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Par oceanlivresque le 27 Décembre 2014 à 18:01
Big easy
Ruta Sepetys
Titre en VO : Out of the easy
Année de la première publication (en France) : 2013
Nombre de pages : 439
Editeur : Gallimard, collection scripto
Site de l’éditeur : http://www.gallimard.fr/
ISBN : 978-2-07-065441-3 (grand format)
Site de l’auteur : https://www.facebook.com/rutasepetys (sa page facebook, je n’aie pas trouvé de site à proprement parler)
Ma note : 9,5/10
Publique conseillé : Tout publique.
Quatrième de couverture :
Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts.
Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...
Mon avis :
C’est presque un coup de cœur.
Je me souviendrai de Josie.
Son histoire n’est pas simple, elle est la fille d’une prostituée, elle a grandie dans une maison close. Sa mère finie par partir avec un criminel, sans faire cas de sa fille. Josie travaille à la librairie pour pouvoir vivre dans un appartement au dessus et elle fait le ménage à la maison close tous les matins. Mais elle veut partir, s’éloigner de ce monde où règne la misère et la dépravation. Elle rêve d’entrer à Smith, prestigieuse université de la côte Est. Plus facile à dire qu’à faire, il faut qu’elle soit admise, il faut qu’elle puisse y aller et il faut aussi qu’elle puisse payer. On assiste à ses difficultés pour sortir de ce lieu si peu easy.
Les personnages sont bien représentés, bien imaginés et on a plaisir à les découvrir.
Josie (alias Jo) est un personnage cultivé, elle aime lire, elle est intelligente, soigneuse, courageuse, et son amitié est précieuse et solide.
Patrick, qui travail avec elle à la librairie et est le fils du propriétaire, est un homme attentionné. Son père malade ne lui rend pas la vie facile.
Jesse est un gars du coin, sympa, peu bavard, près à aider, il est fan de mécanique et retape une voiture.
Cokie, un conducteur de taxi, est très affectueux pour Josie, il l’aime comme si elle était sa fille. Il a une façon de parler bien à lui, et il est très généreux.
Willie est la « madam » (mot sorti du livre), c’est-à-dire la tenancière de la maison close. Elle parait dure, mais elle est gentille quand elle veut. Elle évite juste de le montrer. Elle a un sacré caractère. Elle apprécie beaucoup Josie. Une femme intelligente, avec des yeux et des oreilles partout.
Les filles de la maison, Dora, Evangeline et Sweety, on toute un caractère bien défini.
Sadie, la cuisinière muette, a un cœur en or.
Ce livre est vraiment très bon.
On se croirait bien au cœur de la Nouvelle-Orléans. Il mélange différents sujets, la difficulté de la vie là-bas, la difficulté pour s’en sortir, la mafia, la prostitution, et y ajoute une enquête et une petite histoire d’amour. L’histoire est complexe et vraiment bien développée. Le style est fluide, on ne voit pas passer les pages.
Et puis, détail pratique, on a un lexique à la fin, avec le vocabulaire spécifique à cette ville dans les années 50. C’est assez utile.
Ce n’est que le deuxième roman de cette auteur, mais je pense qu’elle est à suivre, je retiens bien ce nom ; Ruta Sepetys.
En bref, je ne peux que le conseiller.
Extrait : (choix : Quand je dis que Willie peu être dure…)
« — Jesse est un ami, Willie, répondis-je, rien de plus. Il ne parle que voitures et course de moto sur cendrée.
— Ah, oui, c’est vrai, et toi, tu es en passe de devenir une Rockefeller. J’oubliais !
— Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire.
— Eh bien, ne te fais pas de souci ! Il y a des tas de filles charmantes qui seront ravies de ramasser tes minables boy-friends de rechange. Bon sang, tu n’as pas remarqué que les femmes de la haute restent bouche bée devant lui comme s’il était le sexe incarné ! Jesse est un brave gosse, même s’il n’a pas assez de prétentions intellectuelles pour toi !
Willie avait une manière bien à elle de me faire rougir de honte sans même s’en donner la peine. »
On adore : L’histoire, les personnages, le style, l’univers,… Tout, en fait.
On regrette : Rien.
