• Hé, petite !, de Yaël Hassan

     

     

    Hé, petite !

    Yaël Hassan

      

     

    Hé, petite !, de Yaël Hassan 

     

     

     

    Titre en VO : Hé, petite !

    Editeur : De La Martinière, collection confessions

    Site de l’auteur : http://minisites-charte.fr/sites/yael-hassan/ 

    Ma note : 6,5

    Quatrième de couverture :

    « Hé, petite ! », c’est mon surnom depuis toujours. Il a suffi d’une visite médicale à l’école pour que le médecin s’inquiète de ma petite taille et me le certifie, je ne dépasserai pas le mètre quarante-sept. Entre les « minus », les « microbes » et les « pilules », pas facile de trouver ma place. Ras-le-bol que tout le monde ne voit qu’une ado minuscule ! C’est décidé, il va falloir se battre…

     

    Mon avis : Ce livre est court et écrit gros, bon pour se détendre une heure ou deux et oublier le reste.

    C’est une autobiographie bien tournée. L’auteur nous parle de son complexe (qui n’en est plus un), sa petite taille. On sait par quoi elle est passée, quels problèmes sa taille lui a posée, ce pour quoi elle s’est battue et comment. Pour elle-même et ses idées.

    Entre deux parents qui ne veulent pas l’inquiéter mais s’inquiètent eux même, les moqueries des autres filles, et les médecins qui lui trouvent toujours quelque chose, elle a appris à vivre avec sa petite taille et a être grande autrement. C’est ainsi que Yaël Hassan raconte son adolescence, annoté de citations à chaque chapitre.

     

    Extrait : (choix : ce passage est décisif pour elle)

    Recalée pour cause de trop petite taille !

    Premier échec ! Cinglant. Lydia est désolée. Ils sont tous désolés. Pas autant que moi qui m’enfuis me cacher au vestiaire.

    Lydia me rejoint et essaie de me consoler.

    - Je t’avais prévenue que ce serait dur ! me dit-elle. Mais je te connais bien, à présent, et je sais que si tu pleures, ma belle, ce n’est pas parce que tu ne feras plus partie du ballet. Tu n’as jamais eu l’envie de devenir danseuse. Ce n’est pas cela qui t’attriste. Tu es touchée dans ton ego, c’est tout. C’est la raison de ton échec qui te fais mal. C’est le fait d’échouer à cause de ta taille, n’est-ce-pas ?

    J’opine en sanglotant.

    -Je comprends, me fait-elle. S’il en est ainsi, sache que tu n’as pas fini de pleurer, malheureusement. Et si tu n’as que les larmes pour te défendre, pour te protéger, tu t’y noieras très vite. Ce n’est pas en pleurant que l’on avance dans la vie mais en se battant, en surmontant ses faiblesses, en dépassant ses limites, en se jouant des difficultés. Là est le mérite. Alors, conserve ton capital de larmes pour d’autres circonstances, plus graves qui ne manqueront pas de surgir au cours de ta vie.

     

    On adore : le ton employé, tranquille sans prise de tête, et qui va a l’essentiel.

    On regrette : un petit manque de détail, c’est tout le problème des souvenirs.


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  • Commentaires

    2
    Dimanche 20 Octobre 2013 à 15:15

    Effectivement, l'auteur a bien choisis ses mots. Sans jamais avoir connu le problème, on sait par quoi elle est passé. Sans avoir besoin de se reconnaitre dans l'histoire. C'est pas mal.

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    1
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 10:28

    Comme toi, j'ai beaucoup aimé la façon dont est raconté cette histoire, d'autant plus que je ne me suis reconnue à aucun moment dans ce roman...

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