• Historique

  • Où es-tu, Alma ?

    Isabelle Cauchois

     

    Où es-tu, Alma ?, d'Isabelle Cauchois

    PODCAST : https://youtu.be/_UmQ-PnVWFs

     

    Titre en VO : Où es-tu, Alma ?

    Année de la première publication (France) : 2023

    Nombre de pages : 145

    Editeur : Librinova

    Site de l’éditeur : https://www.librinova.com/

    ISBN : 979-10-405-2505-9

    Site de l’auteur : https://www.facebook.com/profile.php?id=100088682321584 (page facebook de l’auteur)

    Ma note : 7/10

    Public conseillé : Adolescents à partir de 15 ans

    Quatrième de couverture :

    Mathilde vit une adolescence compliquée. Entre le lycée qu'elle sèche, son père parti il y a deux ans et sa relation conflictuelle avec sa mère, rien ne semble pouvoir la rendre heureuse. Son seul refuge est une maison abandonnée, plus loin dans le quartier.
    Accompagnée de son meilleur ami Tonio, lui aussi cabossé par son histoire, étrangement attirée par la demeure au lourd passé, la jeune fille va faire une rencontre bouleversante qui va changer son regard sur la vie.

     

    Mon avis :

    J’ai découvert ce roman grâce au Prix des lecteurs Librinova 2023. J’ai bien aimé ma lecture.

     

    Nous suivons Mathilde, une jeune fille qui est obsédée par une maison aux volets bleus. Que cache cette propriété ?

     

    Les personnages sont corrects. Mathilde a une relation difficile avec sa mère et son père n’a plus donné signe de vie depuis 2 ans. Elle a un meilleur ami, Tonio, qu’elle considère comme son frère. Elle a une véritable obsession pour une maison de son village.

     

    Tonio, le meilleur ami de l’héroïne, vit avec sa grand-mère. Il ne comprend pas du tout pourquoi Mathilde souhaite à tout prix connaître les secrets de cette bâtisse.

     

    Les autres protagonistes ne sont, pour moi, pas assez présents dans l’histoire, ce qui est dommage.

     

    L’intrigue aborde un fait historique intéressant que j’ai aimé découvrir. Le roman étant court, cela est assez rapide.

     

    L’écriture d’Isabelle Cauchois est immersive, on a envie de connaître la suite du récit.

     

    La fin est touchante.

     

    En bref, une bonne lecture.

     

    Extrait : aucun

     

    Les points forts : Les personnages, l’écriture, l’intrigue, la fin.

    Les points faibles : Le fait que les personnages secondaires soient peu présents.

     

    Articles précédents :

    - Bilan lectures - Mai 2023

    - Sorties littéraires - Juin 2023

    - Chesapeake Shores, saison 1 dans catégorie "Séries & films"


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  • Une agate rouge sang

    Frédérick Maurès

     

    Une agate rouge sang, de Frédérick Maurès

    PODCASThttps://www.youtube.com/watch?v=84mvSTzZ-3Y

     

    Titre en VO : Une agate rouge sang

    Année de la première publication (France) : 2019

    Nombre de pages : 148

    Editeur : ELP éditions

    Site de l’éditeur : http://www.elpediteur.com/

    ISBN :  978-2-924550-51-9 (format numérique)

    Site de l’auteur : https://www.frederickmaures.com/

    Ma note : 7/10

    Public conseillé : Tout le monde

    Quatrième de couverture :

    Dans un petit village, quelque part en France, Marie-Louise, une vieille dame presque centenaire, disparaît en léguant à celui qui s’occupe de son jardin, Mathieu Lambert, un appartement qu’elle possédait à Paris et qui est demeuré inoccupé depuis 1943.
    Mathieu ne sait pas pourquoi il a hérité ce bien et va découvrir petit à petit les composantes du passé de sa bienfaitrice et, par voie de conséquence, de son propre passé.
    Construit à partir d’une succession d’allers-retours dans le temps, à différentes dates clés du passé, Une agate rouge sang tient le lecteur en haleine du début à la fin en lui permettant de démêler progressivement le fil de l’intrigue, chaque chapitre apportant une pièce supplémentaire à la reconstitution du puzzle.

     

    Mon avis :

    J’ai lu ce livre grâce au site SimPlement, je remercie l’auteur pour m’avoir proposé son roman.

    Le résumé étant long, je n'en dirai pas plus.

     

    Les personnages sont très attachants. Mathieu est un homme très affecté par le décès d’une vieille dame, Marie-Louise à laquelle il est très attaché.

