• Au revoir là-haut

    Pierre Lemaître

      

    Titre en VO : Au revoir la-haut

    Année de la première publication (en France) : 2013

    Nombre de pages : 564

    Editeur : Albin Michel

    Site de l’éditeur : http://www.albin-michel.fr/ 

    ISBN : 978-2-226-24967-8 (grand format)

    Site de l’auteur : Non trouvé.

    Ma note : 8/10

    Publique conseillé : Au bon lecteurs, c’est un livre difficile à lire.

    Quatrième de couverture :

    Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après.

    Sur les ruines du plus grand carnages du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’immorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…

     

    Mon avis :

    C’est un livre qui mérite son prix goncourt. Vraiment super.

    Par cotre, long, qui verse dans le détail, et qui est à réservé aux très bons lecteurs, car il est dur à lire. Mais ça vaut le coup de s’accrocher, pour ceux qui se sentent prêts.

     

    C’est l’histoire d’Albert, qui a été sauvé de la mort par un autre soldat, Edouard. Aussi, quand ce dernier est défiguré (mâchoire inférieure arrachée) par un obus dans leur dernière bataille avant l’armistice, Albert l’aide, sans même le connaître. Quand Edouard ne veut pas retourner chez lui, dans sa famille, Albert lui procure une autre identité, celle d’un soldat sans famille qui est en réalité mort. Puis il l’accueil et l’aide après la guerre. Il lui fournit aussi de la morphine, à laquelle Edouard est devenu dépendant à l’hôpital. Mais les primes de démobilisation se font attendre (l’état préfère s’occuper des morts que des rescapés), Albert court après l’argent, et Edouard ne peut sortir travailler, avec sa gueule cassée. L’argent devient u problème urgent. Aussi, quand Edouard monte une supercherie qui peut leur permettre de gagner 1 million, qui peut leur permettre de s’enfuir dans un autre pays et d’y vivre confortablement, même si c’est une arnaque à la France entière, Albert fini par accepter.

    En parallèle, on suit la famille d’Edouard et le capitaine Pradelle, une enflure (meurtre de soldat pour l’aider dans sa carrière) à qui la guerre aura profité, mais son arnaque à lui le conduira à sa perte.

     

    Albert, timoré, long à la détente.

    Edouard, fou, dans son monde et ses dessins.

    Louise (la fille de leur logeuse), timide, mais avec une telle joie de vivre.

    Pradelle, une ordure intelligente et sans scrupules.

    M. Péricourt (le père d’Edouard), un homme qui vieillit et comprend ce qu’il a manqué dans sa vie : son fils.

    Merlin, à part, qui comprend la guerre quand elle est finie, pointilleux et honnête.

    (Les autres personnages sont secondaires.)

     

    Ce livre se base dans un cadre historique précis, et nous montre très bien le peu de reconnaissance que l’on accorde aux soldats de retour de la guerre. Des deux arnaques qui y sont présentés, une est vrai. Celle des faux monuments aux morts (celle d’Albert et Edouard) est fictive. Le scandale de Pradelle est, lui inspiré de la réalité. En effet, il est interdit aux familles de récupérer les corps de leur soldat tombé au combat, aussi le font-elles souvent illégalement. (Un article intéressant sur le sujet ici : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/grande-guerre-le-scandale-des-146284)

     

    C’est un livre au style complexe et assez descriptif, peu d’action, plus de raison, d’intelligence, de sentiments. Très instructifs aussi. Sur le retour des soldats après la guerre, et sur le deuil des familles, qui ne peuvent récupérer les corps.

     

    Extrait : (choix : Une phrase qui m’a marquée, que je trouve très philosophique.)

    « Il est un imbécile sphérique : vous le tourniez dans tous les sens, il se révélait toujours aussi stupide, rien à comprendre, rien à attendre. »

     

    On adore : La dénonciation, les personnages, le cadre historique, l’intelligence de l’intrigue.

