• Nos étoiles contraires

    Adaptation du livre

    Nos étoiles contraires

    John Green 

    Nos étoiles contraires

     

     

    Réalisateur : Josh Boone

    Acteurs :

    ·       Shailene Woodley dans le rôle de Hazel 

    ·       Ansel Elgort dans le rôle d’Augustus 

    ·       Nat Wolff dans le rôle d’Isaac (un ami de d’Augustus) 

    ·       Willem Dafoe dans le rôle de Peter Van Houten (l’écrivain du livre favori d’Hazel) 

     

    Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=X6WVLSdigCk 

    Durée : 2h05

     

    Film :

    Ma note : 10/10

    Mon avis :

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette histoire, nous avons Hazel qui a 17 ans et qui est attente d’un cancer. Sa mère lui conseille d’aller dans un « groupe de soutien » où elle pourra rencontrer des jeunes atteints comme elle d’un cancer. Elle fait la connaissance d’Augustus Waters, 18 ans. Entre eux, va se créer une très belle amitié voir plus… 

    J’ai lu le roman avant de voir le film et je dois dire qu’il est excellent. Les décors sont très réalistes, on s’y croirait. Les acteurs jouent très bien. Ansel Elgort, qui a fait une interprétation, selon moi, moyenne du frère de l’héroïne dans Divergent était parfait dans le rôle d’Augustus. C’est exactement comme je l’avais imaginé. Quand à Shailene Woodley, elle était parfaite pour incarner le personnage d’Hazel, elle m’a fait passer du rire aux larmes sans arrêt. La fin est triste mais magnifique !

     

    On adore : Tout.

    On regrette : Rien !

     

    Adaptation :

    Ma note : 10/10

    Mon avis :

    J’ai adoré ! Le réalisateur n’a oublié aucune scène et celles-ci suivent parfaitement l’enchaînement du livre. Tous les personnages apparaissent. Contrairement au livre où j’avais « juste eu » les larmes aux yeux à la fin celle-ci m’a fait pleurer comme une madeleine.

    En résumé, un très bon film et une très bonne adaptation !

     

    On adore : Tout !

    On regrette : Rien !

     

    Lien vers la chronique du livre : http://oceanlivresque.eklablog.fr/nos-etoles-contraires-de-john-green-a85620926 

     

     


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  • Bonjour tout le monde !

    Il y a quelque temps, je vous avais promis quelques collaborations...

    Et bien la première vient d'arriver sur le blog !

    En fait il s'agit de réponses d'auteurs à nos questions. Le premier qui a répondu est Jérôme Noirez. Si ça vous intéresse, c'est ici. D'autres arrive, nous avons envoyer nos questions quelques personnes déjà.

    Bonne lecture !

    Jiji


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  • Voilà les réponses de Jérôme Noirez à nos questions ! Merci encore à lui de nous avoir répondu !

      

    1)     D’où vous vient l’envie d’écrire ? Comment avez-vous commencé ?

    Je suppose qu'elle vient d'un désir de conserver, consigner, assembler mes rêves. Ce que

    la mémoire peine à faire. Et j'ai commencé avec un stylo et des feuilles à petits carreaux, en bout d'enfance, quand le rêve et la réalité se sont dissociés cruellement.

     

    2)     Votre livre préféré ?

    Il n'existe pas.

     

     3)     Votre façon d’écrire. Plutôt clavier et ordi ou encre et papier ? Avec un plan bien défini ou une trame légère qui laisse place aux imprévues ? Perfectionniste ou non ? Un peu, beaucoup, trop ?

    J'écris au clavier. Je suis vaguement un plan, un synopsis qui fait rarement plus de deux pages. L'imprévu est souhaité. Et il est toujours de la partie. Perfectionniste. Aucun art n'échappe au perfectionnisme. Même dans l'improvisation, il faut être perfectionniste. À un moment, seulement, on s'en détache, sans quoi il n'y aurait jamais de terme au travail.

     

     4)     Votre relation avec vos personnages ? Je suis empathique à l'extrême avec mes personnages. Mais seulement le temps de l'écriture. Ils ne m'accompagnent pas dans la vie comme des fantômes.

     

     5)     Et avec vos livres ?

     Mes livres en temps qu'objets édités ? Ça me laisse froid. Ce n'est que de la cellulose, de la colle et de l'encre. Mes exemplaires d'auteur ne trônent pas dans ma bibliothèque. Ils sont stockés dans mon garage. Je ne vis l'écriture qu'au présent. Seul le livre présent m'intéresse.

     

    6)     Trois mots qui définissent « écrire ». (+ explications, si vous le souhaitez)

     Dépouiller. Éluder. Illusionner.