     

    Marie-Louise est une dame âgée qui n’a pas eu une vie facile. Elle adore Mathieu.

     

    Les autres protagonistes sont de plus en plus présents au fil du récit.

     

    La relation Marie-Louise/Mathieu est très belle et touchante.

     

    L’intrigue est bien, on a envie de connaître la suite On sent la tension du récit.

     

    L’écriture est agréable, simple et efficace. Les chapitres sont courts et apportent du dynamisme à l’histoire.

     

    Les thèmes abordés comme la Seconde guerre mondiale et l’occupation allemande sont bien traités.

     

    La fin est correcte et toutes les pièces du puzzle s’assemblent.

     

    Par contre, j’ai trouvé quelques longueurs.

     

    Je remercie encore une fois Frédérick Maurès pour m’avoir proposé son livre.

     

    Extrait : (choix : au hasard)

    « Ces ombres d’un passé plus ou moins lointain, morts d’entre les morts ou morts encore vivants dans le souvenir des vivants. »

     

    J’ai aimé : Les personnages, l’écriture, les thèmes abordés, l’intrigue, la fin.

    Je n’ai pas aimé : Les longueurs.

     

    Articles précédents :

    La petite sirène, d'Amandine Clémente

    Michel Strogoff, de Jules Verne

    - Bilan lectures - avril 2020 dans catégorie "nouveautés"


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  • Je suis fille de rage

    Jean-Laurent Del Socorro

     

    Je suis fille de rage, de Jean-Laurent Del Socorro

    PODCASThttps://www.youtube.com/watch?v=DVQWDm1Yg_w

     

    Titre en VO : Je suis fille de rage

    Année de la première publication (France) : 2019

    Nombre de pages : 519

    Editeur : ActuSF, collection Les 3 souhaits

    Site de l’éditeur : https://www.actusf.com/ 

    Site internet du PLIB : https://leplib.fr/ 

    ISBN :  #ISBN9782366294774 (format numérique)

    Site de l’auteur : https://www.facebook.com/jeanlaurent421/ (sa page facebook)

    Ma note : 4/10

    Public conseillé : Adultes voulant en savoir plus sur la guerre de Sécession

    Quatrième de couverture :

    1861 : la guerre de Sécession vient de commencer. Du général Grant à la simple soldate, de la forceuse de blocus à l'esclave affranchie… Autant de personnages pour décrire tous les visages de cette Amérique ensanglantée pendant quatre années de conflit.
    La mort se réincarne pour arpenter ce Nord et ce Sud qui se déchirent. Elle va faire face à celui qui la convoque, le président Abraham Lincoln, pour lui faire comprendre que cette guerre doit désormais épouser une cause plus grande : celle de l’abolition de l’esclavage. 

     

    Mon avis :

    Ce roman fait partie des 5 livres finalistes du PLIB2020. Je ne l’ai pas vraiment appréciée.

     

    Nous suivons les armées du Nord des États-Unis et celles du Sud durant la guerre de Sécession. Chaque armée veut gagner des territoires. Comment cela va-il se finir ?

     

    Je n’ai pas vraiment aimé les personnage à tel point que je ne me rappelle pas des noms. Nous suivons principalement des soldats des différentes armées, le président Lincoln ou bien encore la Mort – avec un grand M – qui est un personnage à part entière.

    Le président est obnubilé par la guerre et souhaite abolir l’esclavage.

     

    La Mort quand à elle parle avec Lincoln et essaye de lui faire entendre raison pour qu’il arrête la guerre.

     

    Ce roman est catégorisé comme étant historico-fantastique mais je ne vois pas où se trouve le côté fantastique. Pour moi, il s’agît davantage d’un roman historique.

     

    La mise en page du livre est bien. Au début du roman, Jean-Laurent Del Socorro nous adresse un message pour expliquer comment s’articule son récit et il y a aussi un petit glossaire des personnages. A chaque début de chapitre, il y a des drapeaux pour indiquer aux lecteurs si l’on se trouve du côté de l’armée du Nord ou celle du Sud. Quand le début du texte est à droite, cela signifie que nous sommes dans un état de l’Est des États-Unis et à gauche, à l’Ouest.

     

    L’écriture est recherchée, on sent que beaucoup de recherches ont été effectuées.

     

    Malgré tout, je regrette que les combats soient trop mis en avant par rapport à l’Histoire et je n’ai pas trop aimé la fin.

     

    En résumé, une lecture très, très moyenne.