    On regrette : Le style complexe, qui peut rendre le livre long par moment.


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  • Là où j’irai

    Gayle Forman

    Là où j'irai, de Gayle Forman

     

    Titre en VO : Where she went

    Année de la première publication (France) : 2010

    Nombre de pages : 237

    Editeur : Oh éditions

    Site de l’éditeur : http://www.xoeditions.com/ 

    ISBN : Pas trouvé (format kindle)

    Site de l’auteur : http://www.xoeditions.com/ 

    Ma note : 5/10

    Publique conseillé : Tout public

    Quatrième de couverture :

    Adam se glisse dans la salle. Il a 21 ans, c'est une rock star adulée et l'ancien amoureux de Mia... 
    Trois ans plus tôt, Mia était partie sans un au revoir, sans une explication. Leurs retrouvailles est un choc : les souvenirs, bons et mauvais, ressurgissent, les sentiments encore à vif les submergent, leur amour qu'il pensait indestructible quelques années plus tôt se heurte à la réalité de leur vie présente. De nouveau, Mia est confrontée à un choix : doit-elle revenir en arrière pour donner une chance à son premier amour? Peut-on revivre la même passion si longtemps après, malgré les souffrances endurées? Ils ont une soirée pour décider. Plus forte que les mots, la musique les emporte dans un tourbillon d'émotions. Mais est-ce suffisant pour les réunir de nouveau ?

     

    Mon avis :

    Ce livre est la « suite de Si je reste » du même auteur. Cette fois-ci, nous sommes sous le point de vue d’Adam, le petit ami de Mia (personnage du tome 1).

    Attention : Risque de spoiler sur le tome 1 !

    Les événements se passent 3 ans après l’accident de voiture de Mia qui a coûté la vie à ses parents et son petit frère. Adam est devenu, avec son groupe de rock Shooting Star, un chanteur adulé par les fans. Il a du mal à faire face et déprime. Mia, quant à elle, est une violoncelliste reconnue.

    Adam a retrouvé une petite amie, Bryn, qui est productrice de cinéma. Le chemin d’Adam va-t-il croiser celui de Mia ?

     

    J’attendais beaucoup de cette suite et cela n’a pas été le cas. Adam est un jeune homme qui se laisse couler, il n’est pas combatif. Sa seule « solution » est de prendre médicaments sur médicaments.

    Bryn, sa petite amie est froide comme un glaçon et ne l’aide pas vraiment à s’en sortir.

    Aldous, son manageur artistique, n’est pas non plus d’en grand secours.

    Mia remonte la pente petit à petit. C’est la seule qui essaye de sortir de son mal-être.

     

    J’ai été très extérieure au personnage d’Adam qui était pourtant, dans le tome 1, très bien.

     

    J’ai par contre bien aimée qu’avant chaque chapitre, on trouve une des chansons d’un des albums du groupe.

    La fin « ne casse pas trois pattes à un canard ».

     

    En résumé, un bon livre (et bonne duologie)  que je vous conseille même si le tome 2 n’est pas le meilleur.

     

    Extrait : (choix : au hasard)

    " Je commence à comprendre ce que signifie mettre un point final à une histoire. Rien avoir avec un spectaculaire "avant-après". Non, cela s'apparente plutôt à la mélancolie qu'on éprouve à la fin des vacances. Quelque chose de particulier se termine et l'on se sent triste, mais cette tristesse ne peut être que légère parce que ce quelque chose a été une période de bonheur " 

     

    On adore : Le début des chapitres avec les chansons.

    On regrette : Les personnages, la fin.