     

    7)     Même question avec « lire ».

    Enthousiasme. Ennui. Corné (je corne les coins en guise de marque-page).

     

    8)     Ça vous fait quoi de rencontrer vos lecteurs ?

    Ça me met généralement mal à l'aise. D'être l'auteur face au lecteur. D'être un statut face à un autre statut. Je n'aime pas trop parler de mes livres. En vieillissant, j'écoute de plus en plus et parle de moins en moins. Je suis par conséquent un être obsolète. Le pire est le lecteur potentiel qui me demande : « Dites-moi quelque chose qui pourrait me donner envie de lire l'un de vos livres. » C'est au-dessus de mes forces.

     

    9)     Vos sources d’inspirations ? Plutôt films et livres ou réalité ? Un mix des deux ? Autre chose ?

    Il n'y a qu'une source d'inspiration : le cerveau. Tout ce qui passe par lui acquiert le statut de source d'inspiration, sans discrimination.

     

    10) Le problème de la page blanche, petits déboires et grandes impressions. 

    Je n'ai rien à dire sur le sujet. Je ne sais pas ce que c'est, la page blanche, à part une manière de justifier la paresse.

     

    11) Avez-vous déjà écrit à quatre mains ? Tenté d’essayer/recommencer ? Pourquoi ?

    Oui, j'ai écrit avec Fabrice Colin. A priori, c'est quelque chose que j'aime bien faire, qui renvoie à la pratique musicale collective. Il faut trouver la bonne personne, le bon moment, et le concept qui justifie une écriture à plusieurs.

     

    12) Avez vous quelques mots que vous souhaitez faire passer ? Un petit message ?

    Jamais de message. Ni dans mes livres ni ailleurs.

     

    13) Et enfin, (j’espère ici une réponse spontanée, sans réflexion aucune) pourquoi aimez-vous écrire ?

    Parce que c'est ce que je sais faire de mieux. Parce que j'ai toujours préféré construire que détruire. Parce que si l'autre a le droit à toute ma sympathie et ma compassion, je le préfère quand même à distance. Parce que, enfin, ma chienne est heureuse d'avoir un maître qui travaille à la maison.

     

     


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  • Jérôme Noirez

     Jérôme Noirez

     

     

    Biographie (source : Wiki) : Il lit beaucoup depuis l’adolescence, surtout du fantastique d’abord, puis d’autre auteurs plus généraux. Autre passion que l’écriture : la musique.

     

    Site : http://www.jeromenoirez.fr/ et son blog :  http://jeromenoirez.over-blog.com/  

     

    Genre de prédilection : jeunesse et fantasy

     

    Bibliographie : (œuvre principal + sur le blog)

    ·       Desolation Road

    ·       La dernière flèche

    ·       La trilogie Féerie pour les ténébres

    ·        


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  • Desolation Road

    Jérôme Noirez

     

     

     

    Titre en VO : Desolation Road

    Année de la première publication (en France) : 2011

    Nombre de pages : 189

    Editeur : Gulf Stream Editeur

    Site de l’éditeur : http://www.gulfstream.fr/index.php 

    ISBN : 978-2-35488-129-0 (grand format)

    Site de l’auteur : http://www.jeromenoirez.fr/ et son blog :  http://jeromenoirez.over-blog.com/  

    Ma note : 10/10

    Publique conseillé : A partir de 13 ans, peut-être 14 (pour apprécier pleinement, il faut se plongé dans le contexte historique, le comprendre)

    Quatrième de couverture :

    CALIFORNIE, 1930. Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité. Elle raconte ce qui l’a mené là, sur la Desolation Road, la route de la désolation qu’on emprunte un jour et qu’on ne peut plus quitter : une passion absolue, déchirante, pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctué par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes. Quand le journaliste venu l’interviewer demande à June ce qu’est l’amour à ses yeux, elle répond : « De la poussière et des étoile monsieur. » Le long de la Desolation Road, il n’y a rien d’autre à contempler.

     

    Mon avis :

    Un coup de cœur !

    C’est pour moi une relecture (première lecture : dans le cadre du prix ados de Rennes en 2013), et ça reste un coup de cœur. C’est ce livre-ci qui m’a fait découvrir l’auteur, et qui m’a fait lire la dernière flèche.

    C’est l’histoire de June, 17 ans, qui est en prison. Un journaliste vient la voir pour qu’elle raconte son histoire. Tout au long de la Desolation Road, nous suivons donc cette adolescente, dans la passion au milieu de la grande dépression des années trente au Etats-Unis. Un genre de Road Movie, version livre.