     

    Extrait : (choix : au hasard)

    « Le major général Grant est désormais à la tête de notre armée du Tennessee. Il paraît que le président Lincoln lui-même est intervenu dans cette histoire. Nous sommes en guerre, et nos gradés se chamaillent comme des gamins pour savoir lequel d’entre eux sera le plus haut sur son cheval pendant que nous pataugeons dans la bouillasse. »

     

    J’ai aimé : La mise en page du livre, les recherches effectuées, l’écriture.

    Je n’ai pas aimé : Les personnages, la fin, que les combats soient trop présents.

    Je suis fille de rage, de Jean-Laurent Del Socorro


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  • La prisonnière du temps

    Kate Morton

     

    La prisonnière du temps, de Kate Morton

     

     

     

    Titre en VO : The Clockmaker’s Daughter

    Année de la première publication (France) : 2019

    Nombre de pages : 600

    Editeur : Editions Presse de la cité

    Site de l’éditeur : https://www.lisez.com/presses-de-la-cite/6 

    ISBN : 978-2-258-16249-5 (format kindle)

    Site de l’auteur : https://www.katemorton.com/francais/ 

    Ma note : 8/10

    Public conseillé : Adultes

    Quatrième de couverture :

    À l'été 1862, un groupe de jeunes peintres proches des Préraphaélites, menés par le talentueux Edward Radcliffe, s'installe au Birchwood Manor, sur les rives de la Tamise. Là, inspiré par sa muse, la sulfureuse Lily avec qui il vit une passion ravageuse, Edward peint des toiles qui marqueront l'histoire de l'art. Mais à la fin de sa retraite, une femme a été tuée, une autre a disparu, un inestimable diamant a été dérobé, et la vie d'Edward Radcliffe est brisée. Plus d'un siècle plus tard, Elodie Winslow, jeune archiviste à Londres fiancée à un golden-boy qui l'ennuie, découvre dans une vieille sacoche deux objets sans lien apparent : le portrait sépia d'une femme à la beauté saisissante en tenue victorienne, et un cahier de croquis contenant le dessin d'une demeure au bord de l'eau. Pourquoi le Birchwood Manor semble-t-il si familier à Elodie ? L'inconnue de la photo pourra-t-elle enfin livrer tous ses secrets ? Et si, en l'entraînant sur les traces d'une passion d'un autre siècle, son enquête l'aidait à percer le mystère de ses propres origines et à enfin mener la vie qu'elle désire ?

     

    Mon avis :

    Quand j’ai vu que ce livre sortait, je l’ai achetée le jour même ! Le résumé m’avait attirée, même si je trouve qu’il en dit un peu trop.

     

     

    Les personnages sont attachants.

    Elodie, notre protagoniste principal est une jeune archiviste londonienne qui va bientôt se marier à un jeune homme riche. Elle ne semble pas très heureuse dans sa vie de couple. Elle va faire la découverte à son travail des affaires d’un peintre et la photo d’une maison qui va toute de suite l’attirée. Elle se pose beaucoup de questions sur sa famille maternelle.

     

     

    Edward Radcliffe, le peintre talentueux est un homme qui ne vit que pour son art et sa muse. Il est très attaché à sa maison de campagne qui semble l’appeler.

     

     

    Sa sœur Lucy, est une vieille dame qui adore son frère et est très intelligente. Fascinée de livres et de sciences, son frère est son modèle. Elle semble être l’élément déclencheur pour résoudre le mystère de la maison et la disparition du collier familial.

     

     

    Lily, la muse d’Edward est une jeune femme qui n’a pas eu une vie facile. Orpheline et voleuse, elle a des secrets.

     

    Jack est un ancien policier qui recherche le Radcliffe Blue – le collier familial de la famille d’Edward -. Il est un peu rustre mais souhaite plus que tout faire la connaissance de ses jumelles qu’il n’a jamais vu.

     

     

    Il y a également un autre personnage que l’on ne connait que vers la fin. Est-ce une personne ? une entité ? Mystère…

     

     

    L’auteur a encore une fois une écriture agréable presque mystique.

     

     

    Les chapitres alternent entre Elodie à notre époque, Lucy, Jack et la personne dont on ne connait pas l’identité. Je me suis un peu perdu entre les différents points de vue.

     

     

    On parle beaucoup du monde de l’art et notamment de la fraternité Magenta qui sont des peintres qui ont un style proche des préraphaélites. J’ai trouvé que c’était très intéressant !

     

     

    La couverture est juste magnifique ! Pour le titre français, je ne trouve pas que la traduction est terrible.

