• Le ciel est partout, de Jandy Nelson

    Le ciel est partout

    Jandy Nelson

    Le ciel est partout, de Jandy Nelson

     

     

     

    Titre en VO : The sky is everywhere

    Année de la première publication (en France) : 2010

    Nombre de pages : 367

    Editeur : France Loisir

    Site de l’éditeur : http://www.franceloisirs.com/ 

    ISBN : 978-2-298-04689-2 (format poche)

    Site de l’auteur : http://jandynelson.com/ 

    Ma note : 9/10

    Publique conseillé : Plutôt féminin.

    Quatrième de couverture :

    Un amour brûlant, une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie. Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer ?

    A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ?

    De désirer Toby ?

    D’être heureuse sans Bailey ?

    Et comment ose-t-elle encore rire ?

    Parfois, il faut tout perdre pour se trouver…

    Un hymne à l’amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l’écriture !

     

    Mon avis :

    Presque un coup de cœur.

    L’histoire de Lennie est triste et belle.

    Sa sœur, Bailey, est morte, elle apprend à vivre. Elle retourne au lycée après un mois d’absence. Il y a un nouveau, Joe Fontaine, qui vient de France. Il l’a remplacé en temps que deuxième clarinette pendant son absence. Elle retrouve aussi Sarah, sa meilleure amie (enfin retrouve est un bien grand mot, puisque Lennie l’évite), ainsi que sa rivale, la première clarinette, Rachel. Et chez elle, c’est aussi le bazard. Son oncle (Big) et sa grand-mère (Manou) font leur deuil aussi. Lennie ne parle plus avec Manou comme avant, Big n’a plus d’idées farfelues, Manou ne peint plus,… Lennie se sent seule au milieu de tout le monde et le seul avec qui elle se sent comprise, c’est Toby, le copain de Bailey.

    Dans tout ça, j’imagine que vous connaissez déjà la fin (Triangle amoureux, lequel elle choisit, et tout et tout…) !

     

    Lennie (en fait, elle s’appelle Lennon, à cause de John, sa mère était hippie) est une fille qui a besoin de se réveiller et de vivre sa vie. Et elle apprend cela avec la mort de sa sœur. Elle a un don pour la clarinette et elle aime la nature, la rivière derrière chez elle et la forêt.

    Joe est un musicien dans l’âme. Il touche à tous les instruments, mais en particulier guitare et trompette. Il a une théorie selon laquelle ton instrument définie ta personnalité. Toujours souriant, c’est la joie de vivre incarnée. J’aime bien ses mots d’humour. Son défaut, il voit tout noire ou blanc, pas de demi-teinte.

    Toby, c’est l’opposé de Joe, c’est la tristesse. Il n’est pas expressif, il parle peu. Doué avec les animaux, il fait du skate.

    Sarah, la meilleure amie de Lennie, est très vive, sympa et drôle. Elle a une façon de s’habiller particulière, une façon de parler que ne va pas vraiment avec, et un tic de langage que j’adore : là où le commun des mortelle placerait une vulgarité, elle met un nom d’animal (genre, espèce de sale canard, des vaches sur la lune, un renard volant,…

    L’oncle Big et Manou sont assez extravagants.

     

    Depuis la mort de sa sœur, Lennie écrit sur des papiers volants des souvenirs et des poèmes, et elle les laisse n’importe où. On en a en début et fin de chapitre. On comprend pourquoi à la fin. Et j’aime beaucoup, les mots comme l’idée et le pourquoi, c’est très poétique.

     

    Bien que, comme à chaque fois, on sache comment ça se finit, on l’oublie tout au long de la lecture. La romance se partage un peu la place avec le deuil de Lennie, se qui permet de mettre sur pause de temps en temps. La bonne humeur de Joe met quelques touches d’humour et de joie au milieu de la tristesse. Tout en demi-teinte et juste dosage. Un style fluide, et tout ça, c’est vraiment pas mal.

     

    Nous avons ici, selon mon avis, une superbe romance !

     

    Extrait : (choix : Ça n’a pas été facile, j’ai hésité entre trois passages, et finalement, ça s’est joué à pierre feuille ciseau !)

    « — Je t’ai vu l’autre jour, déclare-t-il en reprenant ma pomme pour jongler avec à deux mains. Près de la grande prairie. Je jouais de la guitare dans l’herbe. Tu étais de l’autre côté de la route. On aurait dit que tu rédigeais une lettre ou je ne sais quoi contre la carrosserie d’une voiture, mais tu as lâché le papier par terre…

    — Tu m’espionnes ou quoi ? je lui demande, m’efforçant de masquer mon soudain émerveillement à cette idée.

    — Peut-être, oui. Il cesse de jouer avec la pomme. Et je suis peut-être intrigué, aussi. »

     

    On adore : Le style, l’histoire, les demi-teintes, l’aspect poétique, et la façon de parler de Sarah.

    On regrette : Je ne sais pas. (Même le triangle amoureux ne me dérange pas, je ne le trouve pas comme les triangles amoureux classique, il y a un truc en plus qui fait que je l’aime bien.)


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