• La dernière flèche de Jérôme Noirez

     La dernière flèche

    Jérôme Noirez 

     

     

      

    Titre en VO : La dernière flèche

     

    Editeur : J’ai lu

     

    Site de l’auteur : http://www.jeromenoirez.fr/ et son blog :  http://jeromenoirez.over-blog.com/  

    Ma note : 7,5/10 

    Quatrième de couverture : De son père, celui qui incarna la légende de Robin des bois quelques années plus tôt, Diane de Loxley a hérité le caractère fougueux et un refus catégorique de l’injustice. La grouillante et cosmopolite Londres de 1212, où elle se rend à ses côtés, va lui offrir un terrain de jeux à la mesure de son goût pour l’aventure. Mais les ennemis de son père, eux, ne jouent pas, et Diane se retrouve à son corps défendant au cœur d’une conspiration mortelle. Pour sauver sa vie et celle de Robin, la jeune femme va devoir se confronter à la plus sombre des réalités. Heureusement, elle n’est pas seule…

     

    Mon avis :

    Diane est une adolescente à laquelle je me suis attachée. Elle a un sacré caractère et de l’aplomb. Comme tout ado qui se respecte, elle sait très bien soupirer. En digne fille de Robin des bois, c’est une excellente archère. On voit sont cousin, Will, ancien compagnon de son père, maintenant charcutier. C’est chez lui que Diane et son père logeront à Londres. Will a deux enfants, des galopins qui font courir Diane en lui faisant visiter la ville. On retrouvera aussi les autres compagnons de Robin, Petit Jean, et le frère Tuck. L’ennemi de Robin, le chevalier William de Wendenal, ancien shérif de Nottingham, est bien sûr présent. Mais pas forcément dans un rôle où l’on attendrait.

    C’est donc ainsi, au cœur de Londres, que se passe l’histoire. A cause d’une mauvaise rencontre, Diane se retrouve embarquée dans une histoire contre les dirigeants de la ville, et se fait des alliés, qui lui seront utile pour aider son père. Parmi eux, le mystérieux Tredekeiles…

     

    Jérôme Noirez mène l’histoire d’une plume sûre. Il mêle historique et fantasy de façon naturelle. Les recherches historiques sont bien faites, on se croirait au 13° siècle.

    La fin est bien, on sait où l’on est, mais reste quand même plus ou moins ouverte.

     

    Extrait : (choix : complète bien ce que j'ai dit à propos de Diane)

    Diane mit le brassard et le gant. Ensuite, elle se leva, l'arc à la main, avec une lenteur qui se mariait bien à ses soupirs et à son air las.

     — Une feuille, c'est ça ?

    Robin aquiesça.

    La jeune fille saisit une flèche dans le carquois, la fit tournoyer entre ses doigts comme elle en avait pris l'habitude et l'encocha. Elle observa un moment la branche. Deux cents yards, pour un tir de précisuin, bien des archers de métier y auraient renoncé.

      

    On adore : la simplicité. Pas de descriptions superflues, c’est assez épuré.

    On regrette : un léger manque de ressenti dans l’action de fin.


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