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    Leçons particulières

    Alain Claude Sulzer

     leçons particulières, d'Alain Claude Sulzer

     

     

    Titre en VO : Privatstunden

    Editeur : Jacquelin Chambon

    Site de l’auteur : aucun trouvé

    Ma note : 5,5

    Quatrième de couverture :

    Avant la chute du communisme, Leo, un étudiant qui a fui un pays de l’Est, est accueilli en Suisse par un couple et s’installe dans leur maison de banlieue. Martha, une mère de famille de trente-quatre ans, accepte de lui donner des cours d’allemand. Dans cette langue qu’il maîtrise à peine, il s’entend avouer pour la première fois qu’il a abandonné sa fiancée au pays. Mais cette trahison n’est qu’un début. Alors qu’il est devenu l’amant de son professeur, il prend en secret des cours d’anglais pour pouvoir rejoindre son frère au Canada. Cet amour qui est pour Martha une révélation et qui va bouleverser sa vie n’est pour lui qu’un bonheur fugitif, qui n’a pas de place dans ses rêves d’avenir.

    Pour Alain Claude Sulzer, l’amour et inséparable de la trahison, car il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. Mais le roman dénonce aussi l’égoïsme inséparable de celui qui émigre. Obnubilé par le but qu’il s’est fixé, il utilise froidement tous ceux qui l’aident sans se préoccuper de leurs sentiments.

     

    Mon avis :

    Ce livre raconte donc l’histoire de Leo, étudiant qui fuit son pays, débarque en Suisse et ne connait presque rien de l’allemand. Martha, mariée et mère de deux enfants, devient son prof. Mais, à Noël, ça dérape.

    Voilà en gros l’histoire. On la voit par différents personnages. Par Leo, par Martha, par son fils Andreas (qui raconte aussi prologue et épilogue), et par la grand-mère de Leo (elle, on se demande ce qu’elle fout là, même si elle conclut bien le roman à le fin).

    Je me suis ennuyé pendant les 254 pages du livre.

    Je n’ai pas trouvé de style à l’auteur, et j’ai trouvé le ton trop lourd. Le fait qu’on voit par différent personnage fait que l’on n’arrive pas à s’attacher à l’un d’eux. On se demande franchement ce que fout la grand-mère là-dedans, et pareil pour Andreas jusqu’à l’épilogue, où on comprends enfin pourquoi il raconte aussi. J’ai trouvé Leo distant, et froid. Martha aurait pu être sympathique, si l’auteur avait pris la peine de creuser un peu plus le personnage. Et bizarrement, ceux sont les deux narrateurs dont on se demandent à quoi ils servent que j’ai préféré. Quant aux autres personnages, pas assez creusés, dénués de charmes, on dirait qu’ils sont fait de papier. Seul un des personnages est fait de façon appréciable, le père de Martha, mais c’est difficile de faire personnage plus simple à tenir, alors c’est pas du tout un exploit.

    Le cadre historique, que l’on expose dans le résumé, sert juste de prétexte à la fuite de Leo. Il n’est pas réexpliqué dans le livre, ce qui manque, et pas utilisé, alors qu’il y aurait du potentiel.

    En résumé, même si je ne m’attendais pas du tout à une merveille, ce roman a réussi à me décevoir.

     

    Extrait : (choix : c’est un des rares passages potables)

    L’orage s’est dissipé rapidement, et même si le soleil, qui tombait dans la chambre, ne l’aveuglait pas, Andreas avait baissé les stores à demi. Sur son bureau ainsi que tout autour de lui régnait un chaos de livres, de linge sale, vêtements éparpillés, d’extraits de journaux et de fruits en train de pourir qui n’était atténué que par la lumière tamisée ; sa mère interviendrait à temps pour empêcher que Walter Dubach tempête sur le désordre de son fils, et Andreas obéirait sans discuter. Pour l’heure, elle n’était pas encore rentrée.

    Comme tous les mercredis après-midi, un jour avant son cours hebdomadaire, Barbara, sa petite sœur, toussait des bacilles dans sa flûte à bec, sans témoigner du moindre don. Une fois de plus, la capacité d’Andreas à fermer les oreilles à tout son qu’il ne voulait pas entendre se révéla extrêmement précieuse.

     

    On adore : Rien, encore que, avec un style plus sympa et un ton moins lourd, l’histoire aurait pu être sympa.

    On regrette : La lourdeur, le manque de réflexion sur les personnages, le changement de narrateur à chaque chapitre,…


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    Meurtre au Palais Royal

    Marcel Pineau

     

     

     

     

    Titre en VO : Meurtre au Palais Royal

    Editeur : sedrap

    Site de l’auteur : Aucun

    Ma note : 5,5

    Quatrième de couverture : Dans la troupe de Molière, Jean Reynier a toujours été un jeune homme sans histoire. Les rivalités entre comédiens parisiens, il connaît. Mais ce n’est pas son problème. Lui se contente de monter et démonter les décors au Palais Royal. Jusqu’au jour où l’absence d’un des acteurs le fait basculer dans une aventure invraisemblable. A la demande de Molière, il s’infiltre dans le camp ennemi et découvre avec stupeur un monde d’espions et d’escrocs.

