• La révolution des fourmis, de Bernard Werber

    La révolution des fourmis

    Bernard Werber

     

    La révolution des fourmis, de Bernard Werber 

    Titre en VO : Le révolution des fourmis

    Année de la première publication (en France) : 1996

    Nombre de pages : 670

    Editeur : le livre de poche

    Site de l’éditeur : http://www.livredepoche.com/ 

    ISBN : 978-2-253-14445-8 (format poche)

    Site de l’auteur : http://www.bernardwerber.com/ 

    Ma note : 8,5/10

    Publique conseillé : Plutôt jeunes adultes et plus (même raisons que précédemment)

    Quatrième de couverture :

    Que peuvent nous envier les fourmis ? L’humour, l’art et l’amour. Que peuvent leur envier les hommes ? L’harmonie avec la nature, l’absence de peur, la communication absolue.

    Après des millénaires d’ignorance, les deux civilisations les plus évolués de la planète vont-elles enfin se rencontrer et se comprendre ?

    Sans se connaître, Julie Pinson, une étudiante rebelle, et 103°, une fourmi exploratrice, vont essayer de faire la révolution dans leur monde respectif pour les faire évoluer.

    Les Fourmis était le livre du contact, Le Jour des fourmis le livre de la confrontation. La Révolution des fourmis est le livre de la compréhension.

    Mais au-delà du thème des fourmis, c’est une révolution d’humains, une révolution non violente, une révolution faite de petites touches discrètes et d’idées nouvelles que nous propose Bernard Werber.

    A la fois roman d’aventures et livre initiatique, ce couronnement de l’épopée myrmécéenne nous convie à entrer dans un avenir qui n’est peut-être pas seulement de la science-fiction…

     

    Mon avis :

    Et bien la série est finie !

     

    On a un livre presque à la hauteur des deux autres.

    J’ai mis une note un peu moins bonne, je vous explique pourquoi. On à toujours le style simple et efficace, de plus en plus agréable. C’est toujours creusé, bien pensé, logique, censé. Même les personnages sont plus creusés ! (En dehors d’un choix de Julie qui m’a déranger sur la fin, mais je ne dévoilerait pas lequel.) Mais on n’a pas le même suspens. Il faut attendre la troisième partie pour le retrouver. Ce qui fait qu’avant, on est moins dedans. C’est ça qui m’a déçue. Ce manque là a été bien comblé par la fin, cependant (heureusement, sinon la note n’aurait pas été de 8,5 mais plutôt de7), quand on a retrouvé le rythme, on est dedans à nouveau, à mon plus grand bonheur.

     

    On a toujours les chapitres super courts, à part sur la fin où ils sont un peu plus long, mais ça ne dérange pas, on lit tellement tant elle est bien… On retrouve encore, parsemés dans le livre, les extraits de l’Encyclopédie d’Edmond Wells (voir tome 1). Le tout re-séparée en quatre parties. On a une belle symétrie entre le début et la fin, comme de la géométrie. Et les parties sont les quatre couleurs d’un jeu de carte, ce que je trouve pas mal c’est que le dernier mot d’une partie soit le nom de la partie suivante. Je tire mon chapeau pour cette construction ! Peut-être pas vraiment poétique, mais compliquée, amusante et assez logique.

     

    On retrouve toujours l’énigme. Et je l’aie cherché la solution, mais introuvable ! Si quelqu’un y arrive, faite moi signe ! Et pourtant, quand je l’ai lu… Il faut juste réfléchir… « Comment faire huit triangles équilatéraux avec six allumettes ? »

     

    (Attention spoil du tome 2 !!!)

    Nous retrouvons encore une fois notre fourmi si curieuse sur les doigts. A la fin du tome 2, elle avait fini par rester avec les humains. Au début du tome 3, elle s’échappe pour aller retrouver les siens, leur parler des doigts, et essayer de préparer une alliance entre les deux.

    Du côté des humains, on suit un policier qui étudie une étrange pyramide construite dans la forêt sans permis de construire. Et Julie Pinson. Une jeune fille mal dans sa peau, un peu à l’écart. Et puis Les sept Nains du fond de la classe la sauvent lorsque quelques brutes la font souffrir. Elle devient leur Blanche-Neige et intègre leur groupe de musique. Elle a trouvé le troisième livre d’Edmond Wells (voir le tome 1). Et ses idéaux plaisent à tout le groupe, qui va les transmettre dans sa musique, au point d’en faire une révolution.

    On a donc deux révolutions simultanées.

    Et la façon dont elles se rejoignent, je crois qu’on a ici la meilleure fin imaginable.

     

    J’aurais fait court, mais il n’y a pas besoin de plus.

     

    Pour conclure sur la trilogie, c’est une série sympathique. Instructive et inattendue.

    Très réaliste. On sait qu’il sait basé sur des faits réels, mais des fois, on se demande jusqu’où l’histoire peut l’être. Si c’est dans son entier, il est temps que quelqu’un tombe sur l’encyclopédie. Bien que je sache pertinemment que c’est une histoire, je ne m’étonnerais même pas si tout cela arrivait vraiment.

     

    Extrait : (choix : Je ne vous aie pas encore mis d’extrait de l’encyclopédie d’Edmond Wells, qui ont pourtant été très présent dans les trois livres, je tiens donc à réparer cette erreur ! Je choisis celui là parce qu’il est court, mais, bien qu’assez humoristique, il n’est pas des plus instructifs ou intéressant par rapport aux autres… Enfin, désolé, mais je n’aie pas le courage de vous en retaper un long !)

    « INSTINCT GUERRIER : Aime tes ennemies. C’est le meilleur moyen de leur porter sur les nerfs. »

     

    On adore : Les personnages, la fin !!!, le réalisme, la symétrie, la logique, tout ça.

    On regrette : Un réelle manque de suspens sur le début.

    Chronique du tome 1 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/les-fourmis-de-bernard-werber-a108429710#

    Chronique du tome 2 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/le-jour-des-fourmis-de-bernard-werber-a108603132#


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