• La saga Balaguère, tome 1, d'Anne Icart

    La saga Balaguère

    Tome 1 : Ce que je peux te dire d’elles

    Anne Icart

     

    La saga Balaguère, tome 1 d'Anne Icart

    PODCAST : https://youtu.be/j-yK6a6pfb0

     

    Titre en VO : Ce que je peux te dire d’elles

    Année de la première publication (France) : 2021

    Nombre de pages : 348

    Editeur : Editions Retrouvées

    Site de l’éditeur : https://www.hugoetcie.fr/univers/les-editions-retrouvees/

    ISBN : 978-2-365-59247-5

    Site de l’auteur : https://www.facebook.com/anneicartauteur (sa page facebook)

    Ma note : 6,5/10

    Public conseillé : Plutôt féminin

    Quatrième de couverture :

    Un matin, très tôt. Le téléphone sonne. Blanche n'aime pas ça : les coups de fil au petit matin n'annoncent jamais rien de bon. Cette fois, pourtant, c'est une bonne nouvelle : Violette a accouché dans la nuit d'un petit garçon. Blanche est bouleversée : elle ne savait même pas que sa fille était enceinte. Et puis un garçon, le premier au bout de cette lignée de filles, quelle histoire... Dans le train qui la mène de Toulouse vers Paris, le trac au cœur, Blanche relit les carnets de moleskine destinés à Violette ou, remontant le temps, elle a essayé de se souvenir de tout, tout ce qu'elle peut lui dire d'elles. Mais Violette l'attend-elle encore au bout de ce chemin à la fois heureux et cabossé ? Portés par une écriture ultrasensible, ou sous l'apparente douceur du cocon familial gronde la violence des sentiments, on est entraînés dans l'histoire de Blanche, celle de quatre générations de femmes, des années 1950 à nos jours. De la minuscule bicoque d'un petit village des Pyrénées aux ateliers de la maison Balaguère, haute couture, à Toulouse, Blanche recrée ce petit monde que les accidents de la vie, et certains choix, ont rendu presque exclusivement féminin. Il y a d'abord Anna, la grand-mère, qui a élevé ses trois petites-filles, Angèle, Justine et Babé, tôt privées de mère. Angèle, la mère de Blanche, la magnifique, brillante et si fragile Angèle, journaliste à La Dépêche du Midi ; Justine l'indépendante, la féministe, la couturière aux doigts de fée qui, partie de rien, va créer sa propre maison et devenir la coqueluche des élégantes Toulousaines ; la douce et vaillante Babé, pilier de cette famille bien peu conventionnelle dans laquelle grandit Blanche. Sans père (il est mort avant sa naissance) mais avec trois mères, avant de devenir, à son tour, la mère sans homme de Violette... Chaleureux et coloré comme une promenade dans la Ville rose (ou comme une collection de Justine...), le roman de cette tribu de femmes émancipées avant l'heure explore avec autant de tendresse que d'acuité toute la complexité des liens maternels.

     

    Mon avis :

    Tout d’abord, je remercie les éditions Retrouvées pour l’envoi de ce service presse au format papier.

    J’ai bien aimé cette lecture.

     

    Blanche se rend à Paris pour voir sa fille qui vient de donner naissance à un petit garçon. Un garçon parmi une famille de femmes. Durant ce voyage, elle se replonge dans les souvenirs de sa famille.

     

    Les personnages sont très attachants. Angèle vit chez sa Mémé depuis que sa mère l’a abandonné. Elle va avoir une vie très difficile peuplée de deuils. C’est la plus fragile.

     

    Justine, la « sœur » d’Angèle, est passionnée de couture. Elle est très indépendante et est profondément féministe. C’est mon protagoniste préféré !

     

    Babé est la plus jeune du groupe. Elle est intrépide, mais a une peur bleue de Mounicotte, une poupée. Elle est très solide.

     

    Mémé est le pilier de cette petite famille. Elle est dévouée à ses trois petites-filles. C’est un roc.

     

    Les autres protagonistes ont leur importance au sein de l’intrigue.

     

    L’intrigue est très belle. Anne Icart n’épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. On passe par tout un tas d’émotions – tristesse, joie… -.

     

    L’écriture est simple, mais aborde de nombreux sujets comme le deuil, la famille, le féminisme qui sont bien traités.

     

    La fin est correcte.

     

    Par contre, pour moi, il y a des longueurs.

     

    En résumé, une bonne découverte.

    Merci encore à la maison d’édition pour leur confiance !

     

    Extrait : (choix : beau passage)

    « Parfois j'ai de nouveau huit ans. Ou douze. Ou vingt. Ou bien plus que ça. Il y a des sentiments qui ne nous quittent pas, quel que soit l'âge que l'on a. Qui se font même plus intenses quand le temps s'accélère. »

     

    Les points forts : Les personnages, l’écriture, l’intrigue, les thèmes abordés, la fin.

    Les points faibles : Les longueurs.

     

    Articles précédents :

    - Bilan lectures - Mars 2021

    - Sorties littéraires - Avril 2021

    - Meredith, de Morgane Stankiewiez dans catégorie "bit-lit"


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