• 1984, de George Orwell

    1984

    George Orwell

     

     

    1984, de George Orwell

    Titre en VO : nineteen eighty-four

    Année de la première publication (en France) : 1950

    Nombre de pages : 391

    Editeur : folio

    Site de l’éditeur : http://www.folio-lesite.fr/Folio/accueil.action 

    ISBN : 978-2-07-036822-8 (format poche)

    Site de l’auteur : Aucun.

    Ma note : 7,5/10

    Publique conseillé : de bon lecteur, pas avant 15 ans. Mais il faut le lire.

    Quatrième de couverture :

    De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.

    BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

    Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
    Seule comptait la Police de la Pensée.

     

    Mon avis :

    Voici un livre pas simple mais vraiment intéressant.

    Ce n’est pas mon habitude chroniquer des classiques, même quand je les lis pour ma culture G et non pour l’école. Mais j’ai voulu faire une exception ici, car ce livre est marquant et fait réfléchir, il fait aussi un peu peur d’ailleurs.

     

    C’est l’histoire de Wiston Smith. Un homme qui vit dans un monde totalitaire, en 1984 (mais sans même être sûr de la date), et qui n’adhère point au idées du Parti, le gouvernement en place.

     

    Le parti est dirigé par BIG BROTHER, une figure qui vous espionne à chaque détour de rue et jusque dans votre sommeil, à l’aide du télécran, cet objet qui enregistre tout ce qu’il voit et entends.

    Le parti cultive une vision du monde selon laquelle tout n’existerait que dans l’esprit des hommes, que le passé serait inutile et que seul le présent compterait et qu’il ferait, à ce titre, figure de réalité permanente.

    Et c’est ainsi, avec falsification de données, que le présent devient permanent pour tout le monde et que la population oublie jusqu’à l’idée du passé.

    Toute cette manipulation fait un peu peur à voir, se dire que finalement tout cela est parfaitement possible.

     

    C’est un univers très bien construit.

    Par ce livre, écrit au sortir de la seconde guerre mondiale, Orwell veut mettre en garde contre le totalitarisme encore frais des nazis et actuel des soviétiques. Car le futur décrit ici est possible, à l’époque d’Orwell. Mais il est malheureusement encore possible aujourd’hui, si on ne fait pas attention.

    Il faut toujours se méfier de la nature humaine.

     

    Le style n’est pas simple, parfois un peu long, et il faut s’accrocher un peu pour comprendre. Mais c’est un livre qui fait réfléchir. Beaucoup.

    Je ne suis pas prête de l’oublier, il est très marquant.

    Et je le recommande à tout les lecteurs un tant soit peu courageux.

     

    Extrait : (choix : au hasard, je ne savais pas lequel prendre.)

    « Il réfléchit qu’il était déjà mort. Il lui apparut que c’était seulement lorsqu’il avait commencé à être capable de formuler ses idées qu’il avait fait le pas décisif. Les conséquences sont incluses dans l’acte lui-même. Il écrivit :

    Le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. »

     

    On adore : l’univers décrit, l’évolution, le réalisme.

    On regrette : Je ne sais pas.


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