• La nuit, d'Elie Wiesel

    La nuit

    Elie Wiesel

     

    La nuit, d'Elie Wiesel

     

    Titre en VO : La nuit

    Année de la première publication (France) : 1958

    Nombre de pages : 200

    Editeur : Editions de Minuit

    Site de l’éditeur : http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php 

    ISBN : 978-2-7073-1992-0 (format kindle)

    Site de l’auteur : Aucun

    Ma note : Aucune car je ne pourrais juger un tel témoignage

    Publique conseillé : Filles comme garçons qui souhaite en savoir plus sur la détention des juifs dans les camps durant la seconde guerre mondiale

    Quatrième de couverture :

     Ce que j'affirme, c'est que ce témoignage qui vient après tant d'autres et qui décrit une abomination dont nous pourrions croire que plus rien ne nous demeure inconnu, est cependant différent, singilier, unique...
    L'enfant qui nous raconte ici son histoire était un élu de Dieu. Il ne vivait, depuis l'éveil de sa conscience, que pour Dieu, nourri du Talmud, ambitieux d'être initié à la Kabbale, voué à l'Éternel. Avions-nous jamais pensé à cette conséquence d'une horreur moins visible, moins frappante que d'autres abominations. - la pire de toutes, pourtant, pour nous qui possédons la foi: la mort de Dieu dans cette âme d'enfant qui découvre d'un seul coup le mal absolu ?

    Mon avis :

    Pour le bac de français, j’ai étudié un extrait de ce livre puis je me suis dit que ce serait bien si je lisais en entier. Voilà qui est fait.

    C’est le témoignage d’Elie Wiesel, un homme juif qui a été déporté, alors âgé de 16 ans avec sa famille dans les camps de concentration en Allemagne. Il nous raconte les abominations qu’il a subies ou vues. C’est un témoignage très poignant qui nous fait prendre conscience de la cruauté humaine. Les personnages sont touchants, poignants et pleins de réalité (histoire vraie). On comprend mieux les conditions dans lesquels vivaient les juifs mais on se rend aussi compte que certains allemands ont risqués leur vie pour en sauver quelques uns.  Je ne saurai pas quoi dire d’autre si ce n’est, que c’est un témoignage poignant et qui fait réfléchir. Je remercie mon professeur de français de me l’avoir fait découvrir.

    Extrait : (choix : il montre que l’auteur n’oubliera jamais ce qu’il a vécu)

    « Jamais je n'oublierai cette nuit, la première nuit de camp qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois verrouillée.
    Jamais je n'oublierai cette fumée.
    Jamais je n'oublierai les petits visages des enfants dont j'avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet.
    Jamais je n'oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi.
    Jamais je n'oublierai ce silence nocturne qui m'a privé pour l'éternité du désir de vivre.
    Jamais je n'oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert. 
    Jamais je n'oublierai cela, même si j'étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même. Jamais. »

    On adore : je ne pourrais le dire.

    On regrette : Idem.


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