Les heures lointaines

Kate Morton

 

PODCAST : https://youtu.be/7KTsoBCoNjg

 

Titre en VO : The Distant Hours

Année de la première publication (France) : 2011

Nombre de pages : 633

Editeur : Éditions Presse de la cité

Site de l’éditeur : https://www.lisez.com/presses-de-la-cite/6

ISBN : 978-2-258-09117-7

Site de l’auteur : https://www.katemorton.com/

Ma note : 7/10

Public conseillé : Lecteurs aimant les romans historiques

Quatrième de couverture :

Lorsqu'elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu'elle avait gardé secret jusqu'alors. En septembre 1939, comme beaucoup d'autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l'abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhurst, elle était devenue l'amie de l'excentrique et talentueuse Juniper, la cadette de la famille.
Pourquoi Meredith a-t-elle dissimulé son passé à sa propre fille ? Et pourquoi n'est-elle pas restée en contact avec Juniper, devenue folle après avoir été abandonnée par son fiancé ? Afin de reconstituer le puzzle de son histoire familiale, Edie se rend au château de Milderhurst dont les vieilles pierres cachent plus d'un secret.

 

Mon avis :

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu un livre de cette autrice. Cela a été une agréable découverte.

Le résumé étant long, je n’en parlerai pas plus.

 

Les personnages sont énigmatiques.

Edie est une jeune femme qui travaille dans une petite maison d’édition à Londres. Elle va s’intéresser au passé de sa maman pendant la période d’évacuation lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

Percy, Saffy et Juniper sont trois sœurs d’un grand âge qui habite dans un château dans le Kent – région au sud du Royaume-Uni -. Chacune a une personnalité bien différente.

Percy, l’aînée, est froide et aime avoir ses sœurs auprès d’elle. Elle s’est beaucoup investie lors du conflit.

Saffy, sa sœur jumelle, est calme, gentille, douce. Elle aime l’écriture et la couture.

Juniper, la benjamine du trio, est la plus difficile à cerner. Elle erre dans l’habitation comme une âme en peine depuis un terrible drame. Elle a des pertes de mémoire.

 

Meredith, la mère d’Edie, ne parle jamais de son passé et surtout pas de la période de la guerre. Elle semble avoir un lien étroit avec les trois sœurs et, surtout, avec Juniper.

 

Les autres protagonistes ont leur importance dans l’intrigue.

 

L’intrigue est complexe. On change régulièrement de temporalité, il ne faut pas se perdre. L’autrice aborde des thèmes douloureux comme les périodes de rationnement, la résistance, l’évacuation des enfants londoniens vers les campagnes du pays…

Les chapitres peuvent être très longs.

 

L’écriture de Kate Morton est très immersive. Cela permet d’instaurer le mystère.

 

La fin clôt bien le récit.

 

Par contre, j’ai trouvé des longueurs.

 

En bref, une assez bonne lecture.

 

Extrait :

« La plus jeune des filles s'appelle Juniper, ça veut dire Genièvre. Elle a dix-sept ans, elle est très belle et a de grands yeux. C'est elle qui m'a emmenée au château. Vous saviez qu'on fait le gin avec de baies de genièvre, justement ? »

 

Les points forts : Les personnages, l’écriture, l’intrigue, les thèmes traités, la fin.

Les points faibles : Les longueurs.

 

Articles précédents :

- Adaptation de La chambre des merveilles, de Julien Sandrel

- Un soupçon de magie, saison 4

- Il nous restera ça, de Virginie Grimaldi dans catégorie "Contemporain"