• L'herbe bleue

    L’herbe bleue

     

     

     

     

    Titre en VO : Go ask Alice

    Année de la première publication : 5 mars 1971

    Nombre de pages : 224

    Editeur : Pocket

    Site de l’éditeur : http://www.pocket.fr/livres-poche/ 

    ISBN : 9782266132640

    Site de l’auteur : aucun

    Ma note : Je n’en mettrai pas pour cette fois, les raisons seront exposées dans mon avis.

    Publique conseillé : Je dois avouer que c’est dur à définir. A la fois tout publique, pour prévenir, mais en même temps, pas trop jeune, ce n’est pas une bonne idée non plus. Je vais mettre à partir de 12 ans.

    Quatrième de couverture :

    "L'herbe bleue" est le journal intime d'une jeune droguée de quinze ans.
    Cet ouvrage ne prétend pas décrire le monde de la drogue chez les jeunes. Il n'apporte aucune solution à ce problème. C'est une chronique personnelle, spécifique, qui, en tant que telle, permettra peut-être de comprendre un peu l'univers de plus en plus compliqué dans lequel nous vivons.
    Les noms, les dates, les lieux et certains événements ont été changés, selon le désir de toutes les personnes mêlées à ce récit.

     

    Mon avis :

    Voilà que maintenant, je dois donner mon avis. Je vais commencer par vous mettre le premier truc que j’ai lu sur ce livre.

    « Tout commença avec un verre de coca-cola qu’une adolescente, Alice, but innocemment au cours d’une « party ». Il contenait du L.S.D. Elle recommence par curiosité, désire d’être dans le coup, et bientôt c’est l’infernal engrenage qui commence. Elle tâte de toutes les drogues et descend de plus en plus bas dans l’enfer de la déchéance. Alice essaie de se ressaisir, soutenue par ses parents et une volonté farouche d’en sortir.

    Elle réussit à remonter la pente, mais la vielle bande des drogués la guette. C’est la rechute, elle repart alors pour une vie pire encore. Après un séjour dans un hôpital psychiatrique, Alice tente un nouveau départ.

    Mais combien de temps durera cette victoire ? Un soir, en rentrant du cinéma, ses parents la trouveront morte. Dose trop forte ? Mort préméditée ? Nul ne le sait… Mais ce qui importe, c’est que cette enfant fut cette année là, l’une de 50 000 victimes de la drogue. Ce journal poignant constitue un témoignage émouvant, parfois même bouleversant. Et si ce récit nous effraie, c’est parce qu’il montre comment une enfant, placée dans les meilleures conditions, peut être contaminée sans que sa famille, ni la société puissent la protéger. Voilà pourquoi nul adulte ou adolescent, ne pourra lire ce livre sans se sentir profondément concerné. »

    Dans des éditions plus anciennes, c’est ce qui servait de résumé. Je dois avouer que ce n’est peut-être pas très engageant à la lecture. J’ai entendu parler de ce livre par ma prof de français de troisième la première fois (ne me demander pas pourquoi, je ne m’en souviens plus) et je venais de finir un autre livre sur le même thème, Moi, Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée, qui, soit dit en passant, est beaucoup plus dur, je trouve. Donc je ne voulais pas le lire tout de suite, j’avais eut ma dose. Et puis cet été, je suis tombée dessus en brocante. Je l’ai acheté, un peu sur un coup de tête, je n’avais pas vraiment l’intention de le lire, ou en tout cas, pas de suite. Je suis tombée dessus hier. Je l’ai mis à côté de mon lit pour voir ce que j’en ferais plus tard. Et, hier soir, je n’arrivais pas à dormir, alors je l’ai lu. Et je l’ai fini ce matin.

     

    Comme ce n’est pas une fiction, et surtout comme la fille qui l’a écrit n’a jamais prévu de le publier, je ne peux pas mettre de note, ou critiquer le style ni rien. Et je ne mettrai d’ailleurs pas de « On adore/On regrette ». Je vous donne juste mon ressenti. 

     

    Ce livre, c’est le journal intime d’une jeune fille, c’est du vrai, c’est comme ça. On voit la déchéance, la descente en enfer. La difficulté de s’en sortir. Et encore, elle a au moins des parents et un frère et une sœur qui l’aiment. Quand on se dit que ce n’est pas le cas de tous, c’est désespérant. Et de se dire que ça n’a pas changer. Que n’importe quels gosses a accès à la drogue quand il veut. Et d’ailleurs même s’il ne veut pas, on le lui propose, parfois.

    Et quand on lit l’épilogue, on se dit juste que c’est malheureusement vrai.

    Ça fait réfléchir. Et si on voit que la drogue peut rendre euphorique et heureux, on se rend bien compte que c’est fictif, que ce n’est pas vrai, et on voit que l’après, la descente, est le plus horrible. S’en sortir. Presque utopique. D’ailleurs, Alice est morte quand même. Et, même dans le cas où on s’en sort, c’est quoi l’après ? Du doute ? La peur de la rechute ? La peur tout court ?

     

    Voilà pour mon ressenti, je n’ai pas le courage d’en mettre plus.

    Je tiens à préciser que toutes ces impressions sont données sous le souvenir de la lecture de Moi, Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée, ce qui veut dire que ce seul livre ne donne pas exactement ça. Je trouve L’herbe bleue bien moins bien tourné que l’autre, d’ailleurs, donc il peut être lu par des plus jeune. Si vous compter lire les deux, commencez par L’herbe bleue. Et si Junk vous intéresse, lisez-le en premier, sinon, vous seriez déçu, car il est vraiment trop fictif, selon moi.

     

    Après quelques recherches, je reviens finalement. Ce que j’ai à ajouter ne change rien au livre lui-même et ne lui enlève pas sa crédibilité, mais je pense que c’est important de le mettre quand même.

    Ce livre, qui est anonyme officiellement, a été écrit par une psychologue en réalité. Le livre est composé en partie du vrai journal intime d’une des jeunes dont elle s’occupe, mais aussi de parties fictives inspirées par d’autres ados en difficulté. Cela reste, même à la lumière de cela, un ouvrage très important, si vous voulez mon avis.

     

    Extrait : (choix : c’est un extrait de la partie qui m’a le plus marquée.)

    « Les vers me mangent d’abord les organes féminins. Ils ont déjà complètement rongé mon vagin et mes seins et maintenant ils s’attaquent à ma bouche et à ma gorge. J’aimerais bien que les médecins et les infirmières laissent mourir mon âme ; mais ils poursuivent leurs expériences et ils essaient de réunir le corps à l’esprit. »

     

     


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