     

     

    Il y a quand même quelques longueurs.

     

     

    La fin est bien et nous avons nos réponses à nos questions.

     

     

    Je vous recommande grandement ce nouveau roman !

     

     

    Extrait : (choix : les fleuves emportent les secrets)

    « Les fleuves sont toujours en mouvement. Ils emportent leurs secrets et leurs mystères jusqu'à la mer. »

     

     

    On adore : Les personnages, l’écriture, les thèmes abordés, la couverture, la fin.

    On regrette : Les longueurs.

     

     

                                                                                                      Debo


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  • La petite fille du Vel' d'Hiv'

    Annette Muller

    Des choses a rajouter

     

    Titre en VO : La petite fille du Vel' d'Hiv

    Année de la première publication (France) : 1991

    Nombre de pages : 157

    Editeur :le livre de poche

    Site de l’éditeur : http://www.livredepoche.com/

    ISBN : 978-2-010-02373-0 (format poche) 

    Site de l’auteur : non trouvé

    Ma note : aucune

    Publique conseillé : C'est un livre que l'on doit lire, par mémoire.

    Quatrième de couverture :

    16 juillet 1942 : la petite Annette a 9 ans. Après avoir vécu l’enfer du Vel d’Hiv, elle est internée avec sa mère et son jeune frère Michel à Beaune-la -Rolande. Elle connaît le sort terrible des milliers d’enfants juifs internés dans les camps du Loiret, cruellement séparés de leur mère, puis envoyés à Auschwitz – d’où aucun n’est revenu… Annette, elle, échappe à la déportation. Elle est l’une des rares enfants du Vel d’Hiv qui ont survécu.

     

    Mon avis :

    C'est un bon résumé, et je pense que question de culture générale, tout le monde à entendu parler de ce livre, ou au moins des évènements qui ont eu lieu le 16 juillet 1942, donc pas besoin de revenir sur l'histoire.

    C'est une histoire vraie, un livre autobiographique sur des évènements historiques, vous comprendrait pour quoi je ne peut pas le noter ni mettre de on adore/on regrette, j'espère. Et aussi pourquoi cette chronique sera courte.

     

    Ce livre, où l'auteur retrace son parcours, est symbolique. Mais il est aussi très fort émotionnellement. Même si ce sont avec des yeux d'enfants, et que le personnage n'a pas toujours conscience de ce qui se passe autour de lui, nous, nous connaissons l'histoire. Nous savons. Et cela rend cette histoire très touchante, car nous sommes comme omniscient comparé à cette petite fille, la petite Annette. C'est donc un livre que j'ai trouvé touchant.

    Dans sa forme, il suit les évènements sans pause, sans chapitre, seulement trois grandes parties pour définir les périodes. Ce qui peut être plus difficile à lire, car quand on s'arrête, on ne sait pas trop où s'arrêter. Mais personnellement, ça me donne envie, sur ce genre de livre, de le reprendre plus vite pour continuer. Il se lit très facilement, donc.

    Je le conseille, par devoir de mémoire pour les évènements, et car c'est un témoignage touchant puisque vu par une enfant.

     

    Extrait : (Choix : parce que nous nous savons et que ça rend cette scène terrible.)

    "Quelques jours avant le port obligatoire de l'étoile, ma mère nous a fait mettre nos habits du dimanche, bien que ce soit un jour de la semaine. Sur les vestes de tweed de mes frères, sur la vareuse de mon costume marin ainsi que sur sa robe à fleurs, elle avait cousu solidement les étoiles qui avaient été distribuées aux familles juives, en échange de tickets textile. Des étoiles d'un jaune cru, avec le mot juif écrit en lettres noires et tordues comme des flammes. Après qu'elle nous eut longuement coiffés, nous sommes descendus avec elle et lentement, majestueusement, nous nous sommes promenés dans les rues du quartier. Nous avons défilé ainsi dans les rues de Pixérécourt, Pyrénées, Ménilmontant, avons descendu l'étroite rue des Rigoles."Tenez-vous droits, redressez -vous", murmurait maman. Son regard arrogant semblait défier les gens qui nous regardaient en silence. Elle voulait montrer à tous une jeune mère juive fière de ses quatre enfants juifs.
    Pauvre maman et son courage inutile. N'aurait-il pas mieux valu qu'elle jette l'étoile dans une poubelle et qu'elle fuie au loin avec ses enfants ?
    Quelques mois après, elle était morte. Elle allait avoir trente-quatre ans."


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