     

     


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  • Once upon a time

    Saison  1

    Once upon a time, saison 1

     

     

    Réalisateur(s) : Edward Kitsis et Adam Horowitz

    Acteurs principaux :

    *Jennifer Morrison, dans le rôle d’Emma Swan

    *Gennifer Goodwin, dans le rôle de Marie Margaret Blanchard (monde réel), Blanche-Neige (pays des contes), mère d’Emma

    *Lana Parrilla, dans le rôle de Regina Mills (monde réel), la Méchante Reine (pays des contes), maire de la ville

    *Josh Dallas, dans le rôle de David Nolan (monde réel), le Prince Charmant (pays des contes)

    *Jared S. Gilmore, dans le rôle d’Henry Mills (fils adoptif de Regina et biologique d’Emma)

    *Robert Carlyle, dans le rôle de M. Gold (monde réel), Rumpelstilskin (pays des contes)

    Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=M8y6RAxRaXk 

    Durée d’un épisode : 41 minutes

    Nombre d’épisode : 22

    Ma note : 10/10

    Résumé :

    A 28 ans, la vie d’Emma Swan bascule lorsque le fils qu’elle a abandonné plusieurs années auparavant la retrouve. Du haut de ses 10 ans, Henry pense que sa mère est la fille disparue de Blanche-Neige et du Prince Charmant. Emma n’en croit évidemment pas un mot et décide de ramener Henry chez lui, à Storybrooke. Mais Storybrooke est une ville bien étrange, une ville magique où les personnages de contes de fées sont bien réels et où la méchante Reine n’est autre que la mère adoptive d’Henry…

     

    Mon avis :

    J’adore cette série ! Comme le dit le résumé, un petit garçon de 10 ans, Henry, va retrouver sa mère biologique, Emma Swan, le jour de son 28ème anniversaire pour qu’elle détruise la malédiction qui est sur sa ville, Storybrooke.  D’après Henry, sa mère est la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant. Emma décide de rester quelques temps dans cette ville particulière. Va-t-elle croire à la malédiction et la briser ?

     

    J’ai aimé le jeu des acteurs. Emma est une jeune femme qui semble avoir une carapace du fait de sa vie difficile : ballottée de famille d’accueil en foyer. Elle est forte et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Henry est un petit garçon qui adore un livre de contes de fées que lui a offert son institutrice. Il est persuadé que les personnages à l’intérieur sont les habitants de Storybrooke.

    Regina Mills, le maire de la ville et mère adoptive d’Henry est une femme vicieuse et manipulatrice. Je la déteste !

    Marie Margaret Blanchard, l’institutrice d’Henry et mère d’Emma (mais elle ne le sait pas) est gentille.

     

    On a aussi la partie « pays des contes » où l’on voit le passé des habitants avant qu’ils ne soient envoyés dans notre monde à cause de la malédiction lancée par la méchante Reine. On voit qui est qui dans le monde réel et celui des contes. Par exemple, Marie Margaret Blanchard est en réalité Blanche-Neige, Regina Mills est en fait la belle-mère de Blanche-Neige et aussi la méchante Reine. C’est la seule qui est au courant de ce qu’il se passe « d’anormal » dans la ville.

     

    On passe du monde réel au pays des contes plusieurs fois par épisode. Au début, c’est un peu déroutant, on est un peu perdu, on a du mal à se situer mais l’on s’y habitue vite.

    Malgré tout, le début est un peu long mais il y a de l’action.

    Je vous recommande de regarder cette série qui est très adictive !

     

    On adore : Les personnages, l’originalité.

    On regrette : Le début un peu long, le passage du monde réel à celui des contes un peu trop fréquent mais on s’y fait vite.


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  • Une discussion entre l'Amour et l'Amitié qui est tellement vrai.

    « Un jour, l’amour demande à l’amitié, à quoi sers-tu ? Je sers à faire sécher les larmes que tu fais couler… »


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  • Bonne année à tous !!!

    Je vous souhaite plein de bonheur, de la santé, de l'amour et surtout de bonnes lectures cool

    J'espère que vous avez bien profitez de vos proches.

    A bientôt happy

    Debo

    Je vous souhaite moi aussi une bonne année et tout ce qui va avec... Bonheure, santé, amour, réussite,...

    Et surtout, je vous souhaite de réaliser vos rêves !

    Jiji


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