, et n’a pas le temps de réfléchir à quoi que se soit, ni de suivre le conseil de sa mère de sortir pour rencontrer quelqu’un. Pourtant, c’est un tombeur… Il rêverait d’une femme avec lui, qui pourrait l’aider à la ferme… Alors Désirée, tout l’inverse, ce n’est pas du tout ce qu’il lui faut !

    Tout cela donne un couple explosif ! Il leur arrive de se disputer tellement souvent…

     

    L’histoire n’est pas des plus originales, mais c’est tellement bien raconté… Et la fin ! J’ai adoré la fin !

    Chose originale, l’histoire est racontée par Désirée ET par Benny, c’est un chapitre sur deux. J’ai adoré cet échange de point de vue, qui nous laisse voir les peurs et espérances de chacun concernant l’autre.

    Le style est assez drôle.

     

    C’était la deuxième fois que je lisais ce livre, et j’ai adoré, toujours autant. Je l’ai lu en une après-midi.

     

    J’ai appris qu’il y en a un deuxième, alors je vais le lire rapidement pour en faire la chronique aussi.

     

    Je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie le placer, car, si je choisirai romance, il est aussi classé comme contemporain, et dans la mesure où il y a un deuxième tome qui ne sera, je pense, pas romance (ou très peu), je vais mettre les deux dans contemporain.

     

    Extrait : (choix : Parce que ce passage m’a fait rire.)

    « Amour » est le besoin de variation génétique de notre espèce, sinon il suffirait qu’il y ait des femelles qui se multiplient par parthénogenèse.

    Bien sûr que je suis au courant des forces incroyables qui s’agitent entre les hommes et les femmes. L’ovule baigne là dans notre ventre, et tout ce qu’il veut, c’est être fécondé par un spermatozoïde convenable. Dès qu’il y en a un qui approche, la machinerie hoquète et se met en branle.

    Mais je n’étais pas préparé à ce que l’enveloppe du spermatozoïde ait un tel sourire ! L’ovule se mit à frétiller en moi, à bondir, à clapoter, à faire des sauts périlleux et à envoyer des signaux : « Par ici ! Par ici ! »

     

    On adore : Le style, la fin, le fait que les deux protagonistes prennent la parole.

    On regrette : Je ne sais pas.


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