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Par oceanlivresque le 23 Novembre 2014 à 09:39
Le manoir
Tome 3 : Alisande et le Cercle de feu
Evelyne Brisou-Pellen
Titre en VO : Alisande et le Cercle de feu
Année de la première publication (France) : 2014
Nombre de pages : 404
Editeur : Bayard jeunesse
Site de l’éditeur : http://www.bayard-jeunesse.com/
ISBN : 978-2-7470-4722-7 (grand format)
Site de l’auteur : http://brisou-pellen.fr/
Ma note : 6/10
Publique conseillé : Filles ou garçons à partir de 12 ans.
Quatrième de couverture :
Deux nouveaux pensionnaires se présentent au manoir en deux jours ! D’abord Alisande, une jeune fille ravissante, qui arrive… en barque ! Elle ne veut pas dire d’où elle vient, mais elle est marquée par le souvenir d’un incendie et se sent terriblement coupable. C’est suffisant pour que Liam ait envie d’en savoir plus. Le second, Désiré, semble moins tourmenté. Il a toujours le sourire et sait se faire apprécier de tous. Le docteur Roy leur attribue à une chambre à l’étage des fantômes blancs. Pourtant…
Mon avis :
Contrairement aux deux autres, j’ai moins aimé ce tome.
Je ne ferais pas de résumé car il est assez long et je ne voudrais pas vous gâcher la découverte.
Les personnages sont toujours aussi bien même si, pour moi, on ne retrouve pas assez Liam et Cléa qui sont les principaux protagonistes de la série. Alisande, la jeune fille que l’on suit principalement est tourmentée par quelque chose et, est très secrète sur sa vie.
Désiré, un nouveau « pensionnaire du manoir » comme Alisande est très charmant. Il semble avoir un secret mais personne n’arrive à le percer.
Nathan, un jeune musicien est très proche de la jeune femme et tente de l’aider.
L’indien, un homme dont l’auteur n’avait pas encore beaucoup parlé jusque là prend plus de place ici et à un véritable rôle à jouer dans la résolution de l’intrigue.
Le contexte historique est très bien exploité. On se croirait vraiment au Moyen-âge.
Les points négatifs. Alisande est quelqu’un de tourmentée. Je peux le comprendre mais à ce point, il ne faut pas abuser !
La fin et la résolution de l’intrigue sont un peu « trop facile » à mon goût.
Malgré tout, cela donne envie de lire la suite !
Extrait : (choix : au hasard)
« J'aurais dû préciser "à Nathan", mais je refusais de reconnaître que j'avais retenu son nom. Or (et bien que j'ignore tout de lui), il était le seul concerné par ma prière. Les autres garçons m'indifféraient. »
On adore : Le contexte historique, les personnages.
On regrette : Alisande, la fin, Liam et Cléa pas assez présents.
Chronique du tome 1 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/le-manoir-tome-1-liam-et-la-carte-d-eternite-d-evelyne-brisou-pellen-a93417741#
Chronique du tome 2 : http://oceanlivresque.eklablog.fr/le-manoir-tome-2-clea-et-la-porte-des-fantomes-d-evelyne-brisou-pellen-a106395824#
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Par oceanlivresque le 21 Octobre 2014 à 10:40
Lady, ma vie de chienne
Melvin Burgess
Titre en VO : Lady, my life as a bitch
Année de la première publication (en France) : 2002
Nombre de pages : 237
Editeur : Gallimard (collection scripto)
Site de l’éditeur :
ISBN : 2-07-054998-4 (grand format)
Site de l’auteur : http://melvinburgess.net/
Ma note : 6/10
Publique conseillé : C’est écrit à partir de 15 ans sur le livre. Pour une fois, je trouve que c’est pile poil ! Après, tout dépends de la sensibilité du lecteur. Personnellement, je me vois bien le lire à 14 ou même 13 ans, mais je sais que plus sensible que moi serait choqué à cet âge là.
Quatrième de couverture : (Je l’ai trouvé sur le net, pour la forme du texte…)
Sandra est une adolescente vraiment dévergondée : sentiments excessifs, désirs impulsifs, préoccupations pas toujours avouables…
D'ailleurs, depuis quelque temps, elle fait n'importe quoi : garçons, nuits blanches, vodka… à volonté et sans modération ! Un jour, au cours d'une dispute avec un clochard, Sandra se retrouve brusquement transformée… en chienne ! Celle que l'on appelle désormais lady découvre sa nouvelle condition : se nourrir, dormir, s'amuser et se faire plaisir… Une vie qui fonctionne à l'instinct… Une vie de chienne !Mon avis :
Un livre sympa mais sans plus.
