• L'heure de l'ange, Anne Rice

    Les chansons du séraphin,

    Tome 1 : L’Heure de l’ange

    Anne Rice

     

     

     

    Titre en VO : The songs of the Seraphim

    Année de la première publication (en France) : 2010

    Nombre de pages : 270

    Editeur : Michel Lafon

    Site de l’éditeur : http://www.michel-lafon.fr/ 

    ISBN : 978-2-298-03149-2 (grand format)

    Site de l’auteur : http://annerice.com/ 

    Ma note : 5/10

    Publique conseillé : Ce qui aime les longue descriptions ! (Pas pour moi en somme…)

    Quatrième de couverture :

    Lucky, Toby ou encore Tommy… son nom importe peu. L’important, c’est sa discrétion, son professionnalisme, sa compétence à exécuter froidement les cibles qu’on lui désigne. Après un contrat particulièrement éprouvant, Lucky est abordé par un mystérieux inconnu, un certain Malchiah. Ce Malchiah sait tout de lui, dispose de pouvoirs stupéfiants, et prétend être son ange gardien. Il lui offre de racheter ses crimes en sauvant des vies plutôt que de les prendre, et d’aider une famille juive au Moyen Âge accusée de meurtres rituels.
    Est-ce un ange, un rêve ou un cauchemar ?
     

     

    Mon avis :

    Mm… Comment dire ? Et bien, disons que c’est… TRES TRES LONG à démarrer.

    C’est l’histoire de Toby qui rencontre un ange et est investi d’une mission selon le résumé. C’est vrai… Sur les 100 dernières pages (si je suis gentille, je n’ai pas compté, et je n’irais pas !).

     

    Je n’apprécie pas Toby, il ne m’est pas du tout empathique. Juste un tueur de sang froid. Et même quand on nous raconte son histoire (ce qui prend 60 pages, facile) je ne l’apprécie pas. Certes je le comprends mieux, mais je ne l’apprécie pas du tout.

    Les autres personnages sont tous plutôt secondaire, puisqu’il ne passe pas beaucoup de temps dans le roman, et je ne prendrais pas la peine de parler d’eux.

     

    Le style est très descriptif, et on s’ennuie pendant 100 pages sur la vie actuelle du personnage en description de lieux et de mode de vie avec la narration d’un meurtre à la fin. Il rencontre l’ange (comme dit dans le résumé), ne veut pas y croire, blablabla… On pense entrer dans l’histoire ? Pas du tout ! Pour obtenir la confiance de Toby, l’ange va lui montrer son histoire. Et c’est parti pour un chapitre de 60 pages presque (pour ne pas dire totalement) inutiles. Heureusement, déjà plus intéressante que la partie précédente. Et enfin commence l’histoire, la vraie, la mission… Sur 100 pages ! On espère quelque chose de trépidant, qui nous mène par le rythme et le suspens, tout ça… Si ça relève un peu le niveau, c’est une version très décolorée de ce que je viens de dire. La mission s’achève, il revient en son temps, et on n’a pas eu de suspens (ou si peu que ça ne vaut même pas la peine d’être précisé), l’histoire laisse un goût fade. On arrive sur une chute qui est un peu mieux que le reste, mais ça reste très basique, trop pour relever le niveau du livre.

    Vous vous êtes ennuyé sur ce dernier paragraphe ? Si c’est le cas, ce livre est encore moins pour vous que pour moi ! Je ne le recommande pas, et je ne pense pas que je lirai la suite. Ou peut-être sur un malentendu ou par énorme ennuie, (mais j’ai d’autres livres plus intéressants à lire avant de m’ennuyer pour preuve le nombre faramineux dans chronique à publier !).

     

    Il faut quand même rendre un fait positif c’est les recherches qu’a fait l’auteur. Très pointue ! Elle s’est très bien documentée sur la vie des juifs au Moyen-âge.

     

    Extrait : (choix : trouver sur le net, même pas envie d’ouvrir le livre pour en choisir un ! Ennuyez vous bien !)

    « Je ne manquais jamais de m’aventurer dans le restaurant pour déjeuner. La piazza était magnifique, avec ses hauts murs percés de fenêtres arrondies et de terrasses semi-circulaires ; je sortais le New York Times, que je lisais tout en déjeunant à l’ombre de dizaines de parasols rouges.
    Mais l’intérieur du restaurant n’était pas moins attirant, avec ses murs recouverts de carreaux de faïence bleu vif et ses arches beiges artistement peintes de plantes grimpantes. Le plafond à solives figurait un ciel bleu avec des nuages et même de minuscules oiseaux. Les portes de plein cintre à meneaux étaient couvertes de miroirs, tandis que d’autres laissaient passer le soleil venant de la piazza. Le bavardage des gens rappelait le murmure d’une fontaine.
    Je me promenais, dans les couloirs sombres, sur des tapis poussiéreux, de styles différents. Je m’arrêtais dans l’atrium devant la chapelle Saint-François, contemplant l’embrasure lourdement sculptée, chef-d’œuvre en ciment moulé de style churrigueresque. Cela me réchauffait le cœur d’entrevoir les préparatifs de mariages, inévitablement luxueux et apparemment interminables, avec leurs buffets dressés dans de l’argenterie sur des tables drapées de nappes autour desquelles s’affairait le personnel.
    Je montais jusqu’à la plus haute véranda et, appuyé sur la balustrade en fer laquée de vert, baissais les yeux vers la piazza du restaurant et l’énorme horloge située en face. J’attendais souvent son carillon, qui sonnait tous les quarts d’heure. Je voulais voir ses gros chiffres bouger lentement.
    Un élément très puissant m’attire vers l’horlogerie. Quand je tuais quelqu’un, j’arrêtais sa montre. Et que font les horloges, les pendules, les montres, sinon mesurer le temps dont nous disposons pour devenir quelqu’un, découvrir en nous quelque chose dont nous ignorions la présence ? »
     

     

    On adore : Les recherches.

    On regrette : L’extrême longueur, le goût fade que ça laisse, le mande d’empathie fasse au personnage qui me laisse totalement indifférente.


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