Il nous restera ça

Virginie Grimaldi

PODCAST : https://youtu.be/uu4xUHroO60

Titre en VO : Il nous restera ça

Année de la première publication (France) : 2022

Nombre de pages : 396

Editeur : Editions Fayard

Site de l’éditeur : https://www.fayard.fr/

ISBN : 9782-2-137-1708-1

Site de l’auteur : https://virginiegrimaldi.com/

Ma note : 10/10

Public conseillé : Tout le monde

Quatrième de couverture :

À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C’est l’histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.

Mon avis :

Comme d’habitude, j’ai adoré ma lecture !

Nous suivons trois personnages, Iris, Jeanne et Théo, aux parcours de vies bien différents. Mais leurs chemins vont se croiser et s’entremêler.

Les personnages sont attachants. Jeanne, 74 ans, vit seule dans son appartement depuis la mort de son mari, Pierre, survenu il y a à peine un an. Elle a du mal à s’en remettre.

Iris, 33 ans, a toute sa vie dans une valise. Elle essaye de fuir son passé et enchaîne les petits boulots. Mais, ne dit-on pas que le passé nous rattrape toujours ?

Théo, 19 ans, est un apprenti pâtissier dans une boulangerie. Il a une vie de famille compliquée et n’a pas vraiment d’attache, à part sa mère.

Le trio a des voix bien différentes, ce qui permet de les différencier.

L’intrigue est simple et aborde des thèmes importants comme le fait de ne pouvoir avoir des enfants. Les chapitres courts alternent les ponts de vue entre nos trois protagonistes principaux. J’ai aimé les suivre tour à tour.

L’écriture de Virginie Grimaldi est, encore une fois, pleine de sensibilité.

La fin clôt à merveille le récit.

En résumé, une fois n’est pas coutume, cela a été un sans-faute pour moi.

Extrait :

« Ma mère a toujours préféré les gens avec des failles plutôt que lisses. Elle répétait souvent que deux surfaces lisses glissent l'une contre l'autre, alors que deux surfaces cabossées s'accrochent et deviennent plus solides ensemble. »

Les points forts : Les personnages, l’intrigue, les thèmes abordés, l’écriture, la fin.

Les points faibles : Il n’y en a aucun.

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