Je ne m’embêterai pas pour l’histoire, le résumé est assez explicite.
Le personnage de Sandra est assez caricatural, je trouve. Dans l’excès, pas de juste milieu. Toujours trop. Et elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut : une vie de chienne ou une vie d’humaine ? (Un peu girouette sur les bords.) Même nous ne le devinons pas avant la fin du livre.
Les autres personnages n’ont pas un caractère creusé, juste des estompes mis la pour les besoins de l’histoire. Le clodo qui l’a transformé aime les chiens et s’en occupe, il culpabilise à cause de son pouvoir. Mitch (un chien transformé comme Sandra) reste attaché à sa vie humaine, elle lui manque. Bobby (lui aussi chien transformé) est devenu un vrai chien, avec les instincts qui vont bien.
Le livre alterne des souvenirs de Sandra et la situation présente. Perso, ça ne m’a pas dérangé, au contraire, maintenant ça peu en déranger d’autres.
Le style n’est pas vraiment recherché.
Les chapitre sont long aussi (environ 25-30 pages), ça peut déranger à la lecture.
Ce livre traite de l’adolescence, de toutes les conneries qu’ont peut faire et les pousse à l’excès (d’où l’héroïne et son caractère).
Il a un but de prévention, tout comme Junk (du même auteur). Il ne vise pas à choquer, mais à prévenir et à sortir de leur cocon les adolescents. Il peut remplir son office. Tout dépend de ce que l’on a déjà lu ou vu (en film comme dans la vraie vie). Tout comme Junk, il n’est pas choquant, il est juste un peu préventif.
Il remplit son office si c’est le premier livre un peu dur qu’on lit, et grâce à une dose d’humour dans la situation, il est tout de même sympathique.
Extrait : (choix : au hasard.)
« — Vous avez déjà attrapé un chat ?
— Un chat ? a dit Mitch d’un air offusqué, mais Bobby était déjà debout entrain de remuer la queue.
— Je rêve d’attraper un chat ! Je t’accompagnerai, baby ! Cet imbécile refuse d’y toucher. »
On adore : La dose d’humour dans la situation.
On regrette : Une prévention trop douce et l’effet caricature.
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Par oceanlivresque le 4 Octobre 2014 à 19:34
Le chaperon rouge
Sarah Blakley-Cartwright
Titre en VO : Red riding hood
Année de la première publication (en France) : 2011
Nombre de pages : 344
Editeur : Michel Lafon
Site de l’éditeur : http://www.michel-lafon.fr/
ISBN : 978-2749914183
Site de l’auteur : non trouvé
Ma note : 5,5/10
Publique conseillé : Féminin.
Quatrième de couverture :
Le village de Daggerhorn semble sommeiller au creux de la vallée. Depuis des générations, le Loup qui menace sa tranquillité est tenu à l’écart grâce à un sacrifice mensuel. Mais aujourd’hui, plus personne n’est à l’abri. Et la peur rôde…
Depuis la mort de sa sœur, la plus douce des jeunes filles, Valérie est inconsolable. Henry, le superbe fils du forgeron, tente de gagner ses faveurs, mais le cœur indompté de la belle bat pour un autre garçon : Peter, le bûcheron exclu du groupe, qui lui offre des escapades palpitantes loin du cocon familial.
Un beau jour, un chasseur de loups de passage dans la région fait une terrible révélation qui provoque la stupeur des villageois : la Bête qui les terrorise depuis des années vit parmi eux. Tout le monde devient suspect. Bientôt, on comprend que seule Valérie peut entendre la voix du Loup. Et celui-ci exige qu’elle le rejoigne avant que le sang coule… et que tous ceux qu’elle aime disparaissent.Mon avis :
Un roman somme toute pas des plus géniaux.
(Après, mais propos sont à prendre avec des pincettes, j’ai lu ce livre après Complétement cramé !, qui est un coup de cœur, alors pour rivaliser…)
L’histoire est bien décrite, même trop, dans résumé, je ne ferai donc pas de résumé.
Passons donc d’office aux personnages.
Valérie, le personnage principal est courageuse, amoureuse, mais un peu fade. Je ne l’apprécie pas vraiment.
Les deux garçons qui se disputent son cœur sont différents, l’un beau et trop gentil, l’autre mystérieux.
La famille Valérie est peu présente.
En résumé, des personnage avec un caractère pas assez marqué, et trop fade.
