• l'Apprentie de Merlin, tome 1 : Le Dragon et l'Epée de Fabien Clavel

    L’Apprentie de Merlin,

    Tome 1 : Le Dragon et l’Epée

    Fabien Clavel

    L'Apprentie de Merlin, tome 1 : Le Dragon et l'Epée de Fabien Clavel

     

    Titre en VO : Le Dragon et l’Epée

    Année de la première publication : 2010

    Nombre de pages : 341

    Editeur : Mango jeunesse

    Site de l’éditeur :  http://www.mangoeditions.com/

    ISBN : 978-2-7404-2720-0 (grand format)

    Site de l’auteur : http://clavelus.blogspot.fr/ 

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : Garçons ou filles à partir de 11 ans

    Quatrième de couverture : 

    Ana la voleuse détrousse les passants pour survivre. Mais, aujourd’hui ; elle s’est attaquée à plus malin qu’elle, et c’est tout son destin qui bascule en un instant. Car le mystérieux voyageur n’est  autre que le légendaire Merlin. Et justement, l’enchanteur cherche une apprentie. La vie est dure sous la loi du mage, pourtant Ana tient bon, car elle connaît l’importance de sa mission : une initiée à l’art de l’écrit et des runes magiques, elle devra aider Merlin à donner un nouveau roi à la Bretagne. Mais  en ces temps de chaos où les armées s’affrontent, quel seigneur de la guerre est digne de brandir Excalibur ? Fées et dragons sont les pièces d’un jeu de pouvoir dont Merlin lui-même ne connaît pas tous les enjeux. Ana pourrait bien en être l’atout maître, celle qui est destinée à changer les règles.

    Mon avis :

    J’ai adoré ce premier tome ! Je ne vous ferais pas de résumé car la quatrième de couverture est déjà suffisamment longue et je ne voudrais pas vous gâcher la découverte.

    Fabien Clavel reprend la légende de Merlin à la perfection. Il y a ce qu'il faut au bon moment. Le style de l'auteur est très immersif, fluide, il y a beaucoup de vocabulaire, recherché sans être compliqué et qui n’alourdit pas l’histoire. Les chapitres sont assez courts, ce qui permet au récit d’être dynamique. Au début de chaque chapitre, les titres sont en relief et il y a des petits ornements, ce qui ajoute un charme à l'objet-livre.

    L'histoire se passe en Bretagne – appelé Britagnia -  pendant le Moyen-âge.

    Les personnages sont attachants. Ana, l’héroïne, est une jeune fille de 13 ans qui vit avec ses parents et ses frères et sœurs dans une vieille maison abandonnée dans le petit village de Carduel, qui se situe à côté de la forêt de Brocéliande. Pour subvenir aux besoins de sa famille, la demoiselle vole tout ce qu'elle peut. La mère d’Ana, est une marâtre, froide et sans cœur. Antor, le forgeron, du village, qui est un ami d’Ana, fait tout pour l’aider et ferme même les yeux quand elle lui vole quelque chose. Merlin, est un vieil homme, un peu grognon qui ne semble pas avoir de sentiments, mais au fil du temps sa carapace se fissure. Vortimer, le fis du roi régnant, est très attachant.

    Les dernières pages sont trépidantes, le lecteur à envie de connaître la fin pour savoir ce qu'il adviendra des personnages.

    L’auteur inclu une petite romance entre deux personnages mais qui ne prend pas le monopole sur le reste.

    Je regrette juste que l’action soit un peu longue à se mettre en place. On sent que c’est un tome d’introduction et que l’action se développera davantage dans les tomes suivants.

    En résumé, un très bon premier tome, des personnages attachants et une suite prometteuse qui, je pense, sera très vite lue.

    Extrait : (choix : Un des rares moments où Merlin se décide à révéler certaines choses).

    « - Les nains ont donné un nom étrange à l’épée que Merlin venait chercher : exa… calibre…
    La jeune fille ne parvenait pas à se souvenir du mot. Les doigts de Morgue effleuraient la surface du lac et y traçaient des lettres. Il était impossible de distinguer l’inscription et pourtant Ana savait parfaitement de quoi il s’agissait :
    - Excalibur. Qu’est-ce que cela signifie ?
    La fée creusait de nouveau sillons dans l’eau.
    - Ex calce liberatus, lut l’apprentie.
    C’était comme si le message écrit se transformait en ondes liquides et venait chuchoter à son oreille. Elle ne fut pas longue à traduire :
    - « De la pierre libéré » en latin.
    Morgue approuva.
    - On les appelait ainsi à l’époque des Romains. Et puis avec le temps, on a oublié ce que cela signifiait. On a avalé des syllabes. Ex calce liberatus est devenu Excalibur. Ce nom désigne les ouvrages les plus précieux des nains. On les reconnaît à leurs dessins très particuliers : ils évoquent à la fois des végétaux, des minéraux et des animaux. Mais ces choses-là sont rares. Moi-même, je n’en ai jamais vu de près. »

    On adore : Le style de Fabien Clavel, les personnages, l’héroïne.

    On regrette : Que l’action mette un peu de temps à démarrer.


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