    Dans son coin de campagne du Nevada, elle tombe amoureuse de David, qui l’aime aussi. Sa mère s’en va avec son oncle, et sa tante ne l’aime pas. David, battu par son père, fini par lui répondre, et le tue. Alors ils s’en vont tous les deux sur la route dans une Ford A. Ils rencontreront des gens dans leur cas, et deviendront des bandits par petits braquages, et rencontreront quelques criminels de plus ou moins grande envergure, ce qui les fera avancer plus loin sur la Desolation Road, jusqu’à la fin de la route. David est pendu, June attend son heure.

    Le journaliste, c’est Gayle. Comme tout le monde, il ne sait pas quoi penser de cette gamine. C’est vrai, il y a ses actes (braquage, meurtre, kidnapping), mais elle est tellement déconcertante. (Très honnêtement, moi-même, je ne sais pas quoi penser de June. Mais je me suis prise d’affection pour ce personnage très profond.)

     

    June est donc un personnage déconcertant, profond et indescriptible. Un truc que l’on sait avec certitude, elle aime David.

    David, je ne sais pas vraiment comment le décrire. Peut-être courageux et protecteur envers June. Et très amoureux.

    Gayle, lui, est, non pas absent, mais je dirais « fantomatique » dans l’histoire. On connaît un peu sa vie, et son avis sur June (qui se résume à « que penser ? »), mais on ne sait pas grand-chose de plus.

     

    C’est un roman à deux voix. On a Gayle qui raconte, quand il va au pénitencier, quand il parle avec June. Et puis, après, on a les paroles de June qu’il retranscrit (il écrit en sténographie ce que June lui dicte, et après, il les réécrit de façon normale, c’est à ce moment qu’on a la voix de June). Cela nous permet un avis extérieur sur June.

     

    Vous me direz que ce roman peut ressembler, dans les grandes lignes de l’histoire, à Une ado en prison. Mais seulement de loin. Certes, c’est une fille en prison qui raconte son histoire. Certes elle est arrivée là par amour. Mais ça s’arrête là. Desolation Road n’est pas bisounours, c’est pour les plus grands. Je trouve ce roman beaucoup plus réaliste que le premier. Et plus palpitant, plus profond, plus creusé. Et ici, on s’attache au personnage. June est plus profonde, elle a ce petit truc qui fait qu’on ne l’oublie pas.

     

    On a un style fluide, une belle histoire, un super personnage, et une très belle couverture (je trouve en tout cas, c’est ce qui m’a fait lire ce livre en premier pour le prix ados, la première fois que je l’ai lu).

     

    J’ai eu du mal à choisir entre romance et drame. Finalement, ce sera drame. Ce qui se passe touche plus au drame qu’à autre chose. Et la romance est présente, mais pas au premier plan.

     

    Pour bien se plonger dans le roman, il faut toutefois comprendre le contexte. Les Etats-Unis des années trente, qui a connu dans les années 20, l’avènement de la voiture, puis la crise de 29 qui jette 2 millions de sans-abri sur les routes en 1933, avec 25% de chômage, et il y a aussi la prohibition. Mais on a des documents annexes qui expliquent tous ça à la fin, qui sont très bien fait (il vaut mieux les lire avant le livre pour bien comprendre).

    Je trouve que le contexte est un plus, puisqu’il nous permet aussi d’apprendre. (La première fois que j’ai lu le livre, la prohibition, je savais juste que c’était l’interdiction de produire de l’alcool. Le pourquoi et les conséquences… Aucune idée ! Quant à cette société des voitures des années 20, je n’en savais rien !)

     

    Pour résumer tout ça, c’est un coup de cœur !

     

    (Juste un détail à mentionner : il y a un élément qui ne trouve pas d’explications dans le livre. Et j’ai beau chercher, je n’en trouve pas pour moi ! Ce bruit dans la mine m’intrigue… Mais il donne une ambiance au lieu… Bon, si l’auteur passe par là, (peu probable mais possible, après tout), une petite explication ?)

     

    Extrait : (choix : j’aime beaucoup cette réponse.)

    « — Qu’est-ce que c’est que l’amour pour vous ?

    Les doigts de June abandonnèrent le livre, se posèrent sur sa joue, puis s’en allèrent brosser ses cheveux. Elle les contempla ensuite comme si des paillettes d’or s’y étaient déposées avant de répondre :

    — L’amour… C’est de la poussière et des étoiles.

    Gayle médita cette sentence sans parvenir à lui trouver de signification. »

     

    On adore : Tout, de la première couverture à la quatrième de couverture !

    On regrette : Absolument rien !


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