C’est une réécriture de conte, et il est vrai que l’on retrouve l’histoire et qu’elle est tout de même très différente du conte, un peu thriller, mais ça reste jeunesse. C’est un bon point.
La fin du livre ne m’a pas convaincue, par contre.
Il y a un truc particulier avec ce livre, un concept qui ne m’a pas plus, c’est que le dernier chapitre se trouve sur internet.
Et le style n’est pas vraiment bon, je trouve. Je n’accroche pas avec ce livre, raison de la note pas vraiment bonne.
Le livre a été, contrairement à d’habitude, écrit à partir du film. (Le film est beaucoup moins jeunesse que le livre parait-il.) Le film n’ayant pas de super critique, je ne sais pas si je le regarderais.
Extrait : (choix : au hasard.)
« Cette chose singulière que d'avoir une soeur songea-t-elle. Car on passe toute sa vie à se dire qu'on aurait pu être elle. »
On adore : L’adaptation du conte.
On regrette : Le côté un peu trop fade des personnage, et le style au quel je n’ai pas accroché.
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Par oceanlivresque le 27 Septembre 2014 à 17:11
Campus
Tome 1 : Bienvenue à Easton
Kate Brian
Titre en VO : Private
Année de la première publication (France) : 2008
Nombre de pages : 323
Editeur : Bayard jeunesse
Site de l’éditeur : http://www.bayard-editions.com/
ISBN : 978-2-7470-2181-4 (grand format)
Site de l’auteur : pas trouvé
Ma note : 6/10
Publique conseillé : Public féminin à partir de 14 ans.
Quatrième de couverture :
A quinze ans, Reed Brennan fait sa rentrée en classe de seconde à la prestigieuse académie d’Easton ; le meilleur moyen d’échapper à un quotidien sinistre et une mère accro aux médicaments.
Un nouvel univers s’offre à elle, différent de ce qu’elle avait imaginé : sur le superbe campus, tout n’est que luxe et raffinement. Reed la boursière se sent exclue. Jusqu’au jour où elle rencontre les filles Billings.
Elles sont belles, intelligentes, sûres d’elles. Elles sont toutes-puissantes, dans ce monde où le pouvoir est éphémère, mais indispensable. Reed va essayer par tous les moyens, même les plus vils, de faire partie de ce clan.
Elle découvre rapidement que les Billings, derrière leurs poses affectées et leurs garde-robes de magazine, ont bien des choses à cacher.
Mon avis :
Ce livre jeunesse à une trame classique. Une adolescente qui rentre dans un nouveau lycée huppé et qui essaye de s’intégrer. Reed est une jeune fille banale qui a des problèmes familiaux : sa mère est alcoolique. Elle va tenter de se faire à son nouveau lycée et avoir les filles Billings comme amies – les filles les plus influentes du lycée -. Ce qu’elle essaye de faire ne risque-il pas de lui coûter sa place ?
Les personnages sont clichés mais je le savais déjà. Reed m’a touchée au début par sa fragilité mais au fil de la lecture elle m’a agacée car elle prend les mauvaises décisions. Elle adore le foot. Constance, la camarade de chambre de Reed est drôle, gentille. Noëlle est la chef du clan Billings. Elle est autoritaire et manipulatrice. Quand elle dit quelque chose, tout le monde « s’écrase devant elle ». Ariana est « la plus gentille » du groupe. Elle est souvent dans son monde. Taylor, l’intello, est celle qui apprécie le plus Reed. Elle est bosseuse. Kiran, la pimbêche, adore les vêtements de luxe et ne s’en cache pas. Thomas, le premier garçon que l’héroïne rencontre à son arrivée est comme on pourrait s’y attendre, beau et charmeur.
Le style n’est pas très recherché mais il passe bien. Les chapitres sont courts ce qui permet au livre d’avancer vite. Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome, il est assez introductif.
La fin donne envie d’en savoir plus car il s’est passé un événement étrange.
Je vais m’arrêter ici car je ne sais pas trop quoi dire d’autre.
Extrait : (choix : au hasard)
« J'avais les paumes moites et un léger vertige. Tout mon corps palpitait.
- Est-ce que je te rends nerveuse ? demanda-t-il.
Je secouai la tête.
Il se recula, me regarda dans les yeux et sourit :
- Menteuse.
Et il m'embrassa. »On adore : Le style, l’histoire, les personnages, la fin.
On regrette : L’héroïne.
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