• Qui es-tu Alaska ? de John Green

    Qui es-tu Alaska ?

    John Green 

     Qui es-tu Alaska ? de John Green

     

      

    Titre en VO : Looking for Alaska

    Editeur : Gallimard, collection scripto

    Site de l’auteur : www.sparksflyup.com 

    Ma note : 7

    Quatrième de couverture :

    Miles Hatler a seize ans et n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expérience, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama, au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C’est là, aussi, qu’il rencontre Alaska. La troublante, l’insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.

     

    Mon avis :

    C’est un roman intéressant.

    C’est l’histoire de Miles Halter, dit le Gros. Il a l’impression de ne pas encore avoir vécu, il n’a pas de petite copine, pas d’amis, pas d’attache, pas d’histoire à raconter, en gros, aucune expérience au compteur. Il veut vivre, découvrir. Alors, il décide d’entre au lycée de Culver Creek, en internat (moi aussi, je suis en internat, détail qui m’a fait emprunter le livre). Là bas, il se fait des amis. Chip (dit le Colonel), Takumi, Lara et Alaska Young. Il fera les quatre-cents coups avec eux, Lara deviendra sa copine, ses sentiments pour Alaska seront ambiguës. Jusqu’au jour où arrive la catastrophe. Inimaginable, impensable, terrible, elle arrive. Et elle détruit tout…

    Les personnages sont sympathiques.

    Le Gros aime les dernières paroles prononcées par les gens avant leur mort. Il cherche son « Grand Peut-Être ». Perso, je l’ai trouvé innocent et naïf par moment.

    Le Colonel est drôle, parfois un peu macho. Lui et Alaska sont les pros des blagues, elle pour les inventer, lui pour les organiser. C’est un duo qui cartonne.

    Alaska, c’est une fille qu’on ne peut pas cerner. Lunatique, drôle, elle ose tout, elle est toujours en action. Et elle ne supporte pas quand le Colonel est macho. Cette fille est un mystère.

    Lara, qui est un peu timide, est la petite copine roumaine.

    Takumi, le pote japonais, est sympa, je trouve. Il improvise parfois un peu de rap, il se débrouille bien avec les rimes.

    Par contre, ces deux derniers ne sont pas assez creusés à mon goût.

    Ensuite, on a les autres personnages, les weekenders (gosses de riche qui peuvent rentrer chez eux le week-end), l’Aigle (le directeur), le Vieux (un prof),…

    Un livre que j’ai apprécié. Il fait un peu réfléchir. La question d’Alaska (Comment vais-je sortir de ce labyrinthe ?) donne beaucoup, selon moi. Le titre est extrêmement bien choisi.

    La catastrophe, dans le chapitre qui la précède, on la sent arriver. Gros comme le nez au milieu de la figure. C’est dommage, mais difficile de faire autrement.

    Un détail que je trouve sympa, c’est qu’au lieu de mettre des numéros aux chapitres, l’auteur a mis le décompte des jours, avant et après l’événement.

     

    Extrait : (choix : ça définit très bien Alaska)

    « Alaska a tourné la tête vers la télé. On y voyait une pub pour une voiture et, histoire de blaguer, elle a dit que sa Citrus bleu méritait sa propre pub. Imitant les commentaires passionnés des spots, elle a déclamé :

    Elle est petite, elle est lente, elle est dégueu, mais elle roule. De temps en temps. La Citrus Bleu : courez chez votre marchand d’occasions le plus proche !

    Mais j’avais envie d’en savoir plus sur elle, sur Vine Station, sur l’avenir.

    Parfois j’ai du mal à te cerner, ai-je dit.

    Elle ne m’a même pas regardé. Elle a souri, les yeux rivés sur l’écran.

    Tu ne me cerneras jamais. Tout est là. »

     

    On adore : L’histoire, la réflexion que ça apporte.

    On regrette : Parfois un peu lourd dans le style.


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