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Marion De Sousa est une autrice qui a publiée le roman "L'Equilibre" qui sortira le 22 février prochain. chez les éditions Homoromance. Merci à elle d'avoir répondu à mes questions !

1. D’où vous vient l’envie d’écrire ? Comment avez-vous commencé ?

Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu envie d’écrire. Je suis persuadée que cette passion m’est venue de ma mère que je voyais beaucoup lire. Plus que d’ouvrir un bouquin, ça m’a donné envie d’en faire. J’avais toujours des histoires à raconter, mais une trame qui ne cessait de changer. Avec l’entrée au collège, l’envie d’écrire s’est amenuisée. Je n’avais plus le temps, pas suffisamment de confiance pour me lancer dans cette aventure et il aura fallu beaucoup de courage pour débuter cette expérience il y a six ans. Le plus dur est de se lancer. Une fois les premières pages entamées, c’est comme un jeu vidéo ; addictif.

 

2. Comment construisez-vous vos personnages ?

Les personnages de l’Equilibre sont construits à partir de mes connaissances, mes plus proches amis et aussi grâce aux individus que je croise. Chaque personne qu’il m’est donné de voir de près ou de loin m’inspire beaucoup. Par la suite, je « mélange » leurs attributs pour créer des personnages uniques. Certains, plus que d’autres, sont surtout des exutoires. Habituée depuis plus d’une dizaine d’années aux « RPG » (Rôle Playing Game) sur des forums interactifs en ligne, les fiches personnages n’ont plus aucun secret pour moi. Le piège, lorsque je mets un point final au caractère d’un individu sur papier, c’est qu’ensuite, c’est lui qui décide de la suite…

 

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

J’ai d’innombrables sources d’inspirations telles que « Le Seigneur des Anneaux », « Eragon », « Final Fantasy », … La littérature fantasy, les jeux-vidéos notamment ont bercés mon enfance et mon adolescence. Vivre dans un univers qui saigne et qui pourtant comporte autant de merveilles, c’est un peu ce que j’ai aussi voulu retranscrire.

 

4. Votre moment préféré pour écrire ?

J’aime beaucoup écrire très tôt le matin, particulièrement lorsque le soleil se lève. C’est très précis, mais ce moment-là est tellement magnifique à observer qu’il inspire beaucoup de scènes et plusieurs façons de l’évoquer. A contrario, j’adore la nuit pour ce genre d’exercice.

 

5. Quelles relations entretenez-vous avec vos personnages ?

Gaël est sans conteste l’homme que j’aurais voulu être ; effronté, grande gueule et capable du meilleur comme du pire pour les personnes qu’il aime.

Raphaël représente ma notion de la justice. Il est cette personne droite qui me rappelle que l’on ne peut justement pas faire le « pire » pour les personnes que l’on chérit. Malgré tout, il est profondément en colère, maladroit dans sa façon de faire. De ce fait, ils représentent tous les deux une partie de ma personnalité qui chaque jour s’opposent.

Chacun d’entre eux vivent pour me questionner sur mes propres choix et sur la personne que je veux devenir. Ils sont très importants. Gaël l’est d’avantage. Il est ce visage de fiction que j’aime à me rappeler dans les mauvais moments, car c’est précisément à cet instant qu’il me convient d’écrire. Il encaisse toutes mes angoisses, mes souffrances, mais aussi ma joie.

 

6. Avez-vous déjà écrit un livre avec un autre auteur ? Aimeriez-vous essayer ?

Je n’ai jamais écrit avec un autre auteur publié. Si un jour, il m’est donné de le faire, ce serait volontiers. Les RPG, comme je les citais plus haut, ont été un très bon exercice pour collaborer avec des personnes que l’on ne connaît parfois pas toujours. Je sais, de ce fait, que même avec un parfait inconnu, il est possible d’écrire et d’aller dans la même direction. Le plus beau reste de faire la rencontre de beaucoup de personnages extraordinaires derrière le clavier, plutôt que sur le papier. C’est plus que de la fiction que l’on partage. C’est un monde.

 

7. Avez-vous des projets d’écriture en ce moment ?

Oui. J’ai terminé le tome 2 de l’Equilibre et m’attelle au troisième qui clôturera la saga. Autour de cet univers, j’aimerais développer d’autres histoires avec différents personnages que ce soit dans le passé ou le présent. J’ai plusieurs idées et même si Gaël me manquera, il est évident pour moi qu’il était le premier à avoir ouvert le bal.

 

8. Quel est votre endroit préféré pour écrire ?

Le canapé, le lit, parfois assise par terre, allongée. Tout sauf un bureau. C’est trop… « Structuré ».

 

9. Quelles sont vos passions ?

Ma première passion, c’est ma famille. Cela ferait rire ceux qui me connaissent, car je n’étais pas réputée pour ma sociabilité. Mais avec les années, je me suis rendue compte que c’était l’essence même de ce que je suis. Sans elle, il ne me resterait plus rien.

A côté viennent l’écriture, la flemmardise, les jeux-vidéos (beaucoup !) et si je pouvais qualifier la curiosité comme étant une passion, je le ferais. Je suis une grande enfant qui n’a jamais cessé de vouloir savoir « pourquoi » à tout et à tout le monde. Ceux qui ont des jeunes enfants savent.

 

10. Votre signe astrologique ?

Verseau.

 

11. Si vous étiez une capitale mondiale, quelle serait-elle ?

Tokyo. Visiblement ordonnée, cachant d’innombrables trésors. Certains agréables, d’autres non. Cet endroit m’a rappelé qu’il valait mieux ne pas croire l’herbe trop verte ailleurs.

 

12. Votre plat préféré ?

La raclette ! On y vient !

 

13. Si vous étiez un animal, lequel seriez-vous ?

Un chat. Sans hésitation. Ce n’est pas original, néanmoins cet animal me fait trop rire pour qu’il en soit autrement. Les chats sont capables d’une telle aisance, grâce… Et en quelques secondes de son exact opposé. Ils m’ont bien souvent remonté le moral.

 

14. Etes-vous plutôt plat salé ou sucré ?

Salé.

 

15. Thé ou café ?

Une cafetière par jour minimum. J’ai la farouche habitude de disséminer mes tasses un peu partout. Un café dans un verre ? Calomnie !

 

16. Que préférez-vous écrire ? Les personnages ? Les lieux ?

Les deux sont très importants. En premier lieu, j’écris un personnage et je le situe dans un lieu qui fait partie intégrante de ce qu’il est. Les deux se complètent. Comme l’a dit un jour ma tante « un individu est construit de trois éléments : la famille, l’entourage et l’environnement ». Je préfère décrire un environnement qu’un personnage. Décrire un lieu, c’est comme mettre le doigt sur un aspect de plus de sa personnalité, tandis que le physique d’un personnage est parfois personnel quant au lecteur.

 

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