     

    Mon avis :

    Ce roman n’est pas très récent, il date de 1997. Mais le policier, ça ne se démode pas. C’est un roman policier basé sur un fait historique précis, il reprend en grande parti la réalité. L’auteur a bien fait les recherches, le cadre est réaliste.

    Il est adapté à de plus jeunes lecteurs, moi, je me suis un peu ennuyé par moment.

    Jean, s’occupe des décors au théâtre du Palais Royal, qu’occupe la troupe de Molière. C‘est quelqu’un de curieux.

    Lors d’une représentation, l’un des acteurs manque à l’appel. Et plus tard, un meurtre à lieu, et un manuscrit est volé. Molière décide d’envoyer quelqu’un faire une enquête en parallèle de la police. Jean, qui n’est pas connu du grand public, est tout désigné et est envoyé chez la troupe rivale, soupçonné par Molière mener l’enquête. Entre mauvaises surprises et découvertes surprenantes, Jean est ainsi embarqué dans une histoire qui changera son point de vue et son avenir…

    L’histoire est bien menée, mais je ne lui trouve aucun style particulier ou accrocheur. Je n’avais pas la curiosité qu’aurait apportée un roman policier très bien mené. Il n’y avait pas de suspens. J’ai été déçu, même si je n’avais pas d’attente particulière. Je le conseille quand même aux très jeunes lecteurs (entre 8 et 12 ans), car il est très accessible et se lit facilement. En même temps, comme je l’ai emprunté à mon frère, je m’en doutais un peu.

    A conseillez aux petits frères et petites sœurs.

     

    On adore : L’accessibilité du livre dans le style non recherché, et dans l’histoire, pas trop compliquée.

    On regrette : Le manque de suspens.


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    Elle s’appelait Sarah

    Tatiana de Rosnay

      

     

      

    Titre en VO : Sarah’s key

    Editeur : Le livre de poche

    Site de l’auteur : http://www.tatianaderosnay.com/

    Ma note : 6,5 /10

    Quatrième de couverture : Paris, Juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit ; Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en promettant de revenir le libérer dés que possible.

    Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.

     

    Mon avis sur le livre : Dans ce livre, on suit deux histoires en parallèles.

    Tout d’abord, Sarah, une petite fille juive de dix ans. C’est une fillette touchante, avec une force de caractère et un charme qui l’aideront. Alors qu’un soir on frappe à la porte une nuit, celle du 16 Juillet 1942, elle va réveiller sa mère. On va ouvrir. La police. On leur ordonne de préparer des affaires et de partir. Elle va préparer des affaires pour elle et son frère, mais celui-ci refuse de la suivre avec les policiers, alors, comme ceux-ci ne l’on pas vu, elle le cache dans leur cachette, un placard, et l’enferme à clé. Elle promet de revenir. Après, on suit son périple avec son père et sa mère jusqu’au Vél d’Hiv et dans le camp de Beaune-la-Rolande. Elle s’inquiète pour son frère, est –il mort dans son placard ? Quelqu’un l’a-t-il sauvé ?

    Ensuite, en mai 2002, on suit Julia. Obstinée, elle est dans une période de doute et à une relation compliqué avec son mari. Américaine, journaliste dans la quarantaine, mariée à un français, Bertrand Tézac, mère d’une fille, Zoé, 11 ans. Elle vit à Paris, et quand Joshua, son patron, lui demande de couvrir le 60º anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, elle s’y met sans tardé. Elle avance, interviewe différentes personnes... Pendant ce temps, son mari prépare l’appartement de sa grand-mère, car il est prévu que Julia, Zoé et Bertrand y emménage. C’est en rendant visite à la grand-mère de son mari, Mamé, qu’elle va se rendre compte que l’appartement à appartenu à une famille juive avant la famille Tézac. Elle profitera de ses recherche pour chercher pourquoi ce sujet est tabou chez les Tézac, découvrir l’histoire de cette famille, qui est celle de Sarah, et essayer de la retrouver. En plus de sa quête, on suivra aussi sa vie de famille.

     

    La partie où l’on parle de Sarah est, je trouve, mieux menée que la partie sur Julia, avec plus de suspens. Avec Sarah, on a envie de savoir, que devient le frère ? Sortira-t-elle de cet enfer ? Comment ? Pour Julia, c’est moins attractif au début, si on lit plus vite, c’est plus pour savoir ce que devient Sarah dans le chapitre suivant. Cela se rattrape après, quand Julia apprends ce qui s’est passé pour Sarah et son frère, et qu’elle cherche Sarah.

     

    On adore : le réalisme, bien qu’à part les bases historiques, tout soit fictif, et la fin, personnellement, je l’ai trouvé belle. 

    On regrette : de ne pas commencer un peu plus tôt l’histoire de Sarah, ça permettrai de mieux suivre son évolution.

    Lien vers la chronique du film : http://oceanlivresque.eklablog.fr/adaptation-cinematographique-c24299291#!/elle-s-appelait-sarah-a106959508

     


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